04  Calvados Nord Ouest - Région de TRÉVIÈRES

Toutes les Communes et Coordonnées GPS des sites présentés sont à retrouver dans nos books de Voyages
Pour ne rien manquer de nos prochaines Aventures en Normandie, abonnez-vous à nos Infos-Lettres

A1

Ancienne mine, un voyage émouvant dans les entrailles reconstituées de la terre

Périodes : XVIIIe, XIXe, XXe siècles.
À voir : Mine et ses installations d'époque, machines, matériel, galeries reconstituées...
C’est un paysan qui découvre par hasard des traces de houilles en 1741. Le premier puits ouvre en 1743. En 1749 fut installée une des première machine à vapeur utilisée en France pour l’épuisement de l’eau au fond de la mine. En 1844, on compte jusqu’à plus de 900 mineurs sur le site. La cheminée encore visible date de 1846. La fosse est fermée en 1864. Elle sera remise en service en 1940 par les troupes d’occupation Allemandes. En 1946, c’est 1.000 tonnes de charbon de qualité qui sont extraites du sous-sol. Elle ferme définitivement en 1949.

Ancienne mine de charbon 1743

Galeries souterraines reconstituées

A2

Chapelle des mineurs

Périodes : XIXe siècle.
À voir : L'ensemble du petit édifice et ses ambiances...
La chapelle actuelle a été construite au début du XIXe siècle. Auparavant, les mineurs se recueillaient dans un ancien bâtiment désaffecté de la mine auquel avait été ajouté une sacristie.
Chapelle des mineurs XIXe s.

A3

Grand moulin à eau et ferme... Meunier, tu dors ?

Périodes : XVIIIe siècle.
À voir : Remarquable ensemble immersif dans le passé d'une importante exploitation traditionnelle Normande...
Cet ensemble date du XVIIIe siècle. Le blé, l’orge et le sarrasin y étaient encore broyés jusqu’au XXe siècle. La ferme pour l’élevage, la culture, la fabrication de la crème Normande et du beurre est attenante au moulin.

 Curiosités 
En visitant cet exceptionnel ensemble, nous arrivons jusqu’à la chambre du meunier, mais surtout chut… Il dort encore !
Moulin et ferme XVIIIe s.
Meunier, tu dors ?

A4

Église, deux lavabos remarquables des XIe et XIIe siècles

Périodes : Origines XIe et XIIIe siècles.
À voir : L'ensemble de l'édifice, exceptionnels lavabos romans...
Les origines de l’édifice remontent aux XIe et XIIe siècles.

 Curiosités 
En 1979, durant des travaux de réfection, les maçons découvrent deux exceptionnels lavabos d'époque romane des XIe et XIIe siècles.
Église origines XIe, XIIe s.
Lavabos romans XIe, XIIe s.

A5

Église

Périodes : Origines XIXe siècle.
Elle est construite entre 1862 et 1865 en remplacement de l’ancienne église reconvertie en chapelle dans le cimetière.
Église 1862-1865

B1

Église, un édifice dans le mauvais sens

Périodes : XIIe siècle, reconstruit XIXe siècle.
À voir : L'ensemble de l'édifice, parties de construction romane...
Son clocher date du XIIe siècle. Le reste de l’édifice a été reconstruit à la fin du XIXe.

 Curiosités 
Lors de sa reconstruction au XIXe siècle, le bâtiment a été orienté chœur vers l’Ouest, qui est, d’ordinaire dans ce type d’édifice, orienté vers l’Est.
Église origine XIIe, reconstruction XIXe s.

B2

Un rare monument aux morts dont le visage est définitivement marqué par les combats de 1944

À voir : Rare monument aux morts représentant une femme, bataille de Normandie...
Ce monument au morts représente une femme ailée portant un casque Adrian, drapée dans une longue robe. 

 Bataille de Normandie 
La particularité  de cette statue est d’avoir été endommagée lors des combats du débarquement du 6 juin 1944. Une partie du visage a été emportée par un obus de Marine tiré depuis Omaha Beach, et qui l’avait couchée à terre. Le choix a été fait par la commune de ne pas faire réparer cette statue en souvenir des combats de 1944. A l'occasion du 60e anniversaire du Débarquement, en 1994, de nombreux vétérans Américains sont tombés sous le charme de cette statue. A tel point que la commune a été sollicitée pour la racheter. La statue a finalement été déboulonnée pour être copiée. Une oeuvre inaugurée en grande pompe le 23 octobre 2002, par le président des États-Unis, Georges W. Bush lui-même,à l'entrée du National D-Day memorial de Bedford, en Virginie. La statue d’origine trône depuis à nouveau, aux regards de tous, et symbolise les souffrances des Poilus autant que celles des GI’s du débarquement.
Monument aux morts défiguré par un obus

C1

Église, un poste d’observation pour les soldats Allemands

Périodes : XIIe et XIIIe siècles.
À voir : Construction romane, archivolte, modillons, chapiteaux...
D’origine romane des XIIe et XIIIe siècles, elle fut presque entièrement détruite lors du débarquement en juin 1944. Sa situation en faisait un poste d’observation idéal à sept soldats qui communiquaient les coordonnées de tirs aux batteries Allemandes sur la côte. Elle fut reconstruite dans son aspect d’origine de 1946 à 1951.
Église XIIe, XIIIe s.

C2

Batterie Allemande, des mitrailleuses meurtrières pour les premiers soldats Américains débarquant sur la plage au matin du 6 juin 1944

À voir : Panorama depuis les vestiges de la batterie Allemande, monuments, bataille de Normandie...
 Bataille de Normandie 
L’armement lourd et les 31 soldats Allemands dont disposait cette batterie furent particulièrement destructeurs et meurtriers entre 6h30 et 9h au matin du débarquement le 6 juin 1944. Progressivement les munitions s’épuisent et les contre-attaques de l’artillerie de marine, de l’infanterie et du génie neutralisent le site. Seuls 3 soldats Allemands arrivent à s’échapper. Une stèle rend hommage aux alliés tombés sur cette plage en contrebas.
Monuments et vestiges de la batterie Allemande

C3

Cimetière militaire Américain, rendez-vous en 2044 au milieu des 9.388 dépouilles héroïques

À voir : Un des plus importants cimetières militaires de Normandie et site de mémoire 1944...
Le cimetière a été officiellement inauguré en 1956 avec son mémorial en remplacement d’un premier cimetière provisoire établi à proximité dès le 8 juin 1944. Ce fut le premier cimetière militaire Américain de la Seconde Guerre Mondiale. 9.388 personnes reposent ici, dont 307 inconnus et 4 femmes, principalement décédés le jour du débarquement et dans les semaines suivantes. Les stèles de marbre blanc sont en forme de croix latine ou d’étoile de David. Lors de leurs visites, les proches et familles des disparus peuvent ramasser du sable de la plage en contrebas et l’appliquer sur les lettres gravées afin de leur donner un aspect doré.

 Rendez-vous en 2044 
Enterrée dans la pelouse, une capsule temporelle sauvegarde des journaux et des dépêches annonçant le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. La dalle de granit rose qui la protège comporte l’inscription "To be opened June 6, 2044". Une plaque de bronze est apposée au centre de la dalle, elle porte l’inscription : "In memory of General Dwight D. Eisenhower and the forces under his commad. This sealed capsule containing news reports of the June 6, 1944 Normandy landings is placed here by the newsmen who were here, June 6, 1969".
Cimetière militaire Américain, 9.388 tombes

D1

Plage, vestiges du port Mulberry, second port artificiel et monument, haut lieu de commémoration de juin 1944

À voir : Bord de mer, vestiges du débarquement et site de mémoire 1944, bataille de Normandie...
 Bataille de Normandie 
Ici également, les Anglais "emportent dans leurs bagages" un port artificiel chargé de faire transiter hommes, munitions et intendance après le débarquement. Mis en chantier dès le 7 juin 1944, il est opérationnel le 16 avant que la tempête survenant à partir du 19 et qui durera trois jours ne lui inflige d’importants dégâts. Après de sommaires réparations, il continua son service jusqu’en 1945 permettant l’acheminement de 600.000 soldats et 100.000 engins ainsi que le rapatriement vers l’Angleterre de 24.000 prisonniers Allemands et 43.000 blessés. Une passerelle formée d’éléments de voie flottante et longue de 130 mètres et toujours visible ici. Un monument touchant d’un soldat allié traînant d’une main un compagnon blessé ou peut-être déjà mort regroupe chaque année de nombreuses manifestations commémoratives. Tous les ans sont organisées des reconstitutions de campements militaires et des défilés de véhicules d’époque en ville et sur la plage.
Plages du débarquement
Passerelle du port artificiel d'Arromanches
Monument commémoratif
Commémoration du débarquement

E1

Monument commémoratif juin 1944, les voiles d’acier rendent hommage

À voir : Remarquable ensemble de sites de commémorations, bataille de Normandie...
Ce monument rend hommage aux 35.000 soldats alliés qui débarquèrent sur cette plage le 6 juin 1944, dont 3.000 seront blessés ou disparus le soir du D-Day. Ces voiles d’acier culminent à 9 mètres pour la plus haute. Divisé en trois sections sur une largeur de 15 mètres et un poids de 15 tonnes, chaque groupe constitué d’acier et d’inox évoque ceux qui sont tombés ici dans l’unité pour l’avenir. Au centre "Debout la liberté" célèbre le courage des hommes qui se lèvent pour affronter et vaincre la barbarie et le totalitarisme. A gauche "les ailes de la fraternité" commémorent l’engagement de ceux qui combattent pour l’établissement et le respect d’une égalité universelle des Droits de l’homme. A droite "les ailes de l’espoir" illustrent l’engagement de ceux qui aujourd’hui encore se battent pour la démocratie.
Monument commémoratif
Le monument et le "soldat"

F1

Plage, au pied des hautes falaises de 2 millions d’années

À voir : Site naturel protégé, panorama, bord de mer et falaises...
Dans un creux de la falaise, la plage nous accueille sur un site géologique protégé. L’eau coule partout, descend des falaises, serpente au milieu des rochers que la marée basse libère laissant apparaître un vertigineux spectacle.
Plage et falaises

F2

Église

Périodes : XIIIe siècle, modifiée XVe siècle.
Ses origines remontent au XIIIe siècle, la tour, la nef et le chœur ont été modifiés au XVe.
Église XIIIe, modifiée XVe s.

F3

Vestiges de la chapelle, un ancien lieu de pèlerinage

À voir : Vestiges de la chapelle en se promenant par les petits chemins de campagne...
Cette chapelle était l’objet de pèlerinages grâce à sa source toute proche qui était censée guérir des fièvres. L’édifice est en ruine depuis 1944 et a souffert, tout comme de nombreuses autres églises en bordure des côtes Normandes, des assauts du débarquement allié.
Vestiges de la chapelle

G1

Borne et chapelle de la victoire contre les Anglais après la Guerre de Cent Ans

Périodes : Chapelle XVe siècle, borne XIXe siècle.
À voir : Borne commémorative et chapelle seigneuriale...
La borne fut érigée en 1824. On peut y lire l’inscription suivante : ici le 15 avril 1450, les Anglais perdirent un grand nombre de leurs guerriers et furent forcés d’abandonner la Normandie, dont ils étaient maîtres depuis 1417. Elle est située près de la chapelle qui fut édifiée au XVe siècle par le comte de Clermont, un des vainqueurs de la bataille contre les Anglais, afin de commémorer la victoire et les victimes engendrées lors de ce combat qui mènera à la fin de la guerre de Cent Ans.
Borne de la victoire contre les Anglais 1824
Chapelle XVe s.

G2

Église

Périodes : Origines romanes, modifiée XVe siècle.
À voir : Traces de construction romane, modillons, archivolte...
L’édifice date du XVe siècle.
Église XVe s.
Modillons romans
Archivolte

H1

Une ferme-manoir typique de la région et des propriétaires passionnants mettant à disposition une salle de réception remarquable

Périodes : XVIe, XVIIe siècles.
À voir : Remarquable ferme/manoir typique du Bessin. À visiter quand les propriétaires ouvrent les portes du site...
Édifice à l’architecture typique du Bessin, ce manoir date des XVIe et XVIIe siècles. Pénétrer à l’intérieur, lorsque les propriétaires ouvrent les portes du domaine, est un beau voyage au cœur d’une exploitation agricole du XIXe siècle. De nombreuses surprises s’offrent aux visiteurs, comme le jardin d’herbes aromatiques dans la cuisine. Des trous dissimulés dans les murs ou les armoires afin de surveiller le porche d’entrée, donne à cet édifice l’apparence d’une ferme fortifiée. Le tout aboutit aux chais où étaient stockés les tonneaux de cidre, cette immense pièce semi-enterrée est transformée maintenant en magnifique salle de réception.
Ferme manoir XVIe, XVIIe s.
Ferme manoir XVIe, XVIIe s.
Trou de surveillance caché dans les boiseries
Cuisine et trous pour les herbes aromatiques

I1

Vestiges de l’Abbaye

Périodes : XIIe siècle.
À voir : L'ensemble des traces de la construction romane...
L’église est reconstruite au XIIe siècle sur deux anciens sanctuaires plus petits. Elle devient ensuite un prieuré. Deux saints y reposeraient. Des fouilles réalisées entre 1958 et 1961 ont montré qu’elle était construite sur les restes d’un imposant habitat gallo-romain.
Vestiges de l'abbaye XIIe s.
Modillons

J1

Anciens fours à chaux, un abri salutaire contre les bombardements en Juin 1944

À voir : Anciens fours à chaux ayant servis d'abris en 1944, bataille de Normandie...
Ici sont encore bien visibles les anciens fours à chaux.

 Bataille de Normandie 
Nous sommes en juin 1944. Depuis le débarquement le 6, les bombes alliées "pleuvent" sur le secteur afin de reprendre les grandes villes alentours. 42 personnes se réfugient dans les fours à chaux pour se protéger. La commune et le site seront libérés le 8 juin 1944. Une plaque rappelle ces événements.
Anciens fours à chaux

En Pratique...

Situation...

Ne partez pas sans votre Guide...

Toutes les communes et coordonnées GPS des sites présentés dans cette page sont  à retrouver dans nos Books de Voyages

Aux Alentours...

Téléchargez notre flyer et partagez-le...

À partager avec vos proches et vos amis sans modération...