Le calvaire en pierre aux abords de la chapelle date du XVIIe siècle. On raconte qu’un révolutionnaire voulut le renverser et le coucher à terre. Prenant appui sur un arbre voisin avec une corde, il ne réussi qu’à mutiler la pièce de pierre.
Brutalement l’homme fût atteint d’une maladie nerveuse se manifestant par un tremblement continuel de la tête et ceci, jusqu’à la fin de ses jours.
Une légende raconte que la petite église maintenant en ruine aurait été construite en l’honneur de Germain à la Rouelle, un saint Irlandais venu sur la côte par la mer sur une simple roue de char en guise de radeau depuis l’Irlande. Elle raconte aussi qu’il terrassa un gigantesque serpent mangeur d’enfants qui vivait dans une grotte située aux creux des falaises, tout près du petit édifice.
Avec les évangélistes représentés sur les fresques murales, une autre partie nous raconte une ancienne légende du pendu dépendu.
Elle met en scène un jeune pèlerin et ses parents sur les chemins vers Compostelle. La nuit tombe, ils décident de s’arrêter dans une auberge. La servante tente de séduire le fils qui, indifférent, repousse ses avances. Elle décide alors de se venger et, glisse dans les bagages du jeune homme une coupe d’argent de l’auberge.
Accusé de vol par la servante, la pièce d’argent est retrouvée dans la besace du jeune pèlerin. Le juge accourt et la sentence tombe : la pendaison immédiate. Résignés, tristes, mais résolus, les parents décident de continuer leur voyage vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Un mois plus tard, les parents repassent devant la potence et s’aperçoivent avec stupeur que leur fils est toujours vivant car Saint-Jacques lui a soutenu les pieds. Les parents vont alors chez le juge pour lui annoncer la nouvelle, mais le juge est prêt à passer à table avec ses invités.
Sur la broche rôtissent un coq et une poule. Incrédule, le juge leurs répond que leur fils est aussi vivant que les bêtes qui cuisent. A cet instant, le coq et la poule sortent de la broche, se recouvrent de leurs plumes et se mettent à chanter. Le juge ordonne la dépendaison du pendu.
La servante avouera sa supercherie et sera brûlée sur le bûcher. On peut apercevoir dans la chapelle les fresques qui racontent cette histoire. C’est la seule église en France à présenter de façon intégrale et en peintures cette légende qui accompagne depuis des siècles les chemins de Compostelle.