50 Manche Sud Est - Autour de SAINT-LÔ

A1
Vestiges de l’abbaye, un des monastère les plus prospère de Normandie
À voir : L'ensemble exceptionnel du site...

Les plus anciennes traces de l’histoire de l’abbaye remontent au VIe siècle alors que la Gaule continue à se christianiser. Au IXe siècle, elle est soumise aux raids Vikings entraînant la destruction complète du monastère. En 1032, une charte édicte la fondation du nouveau monastère. Entre 1040 et 1070, les moines ayant obtenus différents biens et forêts défrichent autour du site qui fournira le bois pour la construction et la charpente. Des convois de pierres de Caen sont acheminés et, entre 1068 et 1072, l’abside à trois niveaux formant le chevet sera édifiée. Des travaux d’édification seront poursuivis durant les deux dernières décennies du XIe siècle. Elle atteint l’apogée de sa gloire au cours du XIIe siècle possédant jusqu’à quarante-huit paroisses et huit prieurés dont deux en Angleterre. En 1337, la guerre de Cent Ans va plonger le pays dans la misère aggravée par la peste. En 1516, l’abbaye est mise en commende, cela signifiant que l’abbé n’est plus nommé par la communauté de moines. Cela peut être un laïc, voir une personne nommée à l’extérieur de la communauté mais obtenant les bénéfices des revenus de l’abbaye alors que le pouvoir spirituel est confié à un prieur. Le monastère perd son indépendance et décline jusqu’à la mort de l’ultime abbé commendataire en 1788. Comme ailleurs, la Révolution va chasser les six derniers moines et le prieur encore présents. L’église et les bâtiments conventuels deviennent biens nationaux. Quatre ans plus tard, la plupart des bâtiments monastiques sont vendus à un artificier qui les démolit puis vend les pierres pour la construction de routes et de maisons. Les terres sont également vendues. Par la suite ce qui reste des bâtiments sera vendu comme ferme, ce qui permettra leur sauvegarde. En 1811, l’église devenue trop lourde d’entretien sera en partie abattue et devient église paroissiale. Classée aux monuments historiques en 1840 (un des premiers monuments en France), des travaux de restauration sont entrepris en 1840, 1938 puis en 1964, nous offrant les extraordinaires bâtiments actuels.

Vestiges de l'abbaye XIe s.









B1
Par le petit sentier, emportez vos oeufs jusqu'à la source du Saint, mais attention de ne pas en casser un si vous voulez être exhaussé
À voir : Parcours par le sentier jusqu'à la source, l'ensemble des aménagements du site et légende des oeufs...

Curiosités
La coutume veut que l'on dépose au pied de la statue de Saint-Clair des oeufs afin d'avoir du beau temps le jour de son mariage. Une tradition qui perdure puisque des gens viennent toujours en déposer de nos jours (photo 5).
La légende de Saint-Clair...
Saint-Clair est né en Angleterre aux environs de l'an 845, dans une très noble famille. Il est destiné à une brillante carrière mais il décide de fuir le mariage que son père veut lui imposer. Après avoir traversé la Manche, il s'installe en Normandie.
Ordonné prêtre en 870, il accomplit de nombreux miracles et prêche auprès de la population. Mais la femme que son père voulait qu'il épouse n'apprécie pas du tout d'avoir été éconduite de la sorte et mandate des tueurs pour lui "régler son compte". Il cherche à fuir la vindicte de cette femme qu'il a refusé, mais sa notoriété et sa réputation de sainteté vont le trahir.
Après un long périple de quinze années au travers de la Normandie, les tueurs finissent par retrouver la trace du jeune homme qui sera décapité. La légende raconte que Saint-Clair aurait alors amené sa tête jusqu'à une fontaine voisine, puis se rendit à l'église du lieu. Là, il s'est couché, marquant ainsi l'endroit de sa sépulture.
C'était le 4 novembre 884. Le culte du Saint se répand alors dans toute la Normandie : église et chapelles qui lui sont dédiées se comptent par dizaines. Son nom a aussi été donné à de nombreux lieux-dits, fontaines, hameaux, fermes...






B2
Dans l'église, les vitraux racontent la vie du Saint à la source
À voir : Légende de Saint-Clair, vitraux...

L'édifice est fondé au XIe siècle, mais il ne reste que peu de traces de cette période. Les lumineux vitraux modernes relatant la vie de Saint-Clair (source) ont été réalisés entre 1948 et 1953.







C1
Depuis le remarquable gisant de femme, rendez-vous à la grande fresque du baptême
À voir : Bas-relief, gisant, grande fresque murale peinte...

Curiosités et découvertes
L'église abrite un exceptionnel gisant de femme du XVIe siècle finement sculpté et comportant de nombreux détails remarquables. Dans le choeur, une grande fresque murale peinte représentant le baptême du Christ a été réalisée en 1952. La finesse des détails et l'expressivité des visages sont là aussi remarquables.








En Pratique...
Situation...

Ne partez pas sans votre Guide...

Aux Alentours...
Région de Grandcamp-Maisy
Région de Trévières
Région de Balleroy (En préparation)
Région de Condé-sur-Vire (En prép.)
Région de Marigny-le-Lozon
Téléchargez notre flyer et partagez-le...
