26 Calvados Sud Est - Région de FALAISE


A1
Château, un édifice aux trois donjons où naîtra un Bâtard qui deviendra Conquérant et Roi
À voir : L'exceptionnel ensemble du site...

Les premières traces de fortifications en pierre, partiellement appareillées en arête-de-poisson datent du Xe siècle. L’édifice connaîtra trois grandes phases de construction différentes desquelles il en résultera trois donjons : le premier est un donjon-palais de plan quadrangulaire érigé en 1123, qui accueille l’espace ducal composé de la grande salle, pièce de réception, chambres, pièces de vie privée et chapelle. Dans les salles, on trouve les traces d’une cuisine et de lieux où étaient stockés les vivres en cas de siège. Ce donjon repose partiellement sur des murs maçonnés identifiés comme appartenant à l’ancien donjon de l’époque de Guillaume le Conquérant. Le second donjon date de la fin du XIIe siècle, élément également quadrangulaire, ses dimensions sont plus modestes et sert à agrandir l’espace habitable : c’est le petit donjon, ouvrage d’agrément plus que de défense. Le troisième donjon est bâti au début du XIIIe siècle sur un plan circulaire et destiné à un usage défensif. Le château est abandonné au XVIIe siècle. A la fin des années 2000, l’enceinte castrale sera restaurée. L’accès au site se fait par la place sur laquelle trône une imposante statue du bâtard devenu Roi.

Château Xe, XIIe, XIIIe s.






A2
Église, une voûte en bois magistrale
À voir : Ensemble remarquable de l'édifice...

L’édifice primitif est construit au XIe siècle, sous Guillaume le Conquérant et sera consacré en 1134. Les parties romanes de l’édifice actuel dont le mur sud de la nef, la tour lanterne et la façade occidentale datent de cette époque. L’église subit des dommages importants en 1204 et est remaniée dans le style gothique (mur nord de la nef et arcs-boutants). En 1417, c’est la guerre de Cent Ans qui provoque un nouveau remaniement au niveau du transept. Les chapelles sud et le porche sont édifiés à la fin du XVe siècle puis les chapelles nord au XVIe. En 1590, ce sont les guerres de Religion qui vont à nouveau endommager l’édifice notamment au niveau du chœur, du déambulatoire, des chapelles et de l’abside qui sont à nouveau reconstruits. En 1944, l’édifice sera très endommagé par les bombardements de la bataille de Normandie, il sera restauré dans les décennies suivantes.


A3
Église, un édifice dépourvu de clocher
À voir : Ensemble exceptionnel de l'édifice...

Une première église est édifiée au IXe siècle dans ce qui est, à l’époque, le premier foyer urbain de la ville. Un édifice roman la remplace au XIIe siècle, mais il sera détruit au cours du siège de la conquête de la Normandie en 1204. La reconstruction d’une nouvelle église dans le style gothique s’achève en 1240 mais elle subira à nouveau d’importants dégâts en 1417 pendant la guerre de Cent Ans. La nef est alors reconstruite de 1438 à 1450 et le chœur sera achevé en 1540 ainsi que l’édification de trois chapelles nord et d’un porche en 1545.

A4
Église

Située un peu en retrait du centre ville, l’édifice date des XIIe et XVIe siècles.

B1
Château : Une cour d'honneur pour un roi et des milliers d'enfants

La construction du château actuel est lancée en 1715 et durera jusqu’en 1730. Les travaux sont largement avancés lorsque le roi Louis XV y fait une courte étape lors d’un voyage dans la région. À la fin du XIXe, début du XXe siècle, d’importants travaux de rénovation et de modernisation sont réalisés. À l’extérieur, sont également entreprises d’importantes interventions de terrassement qui aboutissent à l’aspect actuel de la cour d’honneur. C’est à cette époque que sera ajoutée l’aile sud qui n’avait jamais été construite jusqu’alors. En 1926, c’est un nouveau propriétaire qui hérite du château, malheureusement celui-ci est tué en 1944 dans les camps de concentration nazis. C’est alors qu’en 1947, le groupe automobile Ford le rachète pour en faire une colonie de vacances des enfants du personnel. Le site accueillera ainsi de nombreux enfants jusqu’à la fin des années 1990. Devenu propriété du groupe PSA Peugeot Citroën, il est revendu en 2002 au petit-neveu du dernier propriétaire. La magnifique grille en fer du château date de l’époque de Louis XIV.








C1
Vestiges de l’abbaye : à partir de la porterie du XIIIe siècle, marcher sur les ruines enterrées pour accéder à la grange aux dîmes

L’abbaye cistercienne de femmes est fondée en 1127. Elle fit l’objet de vastes travaux au XVIIIe siècle, achevés malheureusement peu de temps avant la Révolution Française qui va faire tomber, en 1792, l’abbaye en tant que bien national. Petit à petit, les bâtiments sont détruits. Ne restent de cette période que la quasi totalité de ses murs longs de 2 kilomètres, la grange aux dîmes de la fin du XVIe siècle, le logis des moines des XIVe et XVIIIe siècles et la très rare porterie édifiée au XIIIe siècle. Celle-ci reste l’unique porte médiévale d’une abbaye cistercienne qui nous soit parvenue pratiquement dans son état d’origine en France. Faits rares, toutes les fondations notamment de l’ancienne église abbatiale sont toujours présentes sous la terre et les propriétaires actuels, qui ont engagés d’exceptionnels travaux de rénovation depuis 1976, notamment de la porterie qui était à l’état de ruines, ne désespèrent pas de les remettre à jour. La grange aux dîmes, disponible en salle de réception, est devenue un important lieu culturel où sont régulièrement organisés des expositions et des concerts.












C2
Chapelle, dans l’édifice qui revient de loin, passer la plaque funéraire et les traces de peintures murales pour atteindre les têtes de mort

La chapelle fut édifiée aux Xe et XIe siècles, la construction se poursuivant jusqu’au XIIIe siècle avec un profond remaniement au XVIIIe siècle. Elle a peut-être été le siège d’un prieuré. Au début des années 2000, l’édifice menace de s’effondrer et est à l’état de ruine, dépourvu de couverture et de charpente, un arrêté de péril est même pris en 2002. Grâce à la création d’une association de sauvegarde de l’édifice, des travaux de maçonnerie, taille de pierre, charpente et couverture sont entrepris en 2016. La petite chapelle est sauvée.










D1
Cascade et cours d’eau, un site sauvage créé, selon la légende, par le diable lui-même

La légende da Saint-Quentin et du diable...
La légende attribue ce site au diable lui-même.
Saint-Quentin s’étant retiré ici pour vivre sa vie d’ermite, il fit un pacte avec le diable : Si celui-ci parvenait à ouvrir une brèche pour apporter l’eau au village et à surmonter une épreuve, le Saint lui donnerait son âme. Le diable accepta. Après avoir ouvert une brèche avec sa queue, Saint Quentin le mit à l’épreuve de redonner sa blancheur à une peau de bête.
Mais le Saint fut plus malin que le diable : la peau de bête était une peau de bouc qu’il était impossible de rendre blanche et son âme fut sauvée.

D2
Église


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Chapelle
À voir : Chapelle et très anciennes pierres tombales...



E1
Chapelle, un véritable jeu de lumière à travers les tuiles de verre de la toiture
À voir : Charpente, toiture en tuiles de verre colorées, peintures et fresques murales contemporaines...















F1
Église, rencontre avec les impressionnants orants
À voir : Boiseries, statuaire et exceptionnels orant ou priants...













G1
Depuis l’ancienne église prieurale, longer le cours d’eau pour accéder à la grange aux dîmes
À voir : Ancienne église prieurale, sentier, impressionnante grange aux dîmes...








H1
Vestiges de l’abbaye, les ruines d’un passé prestigieux et les traces d’un exceptionnel savoir-faire des bâtisseurs du XIIe siècle
À voir : Ensemble du remarquable site...









I1
Église, un édifice monumental dans un petit bourg et son magnifique portail à colonnes sculptées
À voir : Portail à colonnes finement sculptées...












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