16 Calvados Sud Ouest - Région de BRETTEVILLE-SUR-LAIZE


A1
Église, un remarquable exemple de construction romane ornée du XIIe siècle
À voir : Remarquable construction romane, modillons...

Église XIIe, XVIIIe s.








A2
Cimetière militaire Canadien, l’un des plus jeunes soldats alliés est enterré ici



Une petite histoire de ce village Normand...
Le paysan Normand et sa femme sont bien connus pour être prêt de leurs sous mais excès d’avarice n’apporte pas toujours bénéfice.
Été 1874, le père Jules, agriculteur du village a besoin de quatre ouvriers pour battre le grain. L’annonce semble intéressante : deux jours de travail moyennant quelques pièces, deux bons repas et abondant breuvage.
De bon matin, quatre journaliers prennent le travail dans l’attente de midi pour passer à table et faire régal, mais les choses ne se passent pas comme prévu. Le déjeuner ne contient que du bouillon sans goût, du mou et le cidre est si clair que les quatre ouvriers voient à travers jusqu’au fond du verre.
L’après-midi et par vengeance, les quatre journaliers ne vont réaliser la besogne que de deux.
Furieux, le père Jules lance :
- "Crénom, qu’ces gars-là sont mous !".
Mais la femme du paysan n’est pas loin et rétorque à son mari :
- "Eh mais dis-donc père Jules, c’est t’y pas un brin d’ta faute… Fallait pas tant leur donner à manger et à boire !"
B1
Château, des cheminées apparentes suite à un incendie
À voir : Ensemble du site...



B2
Église, depuis les graffiti de poussière sacrée, rendez-vous aux pieds des statues de l'ancienne abbaye
À voir : Portail roman, graffiti de poussières sacrées, cadrans canoniaux, statuaire...

On peut y observer 4 statues de calvaire provenant d’une ancienne abbaye aujourd’hui en ruines et située non loin de là ainsi que des graffiti de poussière sacrée et des traces d’anciens cadrans canoniaux. Elle abrite également quelques rares traces de peintures murales.






















B3
Chapelle





Une petite histoire de ce village Normand et le martyr de la belle Éléonore...
Nous sommes en pleine période des guerres de religion en cette fin de XVIe siècle. Un seigneur du village décide de partir guerroyer contre les huguenots. Il confie ses deux filles, Gillone et Eléonore, à sa tendre et fidèle épouse.
La fille aînée, Gillone ne parait pas s’émouvoir du départ de son père, c’est une jeune fille fière, un peu garçonne qui apprécie les longues chevauchées à travers la plaine et les forêts, poursuivant ses parties de chasse avec les jeunes seigneurs du voisinage.
Eléonore, quant à elle, est tout le contraire : calme, elle ne vit que pour ses lectures et ses rares sorties la conduisent auprès des malades et des miséreux à qui elle rend régulièrement visite. Le départ de son père pour la guerre la rend bien triste et inquiète.
Elle décide de se rendre dans une chapelle non loin du village pour implorer la protection du ciel. À son arrivée dans ce lieu isolé, les portes du petit édifice s’ouvrent d’elles-mêmes et les cloches carillonnent toutes seules. Surprise et émue, Eléonore décide de se rendre tous les jours au petit sanctuaire et de réciter les mêmes prières.
Mais ce pèlerinage étrange est bientôt remarqué par celui que l’on surnomme dans la région "le bourru". C’est un homme habitant non loin, ténébreux, taciturne, au regard sombre et à la voix caverneuse, vivant dans une espèce de demeure à l’abandon où personne ne se risque. Nul n’ose s’approcher de lui.
Ayant repéré le passage quotidien de la petite Eléonore, il imagine surprendre la demoiselle afin de la contraindre à se donner à lui, au besoin, par la force. Il entreprend donc de se cacher derrière un pommier sur le bord du chemin encaissé menant à la chapelle, et attend la jeune fille.
Eléonore arrive alors. L’homme surgit subitement et abuse violemment de la pauvre innocente. Les cris aigus et stridents de la petite victime sont si perçants que les paysans se figent d’effroi dans tous les champs environnants. Ils accourent et trouvent la petite Eléonore, nue, terrorisée, appuyée contre le pommier.
Après quelques interminables minutes, elle parvint à retrouver son souffle et ses esprits.
Depuis ce jour, personne ne revit plus jamais "le bourru".
Eléonore, quant à elle, venait de plus en plus souvent sous le pommier, triste témoin de son supplice ; elle lisait, elle brodait, elle peignait. Jamais elle ne parlait, jamais elle ne levait les yeux de son ouvrage.
Quelques semaines plus tard, durant le mois de juin, le pommier se mit à fleurir pour la toute première fois depuis qu’il était planté. Dès lors, Eléonore perdit ses forces petit à petit ; elle s’éteignait progressivement et mourut subitement.
Les premiers fruits que donna le pommier, témoin du calvaire d’Eléonore, semblaient guérir nombre de maladies ; aucun mal ne pouvait leurs résister. Aussitôt, les paysans alentours cueillirent des branches afin de les greffer dans leurs vergers.
Ce sont certainement les descendants de cet arbre exceptionnel qui illuminent, aujourd’hui encore, de leurs petites fleurs roses et blanches, les près de la campagne environnante. De leurs pétales si frêles, dignes combattants des dernières gelées hivernales, naîtront quelques temps plus tard, un fruit noble et digne à l’image de la petite Eléonore.
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À partir de l’ancienne mine de fer, longer la rivière à l’abri de la forêt









D1
Église, près des peintures murales et de la chaire très finement sculptée, chercher le visage de l'ange qui veille
À voir : Peintures murales, statuaires, motifs décoratifs, chaire à prêcher...
















D2
Cimetière militaire, 696 héroïques combattants Polonais reposent au pied du grand aigle







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Château


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Église, après les ravages, la reconstruction



E3
Église
À voir : Édifice, bas-relief, statuaire...



Une petite histoire de ce village Normand...
En avril 1871, une poignée de femmes du village se rendent au presbytère voir monsieur le curé :
- "Bonjour M’sieur l’abbé. Avez-vous vu à quel point les marmots du village sont méchants et turbulents en ce moment ? De vrais petits diables… Il faut qu’vous fassiez qué’que chose".
Le curé leur répondit :
- "Rien d’étonnant à cela. Nous n’avons pas de fonts baptismaux dans l’église et quand il s’agit de baptiser un nouveau-né, je suis obligé de le faire dans une vieille soupière… Comment voulez-vous qu’un enfant imparfaitement baptisé devienne un parfait chrétien respectueux des autres gens ?"
L’abbé savait que, avec les commères qui se trouvaient devant lui, ses propos allaient dépasser les murs du presbytère et iraient peut-être même jusqu’au maire.
C’était là, pour lui, une belle occasion d’enrichir le mobilier de l’église et d’y ajouter de vrais fonts baptismaux.
Ce fut chose faite car effectivement, les paroles du curé arrivèrent jusqu’au conseil municipal qui fit donc l’acquisition de nouveaux fonts baptismaux tout neufs.
Mais, pour un motif ignoré de tous, l’abbé ne les trouva pas à sa convenance et les fit placer près de la porte de l’église en guise de bénitier continuant à bénir dans une assiette en caillou.
L’histoire ne dit pas si, depuis, les enfants du village se sont assagis.
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Panorama sur la plaine depuis l’église "la mal tournée"
À voir : Exceptionnel panorama sur la plaine de Caen...








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Vestiges de l’église


Une petite histoire de ce village Normand...
Certains Normands n’hésitent pas, quelquefois, à vouloir faire un pacte avec le diable. Nous sommes en septembre 1911. Tout le village est dans l’effroi et l’émotion.
L’église, éloignée du centre bourg, a été complètement saccagée. Un individu a escaladé le mur du cimetière, brisé un vitrail avant de pénétrer dans l’édifice. Arrivé dans la sacristie, il a commencé par boire du vin blanc et s’emparer d’un calice, d’un ciboire, d’un ostensoir, d’une custode, de burettes, d’une sonnette, le tout en argent. Il mit ensuite l’église littéralement à sac en brisant notamment le retable et l’autel, lacérant des ornements et du mobilier.
L’intrus et le butin furent finalement retrouvés deux mois plus tard. Il s’agissait d’un ancien moine novice trappiste, chassé de son monastère et féru de magie noire, qui voulait s’assurer les bonnes grâces de Satan pour devenir sorcier.
G1
Église, une cloche près du bénitier






H1
Chapelle, un monument commémoratif d’un point clé de la libération de la plaine de Caen et de Falaise en 1944



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