16  Calvados Sud Ouest - Région de BRETTEVILLE-SUR-LAIZE

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A1

Église, un remarquable exemple de construction romane ornée du XIIe siècle

Périodes : XIIe, XVIIIe siècles.
À voir : Remarquable construction romane, modillons...

L’édifice est un élément remarquable de construction romane très ornée, notamment par de riches et magnifiques modillons. Elle est bâtie au XIIe siècle, vers 1150. Le clocher date du début du XVIIIe siècle. Elle fut restaurée entre 1857 et 1902.

Église XIIe, XVIIIe s.

Modillons romans
Monument funéraire 1831-1837

A2

Cimetière militaire Canadien, l’un des plus jeunes soldats alliés est enterré ici

À voir : 2.793 tombes de soldats Canadiens, bataille de Normandie...
2.793 soldats du 2ème Corps d’armée Canadien reposent ici. Ces combattants furent tués lors des dernières semaines de la bataille en juillet et août 1944, notamment lors des combats de la poche de Falaise, issue finale de la bataille en Normandie. Il abrite aussi les dépouilles de 79 aviateurs de l’Aviation Royale du Canada ainsi que 91 soldats inconnus.

 Bataille de Normandie 
Dans ce cimetière militaire repose également Gérard Doré qui fut tué le 23 juillet 1944. Il est considéré comme le plus jeune soldat tombé sur le front de l’Ouest durant la Seconde Guerre Mondiale. Il était âgé de 16 ans et 11 mois.
Cimetière militaire Canadien
2.793 tombes

Une petite histoire de ce village Normand...

Le paysan Normand et sa femme sont bien connus pour être prêt de leurs sous mais excès d’avarice n’apporte pas toujours bénéfice.
Été 1874, le père Jules, agriculteur du village a besoin de quatre ouvriers pour battre le grain. L’annonce semble intéressante : deux jours de travail moyennant quelques pièces, deux bons repas et abondant breuvage.
De bon matin, quatre journaliers prennent le travail dans l’attente de midi pour passer à table et faire régal, mais les choses ne se passent pas comme prévu. Le déjeuner ne contient que du bouillon sans goût, du mou et le cidre est si clair que les quatre ouvriers voient à travers jusqu’au fond du verre.
L’après-midi et par vengeance, les quatre journaliers ne vont réaliser la besogne que de deux.
Furieux, le père Jules lance :
- "Crénom, qu’ces gars-là sont mous !".
Mais la femme du paysan n’est pas loin et rétorque à son mari :
- "Eh mais dis-donc père Jules, c’est t’y pas un brin d’ta faute… Fallait pas tant leur donner à manger et à boire !"

B1

Château, des cheminées apparentes suite à un incendie

Périodes : XVIe siècle.
À voir : Ensemble du site...
Le château aurait été bâti vers 1580. Il se compose de grands bâtiments disposés en carré autour d’une cour. Une partie fut démolie en 1840 et, en 1932 un incendie a ravagé la partie ouest du corps de logis laissant apparaître sur le mur "extérieur" quatre cheminées.
Château XVIe s.

B2

Église, depuis les graffiti de poussière sacrée, rendez-vous aux pieds des statues de l'ancienne abbaye

Périodes : XIIe, XIIIe, XVe siècles.
À voir : Portail roman, graffiti de poussières sacrées, cadrans canoniaux, statuaire...
Le magnifique portail roman de l’édifice est construit au XIIe siècle, la nef date du XIIIe siècle et les chapelles du transept ainsi que la tour centrale en bâtière datent du XVe siècle. Le chœur a été reconstruit en 1850.

 Découvertes 
On peut y observer 4 statues de calvaire provenant d’une ancienne abbaye aujourd’hui en ruines et située non loin de là ainsi que des graffiti de poussière sacrée et des traces d’anciens cadrans canoniaux. Elle abrite également quelques rares traces de peintures murales.
Église XIIe, XIIIe, XVe s.
Ancien cadran solaire
Graffiti de poussière sacrée
Nef
Choeur
Chaire à prêcher
Statuaire d'une ancienne abbaye
Traces de peintures murales

B3

Chapelle

Peu d’informations sur cette petite chapelle.
Petite chapelle

Une petite histoire de ce village Normand et le martyr de la belle Éléonore...

Nous sommes en pleine période des guerres de religion en cette fin de XVIe siècle. Un seigneur du village décide de partir guerroyer contre les huguenots. Il confie ses deux filles, Gillone et Eléonore, à sa tendre et fidèle épouse.
La fille aînée, Gillone ne parait pas s’émouvoir du départ de son père, c’est une jeune fille fière, un peu garçonne qui apprécie les longues chevauchées à travers la plaine et les forêts, poursuivant ses parties de chasse avec les jeunes seigneurs du voisinage.
Eléonore, quant à elle, est tout le contraire : calme, elle ne vit que pour ses lectures et ses rares sorties la conduisent auprès des malades et des miséreux à qui elle rend régulièrement visite. Le départ de son père pour la guerre la rend bien triste et inquiète.
Elle décide de se rendre dans une chapelle non loin du village pour implorer la protection du ciel. À son arrivée dans ce lieu isolé, les portes du petit édifice s’ouvrent d’elles-mêmes et les cloches carillonnent toutes seules. Surprise et émue, Eléonore décide de se rendre tous les jours au petit sanctuaire et de réciter les mêmes prières.
Mais ce pèlerinage étrange est bientôt remarqué par celui que l’on surnomme dans la région "le bourru". C’est un homme habitant non loin, ténébreux, taciturne, au regard sombre et à la voix caverneuse, vivant dans une espèce de demeure à l’abandon où personne ne se risque. Nul n’ose s’approcher de lui.
Ayant repéré le passage quotidien de la petite Eléonore, il imagine surprendre la demoiselle afin de la contraindre à se donner à lui, au besoin, par la force. Il entreprend donc de se cacher derrière un pommier sur le bord du chemin encaissé menant à la chapelle, et attend la jeune fille.
Eléonore arrive alors. L’homme surgit subitement et abuse violemment de la pauvre innocente. Les cris aigus et stridents de la petite victime sont si perçants que les paysans se figent d’effroi dans tous les champs environnants. Ils accourent et trouvent la petite Eléonore, nue, terrorisée, appuyée contre le pommier.
Après quelques interminables minutes, elle parvint à retrouver son souffle et ses esprits.
Depuis ce jour, personne ne revit plus jamais "le bourru".
Eléonore, quant à elle, venait de plus en plus souvent sous le pommier, triste témoin de son supplice ; elle lisait, elle brodait, elle peignait. Jamais elle ne parlait, jamais elle ne levait les yeux de son ouvrage.
Quelques semaines plus tard, durant le mois de juin, le pommier se mit à fleurir pour la toute première fois depuis qu’il était planté. Dès lors, Eléonore perdit ses forces petit à petit ; elle s’éteignait progressivement et mourut subitement.
Les premiers fruits que donna le pommier, témoin du calvaire d’Eléonore, semblaient guérir nombre de maladies ; aucun mal ne pouvait leurs résister. Aussitôt, les paysans alentours cueillirent des branches afin de les greffer dans leurs vergers.
Ce sont certainement les descendants de cet arbre exceptionnel qui illuminent, aujourd’hui encore, de leurs petites fleurs roses et blanches, les près de la campagne environnante. De leurs pétales si frêles, dignes combattants des dernières gelées hivernales, naîtront quelques temps plus tard, un fruit noble et digne à l’image de la petite Eléonore.

C1

À partir de l’ancienne mine de fer, longer la rivière à l’abri de la forêt

À voir : Espaces naturels, rivière, ancienne mine et matériel...
Entourée de sentiers forestiers et au bord de la rivière, l’ancienne mine de fer est un lieu de promenade idéal. Dernier site minier de l’Ouest, il accueille également un musée qui illustre un siècle d’histoire de la mine de fer : lampisterie, salle des pendus, matériel roulant, engins de forage… C’est le seul site de ce type encore accessible au public. Y sont également présentés de gros engins sur roues et sur rails ainsi que le matériel à main des mineurs remonté du fond.
Ancienne mine et matériel
Musée
Sentier le long de la rivière

D1

Église, près des peintures murales et de la chaire très finement sculptée, chercher le visage de l'ange qui veille

Périodes : XVIIe siècle.
À voir : Peintures murales, statuaires, motifs décoratifs, chaire à prêcher...
L’église date du XVIIe siècle. Elle fut fondée en 1604 par le seigneur local pour remplacer un édifice trop petit et situé dans la cour du manoir dont une partie est aujourd’hui à l’état de vestiges. Une tour monumentale prolonge la nef. La chapelle fut ajoutée dans la seconde moitié du XVIIe siècle.

 Découvertes 
Le chœur est orné de peintures murales tandis que la nef abrite une chaire à prêcher très richement et très finement sculptée.
Vestiges de l'ancienne église et du manoir
Église XVIIe s.
Nef
Peintures murales
Choeur
Maître-autel et retable
Chaire à prêcher...
...Finement sculptée

D2

Cimetière militaire, 696 héroïques combattants Polonais reposent au pied du grand aigle

À voir : 696 tombes de soldats Polonais, monument "l'Aigle", bataille de Normandie...
 Bataille de Normandie 
Ce cimetière est la dernière demeure de 696 combattants. Les tombes sont disposées autour d’un grand monument en forme de V, surmonté d’une sculpture en aluminium symbolisant l’aigle Polonais. Il s’agit essentiellement d’hommes de la première division blindée, engagés en août 1944 dans la bataille de Normandie. Leur participation sera d’ailleurs décisive en Normandie et la résistance qu’ils opposeront à l’armée Allemande du 19 au 22 août 1944 permettra aux forces alliées d’emporter la victoire. On y trouve également des soldats ou aviateurs Polonais tombés ailleurs en France au cours des combats de la Libération. Sur la grille de clôture sont fixés les emblèmes des unités Polonaises qui ont combattu en Normandie.
Cimetière militaire Polonais
696 tombes

E1

Château

Périodes : XIXe siècle.
Il fut construit à partir de 1808.
Château XIXe s.

E2

Église, après les ravages, la reconstruction

Périodes : Reconstruction après 1944.
À voir : Bataille de Normandie...
L’édifice est une reconstruction d’après-guerre. 

 Bataille de Normandie 
La ville va subir à partir du 10 août 1944 les violents combats entre les alliés Canadiens et les troupes Allemandes qui tiennent le village. Le 13 août un premier bombardement allié Américain s’abat sur la commune détruisant la ville au trois-quarts, mais l’armée Allemande tient toujours. Le 14 août, un second bombardement s’abat sur le centre bourg, l’armée Canadienne passe à l’attaque, soutenue par des soldats Britanniques, la division d’infanterie Allemande recule mais rien n’est encore gagné, cependant de nombreux habitants sont tués. Le 17 août, après un court instant de bombardements, les fantassins Britanniques pénètrent sur la grande place, les Allemands ripostent et envisagent une contre-attaque aérienne mais l’aviation Anglaise veille sur la ville. Le 20 août 1944, la commune est totalement libérée, les quelques habitants restant découvrent les ravages engendrés par ces 20 jours de combats intensifs et les ruines de leurs maisons et de l’église qui sera reconstruite et remplacée par ce nouvel édifice.
Église, reconstruction après 1944

E3

Église

Périodes : XIe au XIVe siècles.
À voir : Édifice, bas-relief, statuaire...
Elle est construite entre le XIe et le XIVe siècle.
Église XIe au XIVe s.

Une petite histoire de ce village Normand...

En avril 1871, une poignée de femmes du village se rendent au presbytère voir monsieur le curé :
- "Bonjour M’sieur l’abbé. Avez-vous vu à quel point les marmots du village sont méchants et turbulents en ce moment ? De vrais petits diables… Il faut qu’vous fassiez qué’que chose".
Le curé leur répondit :
- "Rien d’étonnant à cela. Nous n’avons pas de fonts baptismaux dans l’église et quand il s’agit de baptiser un nouveau-né, je suis obligé de le faire dans une vieille soupière… Comment voulez-vous qu’un enfant imparfaitement baptisé devienne un parfait chrétien respectueux des autres gens ?"
L’abbé savait que, avec les commères qui se trouvaient devant lui, ses propos allaient dépasser les murs du presbytère et iraient peut-être même jusqu’au maire.
C’était là, pour lui, une belle occasion d’enrichir le mobilier de l’église et d’y ajouter de vrais fonts baptismaux.
Ce fut chose faite car effectivement, les paroles du curé arrivèrent jusqu’au conseil municipal qui fit donc l’acquisition de nouveaux fonts baptismaux tout neufs.
Mais, pour un motif ignoré de tous, l’abbé ne les trouva pas à sa convenance et les fit placer près de la porte de l’église en guise de bénitier continuant à bénir dans une assiette en caillou.
L’histoire ne dit pas si, depuis, les enfants du village se sont assagis.

F1

Panorama sur la plaine depuis l’église "la mal tournée"

Périodes : XVe, XVIIIe siècles.
À voir : Exceptionnel panorama sur la plaine de Caen...
Cette région de plaine est essentiellement utilisée à usage de culture (blé, maïs, betterave sucrière…). De par son plateau, chaque chemin est un point de vue sur des tableaux dorés du mois de juillet. La disparition des haies bocagères dans ce point du Calvados affine encore plus la vision sur ce territoire étendu. Le clocher en bâtière de l’église date du XVe siècle. Édifiée à l’écart du bourg elle est surnommée "la mal tournée". Suite à un incendie, la nef est reconstruite en 1750 par le curé du lieu qui inverse son sens en la tournant vers l’ouest au lieu de l’est comme c’est l’usage.
Église XVe, XVIIIe s.
Croix de cimetière
Exceptionnel panorama sur la plaine de Caen
Exceptionnel panorama sur la plaine de Caen

F2

Vestiges de l’église

Périodes : XIIe siècle.
L’édifice date du XIIIe siècle. Les bombardements de feu sur la région en 1944 vont réduire sa nef à l’état de vestiges.
Vestiges de l'église XIIe s.

Une petite histoire de ce village Normand...

Certains Normands n’hésitent pas, quelquefois, à vouloir faire un pacte avec le diable. Nous sommes en septembre 1911. Tout le village est dans l’effroi et l’émotion.
L’église, éloignée du centre bourg, a été complètement saccagée. Un individu a escaladé le mur du cimetière, brisé un vitrail avant de pénétrer dans l’édifice. Arrivé dans la sacristie, il a commencé par boire du vin blanc et s’emparer d’un calice, d’un ciboire, d’un ostensoir, d’une custode, de burettes, d’une sonnette, le tout en argent. Il mit ensuite l’église littéralement à sac en brisant notamment le retable et l’autel, lacérant des ornements et du mobilier.
L’intrus et le butin furent finalement retrouvés deux mois plus tard. Il s’agissait d’un ancien moine novice trappiste, chassé de son monastère et féru de magie noire, qui voulait s’assurer les bonnes grâces de Satan pour devenir sorcier.

G1

Église, une cloche près du bénitier

Périodes : XIIe, XVe, XVIIIe siècles.
À voir : Statuaire, cloche...
L’édifice est construit au début du XIIe siècle, les baies du chœur seront ajoutées au XVe siècle puis la nef au XVIIIe siècle.
Église XIIe, XVe, XVIIIe s.
Nef
Choeur
Chaire à prêcher
Cloche près du bénitier

H1

Chapelle, un monument commémoratif d’un point clé de la libération de la plaine de Caen et de Falaise en 1944

À voir : Mémorial, bataille de Normandie...
 Bataille de Normandie 
Nous sommes en 1944. Caen est libéré et les alliés tentent la percée au sud vers Falaise. Ce sera la seconde division Canadienne qui prendra le village le 25 Juillet face à des combats intensifs et des contre-attaques incessantes de la 1ère division Allemande SS d’élite de Panzer. Le bourg est détruit à 93%. Au bout de sept jours de siège le nombre des blessés s’élève à 200 dont 53 seront mortellement atteints. La chapelle est élevée en mémoire de ces libérateurs.
Mémorial 1944

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