51  Manche Sud Est - Autour de MARIGNY-LE-LOZON

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A1

Après de violents combats dans la région en 1944, une petite route séparait les morts Allemands des Américains. Aujourd’hui ne restent que les dépouilles de 11.169 soldats Allemands

À voir : 11.169 tombes de soldats Allemands de 1944, bataille de Normandie...

Après le débarquement des alliés le 6 juin 1944, les Américains enterrent leurs morts ainsi que ceux des Allemands. Symbole de la dure réalité des combats dans la région, le cimetière Allemand et Américain se faisaient face de chaque côté de la petite route départementale. Le nombre de soldats Allemands tués était de 4.246. Le cimetière Américain dit "provisoire" compta jusqu’à 3.070 tombes. Après la guerre, les militaires Américains tués ont été transférés dans le Calvados et dans le Sud Manche ou aux États-Unis. À partir de 1957, le service d’exhumation et de ré-inhumation a pu retirer d’autres morts Allemands de nombreuses petites sépultures réparties dans la région pour les enterrer ici portant aujourd’hui le nombre total à 11.169 dépouilles dont certaines n’ont jamais été identifiées. Du cimetière Américain, situé de l’autre côté de la route, ne reste aujourd’hui qu’une pierre commémorative.

Cimetière militaire Allemand

Stèle de l'ancien cimetière Américain

B1

Ici, nous sommes au centre de la Manche

À voir : Table d'orientation du centre de la Manche...

Une table stèle symbolise le centre de la Manche. Établi en 2010, il fut déterminé à ce point du département par la chambre des géomètres experts.

Au centre de la Manche

B2

Église, depuis l’Ecce Homo, se rendre au céphalophore sans perdre la tête

Périodes : Origines inconnues, remanié XVe, XVIe, XVIIe siècles.
À voir : Mobilier, riche statuaire, légende...
Il est difficile de donner une date de construction à l’édifice mais les fenêtres datent de la fin du XVe ou XVIe siècles et la charpente de la nef date de 1659. Le chœur détruit en 1944 fut reconstruit quasiment à l’identique. De chaque côté du chœur se trouve un rang de stalles datant de la fin du XVIIIe siècle et provenant de l’abbaye de Coutances.

 Découvertes 
Le grand crucifix en chêne date du XVIIIe siècle. Sous la tour se trouve une Vierge à l’enfant en bois polychrome et une statue de Saint-Martin en évêque et le pauvre. Cette statue aurait été apportée dans l’église en 1637 pour conjurer le fléau de la peste et protéger les villageois. Saint-Martin dont la légende rapporte que ce soldat romain (ordonné ensuite prêtre à Poitiers) partagea son manteau avec un pauvre. Il est également représenté sur les vitraux récents et bénis en 1955. L’édifice abrite également un Ecce Homo. Cette statue de pierre probablement du XVe siècle représente le Christ couronné d’épines et siégeant sur un trône dérisoire, les mains et les pieds liés.

 Curiosités et légende 
Par hasard en 1976, dans le sol de l’église lors de l’installation du chauffage, est retrouvé un céphalophore représentant Saint-Clair tenant sa tête dans ses mains (Voir légende de Saint-Clair ci-dessous...)

La légende de la tête de Saint-Clair...

Voici l’histoire et la légende d’un saint très Normand pourtant né en Angleterre : Saint-Clair nait donc en Angleterre aux environs de l’an 845, dans une très noble famille proche de la famille royale. Son père, qui le destine à une brillante carrière décide également de lui imposer le mariage avec une femme de son choix. 
Devant cette obligation, Saint-Clair décide en 866 de fuir, accompagné de son meilleur ami et inséparable compagnon Cyrin. Il s’installe d’abord dans la région de Cherbourg, puis voyage de Donville-les-Bains, à Valognes, à Saint-Lô, à Vire, Carentan, et dans le Calvados au cœur du Pays d’Auge. 
Il est ordonné prêtre en 870. Il vit en ermite et tous ses déplacements semblent bien correspondre à une nécessité de fuir. Et en effet, car la femme qu’il a refusé d’épouser sur les ordres de son père est toujours furieuse de l’affront que Saint-Clair lui a posé. Il se sait menacé par elle. 
Cherchant toujours le lieu idéal où se cacher et disparaître, Saint-Clair finit enfin par s’installer dans le Vexin (Eure), au milieu d’un bois. Mais, mandatés par la jeune femme, deux assassins à gages finissent, en 884, par retrouver la trace de Saint-Clair qui sur les ordres de celle-ci et après quelques tortures, le décapitent en lui tranchant la tête. 
D’après la légende, il aurait alors amené sa tête jusqu’à une fontaine voisine qui, depuis ce jour serait devenue miraculeuse (Village de Saint-Clair-sur-Epte dans le Val-d’Oise).

Église
Nef
Crucifix en chêne XVIIIe s.
Vierge à l'enfant en bois polychrome
Ecce Homo XVe s.
Céphalophore, légende de Saint-Clair

C1

Église, un Saint invoqué contre les dépressions nerveuses et les frayeurs nocturnes des enfants

Périodes : XIIe, XIIIe siècles.
À voir : Sur les traces de Saint-Gilles...
La tour de l’église date du XIIe siècle, le reste de l’édifice du XIIIe siècle mais certainement sur les bases de l’église du XIIe siècle. Elle fut très restaurée après les destructions de 1944.

 Curiosités 
Une statue de Saint-Gilles y est vénérée. Le Saint y est invoqué pour la guérison des frayeurs nocturnes chez les enfants, les convulsions, les angoisses ou les dépressions nerveuses. Les pèlerins déposent au pied de la statue des linges, des photos, des peluches de l’enfant ou des lettres en témoignages de demandes, de foi et de gratitude. Le lieu attirait jadis de très nombreux pèlerins mais le Saint est toujours très invoqué.
Église XIIe, XIIIe s.
Nef
Choeur
Vénération à Saint-Gilles

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