En 1980 le château est mis en vente. Michèle, la fille des derniers exploitants ayant occupé les lieux n’a que 19 ans. Elle qui aime autant « son » château dans lequel elle a grandi ne peut se résigner à partir. Au bout de cinq ans de mise en vente, elle réussit à décider ses parents à acheter l’édifice. Ceux-ci s’endettent lourdement, mais Michèle a la chance d’avoir des parents aimants au point de se lancer dans cette aventure qui apparaît pour beaucoup comme une folie. Le château conserve alors l’activité de ferme à vocation laitière, mais il faut des fonds pour réhabiliter l’édifice qui part en ruines. Michèle décide alors l’ouverture au public, dépose des dossiers de financement. Son enthousiasme, sa ténacité, son magnétisme et son charisme vont bientôt porter leurs fruits. Des associations, des fondations nationales lui donnent de l’argent pour commencer les travaux en 1986 et le château sera ouvert au public en 1987 accueillant de nombreuses manifestations, expositions, conférences, séminaires, repas de mariages et les incontournables Journées des plantes Franco-Britanniques.
On raconte sur le haut du mont qu’une chèvre "oubliée" était attachée au piquet devant la chapelle. Les gens du village, en bas, disaient: "même un loup serait fou de monter là-haut".
Pourtant, ce fut bien un loup qui prit pour cible notre petite chèvre. Apeurée, elle réussit à arracher son piquet et entra dans la chapelle par le portail. Traversant en courant l’ancienne église, elle ressortit par une petite porte sur le côté.
Par chance, son piquet s’accrocha à la porte qui la referma derrière elle. Le loup fut bloqué dans l’église et, faisant un tel vacarme, fut abattu par les habitants du village.
Il se raconte, dans un chuchotement tremblant, que depuis ce temps, un loup garou roderait dans la région à la recherche de quelques jolies filles.