40  Manche Nord Est - Autour de SAINTE-MÈRE-ÉGLISE

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A1

Plage du débarquement et monuments commémoratifs

À voir : Littoral, plages du débarquement, monuments, matériel, mémorial, bataille de Normandie...

 Bataille de Normandie 

Cette côte de la manche est essentiellement constituée de marais que les Allemands avaient volontairement maintenus inondés pour rendre plus difficile un débarquement qui n’était, initialement, pas prévu sur ces plages. Le nombre de barges et de chalans supplémentaires et disponibles permit de créer ce cinquième point d’attaque. Il sera précédé d’une opération aéroportée de nuit qui sera coûteuse en vies humaines. Le poids et l’encombrement des parachutes mèneront les alliés à leur perdition dans les marais inondés. Les monuments sont ici aussi particulièrement émouvants.

Plage du débarquement

Mémorial, matériel militaire...

A2

Château

Périodes : XVIe ou XVIIe siècle.
À voir : Château fortifié...

Édifié au XVIe et au début du XVIIe siècle, il fut l’un des châteaux les mieux construit et fortifié du pays. En cas de siège, ses souterrains et ses tours permettaient une excellente communication intérieure. A la Révolution Française, il fut transformé en maison d’arrêt où furent enfermés des centaines de prisonniers.

Château XVIe ou XVIIe s.

A3

Chapelle : la lumière raconte l’histoire du petit édifice

Périodes : XVIe siècle, reconstruite XXe siècle.
À voir : Chapelle et vitraux...
La première chapelle fut édifiée en l’an 900 par Vieul aux Epaules en remerciement pour avoir été sauvé du péril. Elle est reconstruite en ex-voto au XVIe siècle. 1944 marquera à nouveau son apparence, les bombardements réduisant la petite chapelle à l’état de ruines. Elle est à nouveau reconstruite en 1959 en conservant quelques traces du bâtiment précédent (portail et parties de contreforts).

 Curiosités 
Les vitraux racontent l’histoire de la petite chapelle. Sur le premier on peut lire : Sauvé de ce péril, il fit construire la chapelle où il fut baptisé. Le second relate le sauvetage des navigateurs Anglais qui, sauvés du naufrage, la reconstruisent au XVIe siècle en ex-voto. Le troisième rappelle le D-Day. En 1944, les Forces Françaises Libres prennent part au débarquement avec les troupes alliées (voir photos des vitraux).
Chapelle XVIe s., reconstruite 1959
Nef
Les vitraux racontent l'histoire de la chapelle

B1

Église, depuis le parachutiste accroché, chercher les baptisés retournés qui lèvent les bras

Périodes : XIe, XIIIe, XIVe siècles.
À voir : Édifice gothique, retable, maître-autel, statuaire, vitraux, fonts baptismaux...
L’édifice, dans un style gothique très pur date des premières années du XIIIe siècle. Le chœur et les deux petites chapelles datent vraisemblablement du XIVe siècle. Le transept est la partie la plus ancienne qui montre les seuls vestiges romans de l’église du XIe siècle. Les chapiteaux présentent de belles décorations. Le maître-autel et le retable sont du XVIIIe siècle.

 Découvertes 
Tout le monde connaît cette incroyable histoire de ce parachutiste resté accroché au clocher de l’église aux premières heures des attaques alliées pour libérer la France. Bien d’autres périrent cette nuit-là. Pour leur rendre hommage, deux vitraux commémorent cet instant : Le premier représente Saint-Michel archange, patron et protecteur des parachutistes, le second illustre la Vierge et des parachutistes. L’ancienne cuve baptismale a été retournée et sert maintenant de bénitier. Elle est ornée de bustes sculptés des baptisés sortant de l’eau vivifiante, les bras levés dans le geste antique de la prière.
Église XIe, XIIIe, XIVe s.
Parachutiste, symbole du 6 juin 1944
Nef
Choeur
Maître-autel et retable
Un des bas-côtés ou collatéral
Statuaire et chapelle latérale
Fonts baptismaux devenus bénitier

B2

Tous les ans, la ville accueille une des plus importantes reconstitutions d’un campement allié en juin 1944

À voir : Camp militaire 1944 reconstitué, matériel militaire, chars et véhicules d'époque...
Cette reconstitution met en scène les troupes Américaines en Normandie. Tentes, réfectoires, chars, jeeps, véhicules blindés anti-aériens, véhicules lourds du génie militaire, engins amphibies, matériels de démolition et de déminage, postes d’évacuation médicale sont présents et représentés.

 Découvertes 
Ces camps reconstitués emportent réellement dans l’ambiance des jours qui suivirent le débarquement après le 6 juin 1944. Outre les précisions historiques et les détails d’époque apportés avec soins par les passionnés, les collectionneurs et propriétaires de véhicules militaires, entrer dans ce camp apporte des sensations toutes particulières. Les vibrations des blindés en mouvements dégageant leurs fortes odeurs d’échappements et d’huile chaude, les sirènes des jeeps de la police militaire, les chenilles criantes et grinçantes des chars levant des nuages de poussière sur leur passage emportent réellement dans l’imprégnation immersive du D-Day. La thématique de l'année de mon passage voulait rendre hommage aux aumôniers ou aux prêtres alliés des armées Américaines, Britanniques et Canadiennes. Souvent négligés en raison de leur petit nombre, ces hommes, incroyablement courageux et qui ne pouvaient pas porter d’armes au combat ont subi le deuxième taux de perte le plus élevé de tous les groupes de la Seconde Guerre mondiale. Une émouvante reconstitution d’une chapelle était présente en l’honneur de ces hommes lors de cette édition.
* : Du fait d'une animation ponctuelle et la présence possible de personnes, les photos ne sont pas datées.
Reconstitution d'un campement allié de 1944

C1

Église : aux pieds des étranges chapiteaux romans, les bancs sont à jamais marqués par le sang des violents combats du 6 juin 1944

Périodes : XIe, XIIe, remaniée XVe siècles.
À voir : Construction romane, chapiteaux, statuaire, bataille de Normandie (les bancs marqués par le sang)...
L’église romane est construite aux XIe et XIIe siècles (dont elle garde des traces, notamment au niveau des chapiteaux), puis fut remaniée au XVe. La nef et le clocher sont restaurés au XVIIIe siècle. Elle abrite une nef à voûte de bois et des traces d’appareil en arête de poisson. On y trouve du mobilier de la fin du XVIe siècle et du début du XIXe, ainsi qu’une paire d’anges adorateurs en bois et des statues de Saint-Côme et Saint-Damien en bois polychrome, tous datant du XVIIIe siècle.

 Curiosités 
Des personnages et des visages étranges ou grotesques datant de l’époque romane ornent les chapiteaux de l’édifice.

 Bataille de Normandie 
Nous sommes dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Les premières opérations aéroportées du débarquement sont engagées. Un important parachutage de la 101e Airborn Américaine a lieu sur la commune et ses alentours. Éparpillés dans les champs et les marais inondés, bloqués par les haies de bocage, progressant à travers les petits chemins creux et les nombreux hameaux, les parachutistes se trouvent face à une féroce résistance Allemande, un ennemi obstiné et vicieux constitué d’un nombre important d’entre-eux qui étaient déjà des vétérans de combat. Le village passe plusieurs fois d’un camp à un autre. Les pertes côté Américain sont importantes. La décision est prise d’installer un poste de secours et de regrouper les blessés dans l’église. C’est alors que deux infirmiers parcourent les champs avec de petites remorques pour évacuer les blessés vers l’église. Au soir du 6 juin, les soldats Américains ne peuvent plus tenir le village qui est repris. C’est alors qu’un officier Allemand, ayant repéré la croix rouge sur la porte de l’église, arrive et demande aux deux infirmiers restés seuls avec les blessés, de s’occuper également de soldats Allemands. Les hommes sont soignés sur les bancs de bois ou à même le sol glacé de l’édifice, souffrant d’innombrables blessures allant de superficielles aux graves dommages abdominaux. Durant 72 heures, sans manger, sans dormir, les deux infirmiers vont recueillir et soigner 80 combattants de nationalité Américaine comme Allemande. Les bancs de bois conservent à jamais les traces du sang des combattants. Un monument commémoratif honore ces deux héros discrets qui ont contribué à écrire la grande histoire.
Église XIe, XIIe, XVe s.
Nef
Choeur
Chapiteaux romans
Dalle funéraire
Fonts baptismaux
Vitrail des parachutés en 1944
Sang des soldats soignés dans l'église en 1944
1er infirmier ayant soignés les blessés
2nd infirmier ayant soigné les blessés

D1

Depuis la croix de cimetière du XVe siècle, se rendre dans l’église où le Christ de l’apocalypse est à jamais gravé sur la chaux

Périodes : XIIe, XIIIe siècles, agrandie XIVe siècle.
À voir : Croix de cimetière, mobilier, exceptionnelles peintures murales...
L’église est construite à la toute fin du XIIe siècle ou début du XIIIe pour le chœur et la croisée des transepts, puis du milieu du XIIIe siècle pour la nef. Elle sera agrandie au XIVe siècle. La croix du cimetière date du XVe siècle.

 Découvertes 
À l’occasion de travaux de restauration du chœur en 2008, des peintures murales sont découvertes. Celles-ci sont du début du XIVe siècle et sont réalisées selon la technique de la demi-fresque. Les couleurs sont posées non pas sur un enduit mais sur un badigeon de chaux. Elles représentent le Christ de l’apocalypse entouré des symboles des quatre évangélistes et de six apôtres dont Saint-Thomas, Saint-Pierre, Saint-André et Saint-Paul. Dans le cimetière se trouve une magnifique croix du XVe siècle.
Église XIIe, XIIIe, XIVe s.
Croix de cimetière XVe s.
Choeur
Peintures murales XIVe s.

E1

Un des premiers châteaux de Normandie libéré au matin du 6 juin 1944

Périodes : XVIIe, XIXe siècles.
À voir : Château et parc floral aux essences exotiques, bataille de Normandie...
Cet édifice date des XVIIe et XIXe siècles. Après 1848 est entrepris l’aménagement d’un parc romantique avec des essences exotiques : palmiers, fougères, séquoias, conifères…

 Bataille de Normandie 
Le château était encore un poste de commandement Allemand dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Il fût l’un des premiers châteaux libérés de France après le débarquement sur les plages proches.
Château XVIIe, XIXe s.

E2

Église, dans le mur un bas-relief du XVe siècle

Périodes : XIe, XVe, XVIe siècles.
À voir : Ensemble de l'édifice, portail, statuaire, fonts baptismaux, bas-relief...
L’édifice date du XIe siècle pour sa partie romane. Il possède également des parties des XVe et XVIe siècles.

 Découvertes 
Des fonts baptismaux du XIVe siècle et un bas-relief du XVe siècle sont à découvrir. Il contient également une poutre de gloire ou perque de crucifix.
Église XIe, XVe, XVIe s.
Portail sculpté
Nef
Perque de crucifix ou poutre de gloire
Chapelle
Bas-relief XVe s.
Fonts baptismaux XIVe s.

F1

Un regard vers la mer à la pointe des marais

À voir : Parc naturel, marais, bord de mer et littoral, bataille de Normandie...
Le parc naturel couvre un territoire de 146.650 hectares dont 30.000 de zones humides constituées par les marais. Cette zone est fortement marquée par l’activité agricole. Cinq fleuves principaux alimentent les marais jusqu’à la mer de la Manche. Ils ont été profondément aménagés au XVIe siècle grâce à de gros travaux et des constructions de portes à flots permettant le pâturage des bêtes.

 Bataille de Normandie 
Inondés par l’armée Allemande en 1944, les marais seront un vrai piège pour les alliés lors des toutes premières opérations de parachutages du débarquement.
Parc naturel et bord de mer

F2

Église, une crypte souterraine sous les pieds de la Vierge à l’enfant assise non loin du gisant de la femme du Sir

Périodes : Origines romanes, reconstruite XVIIe siècle.
À voir : Chapiteaux, peintures murales, statuaire, gisant, maître-autel, retable, ex-voto marin...
D’origine romane, elle se compose d’une nef unique, d’un transept dont la croisée est surmontée d’une tour à toiture en bâtière. Le tout fut reconstruit au XVIIe siècle.

 Curiosités et découvertes 
L’édifice abrite sous le chœur une crypte redécouverte en 1944, elle est ornée de peintures murales du XIIIe siècle figurant la Vierge à l’enfant, des anges et des saints, le Christ crucifié et la vision de l’apocalypse sur la voûte. À l’intérieur de l’église on peut voir quelques traces de peintures murales, des chapiteaux ornés de motifs végétaux et d’animaux fantastiques ainsi qu’un ex-voto marin, une statue de Saint-Loup (évêque de Bayeux) réalisée au XIVe siècle, une Vierge à l’enfant assise du XVe siècle dont voici l’étrange histoire : on raconte que cette statue fut perdue par un navire et qu’elle aurait été trouvée sur la plage, dans la baie où, depuis, une cérémonie se tient chaque année. L’édifice contient également un gisant abritant la femme et l’enfant d’un Sir de la région.

*Note : 2022 était ma seconde visite à l’église. J’espérais pouvoir enfin accéder à la crypte. Malheureusement, la porte était encore une fois fermée même si une pancarte indique que la mairie décline toutes responsabilités en cas d’accidents.
Église origines romanes, reconstruite XVIIe s.
Nef
Chapiteaux
Vierge à l'enfant assise XVe s.
Choeur
Ex-voto marin
Maître-autel et retable
Traces de peintures murales
Gisante

G1

Église, la jeune musicienne triste abandonne son instrument sous le regard de la Vierge à l’enfant non loin de l’hommage au général de la deuxième DB

Périodes : Origines XIe, XIIe siècles.
À voir : Modillons, statuaire, vitraux...
L’édifice conserve quelques éléments d’architecture des XIe et XIIe siècles comme ses modillons amusants. Pendant l’occupation Allemande, d’avril 1942 à juin 1944, sa tour trapue abrita un poste d’observation pour surveiller la côte Est du Cotentin.

 Curiosités 
Elle abrite l’un des plus beaux lutrins en chêne du Cotentin ainsi qu’une statue de la Vierge à l’enfant du XVe siècle en albâtre. Deux vitraux rendent hommage aux soldats alliés de 1944 ainsi qu’au général Leclerc débarqué sur la plage à la tête de la seconde division blindée.
Église origines XIe, XIIe s.
Modillons romans
Choeur
Lutrin
Vierge à l'enfant XVe s.
Hommage aux soldats alliés de la 2ème DB...
...Et au Général Leclerc

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