37  Manche Nord Est
Région de FERMANVILLE

Toutes les Coordonnées GPS des sites présentés sont à retrouver dans Notre Carnet de Voyage.

 37-01  Église, un clocher tour d’apparence fortifié et des peintures sur la coque de bateau retournée

Périodes : Origines édifice XIIe ou XIIIe siècle, remanié XVIIe siècle.
À voir : Peintures murales et médaillons peints, voûte, statuaire...
Le premier édifice date du XIIe ou XIIIe siècle. Le bourg ayant pris une extension importante, "l’ancienne église" était devenue trop petite. Il fut décidé en 1651 d’élargir l’édifice visible de nos jours sur quelques rares éléments conservés de l’église primitive. Au delà de sa tour carrée, ce qui surprend une fois passé la porte, c’est la voûte en forme de coque de bateau retournée richement peinte et ornée de médaillons comportant des inscriptions, en haut les commandements de Dieu et en bas les commandements de l’église. Elles furent réalisées en 1924 après la perque de crucifix qui date de 1817 et le retable daté de 1824.

 Curiosités 
Sous le porche d’entrée se trouve une statue de Saint-Pierre assis. En face une inscription porte les noms des heureux bienfaiteurs ayant permis la construction du nouvel édifice et indique aux curieux que le choix de la voûte en coque de bateau retournée veut rappeler le symbole de la barque de Saint-Pierre, pêcheur sur le lac de Tibériade.

 37-02  Un ravissant et calme petit port d'échouage

À voir : Petit port, digues et jetées...
Ce port de pêche est entouré de paysages naturels magnifiques, avec des falaises escarpées et des criques bordées de plages de sable fin. Il est connu pour son atmosphère calme. Il abrite une poignée de bateaux de pêche et de plaisance. Les quais sont bordés de maisons traditionnelles, souvent avec des volets colorés, qui ajoutent au charme du lieu.

 37-03  Par le cap, découvrez l'ancien fort 

Périodes : Fort XIXe siècle.
À voir : Panorama et intérieurs du fort...
Le fort est construit à partir de 1801 à la demande de Napoléon Bonaparte afin de protéger la vaste rade de Cherbourg en mettant les navires à l’abris de son artillerie. Semi-circulaire, cette batterie d’un diamètre de 35 mètres était équipée de deux bouches à feu et constituait avec onze autres postes, les défenses des côtes du Cotentin contre la marine Britannique. Plusieurs fois remanié mais jamais achevé, il perd son rôle défensif à la fin du XIXe siècle et se retrouve transformé en résidence. Depuis le fort s’offre un panorama sur la côte aboutissant au phare du Cap.

 37-04  Par le sentier des douaniers, rejoignez le phare depuis le fort

À voir : Panorama, sentier littoral, cap et phare...
Ce sentier est idéal pour les amoureux de nature et d'histoire. Marcher sur ce sentier, c'est profiter des magnifiques paysages, mais aussi s'imprégner de l'histoire militaire de la région. La marche est généralement facile, mais la partie près des falaises peut être plus escarpée.

 37-05  Moulin à farine, plongez au cœur de la vie rurale du XIXe siècle dans les pas de la meunière poétesse   NEW2025 

Périodes : XVIIIe siècle.
À voir : Ancien moulin et ses mécanismes, vergers, patrimoine autour de la meunerie et la vie rurale du Cotentin au XIXe siècle...

Le Moulin est un site patrimonial restauré et datant du XVIIIe siècle. Son histoire est marquée par la poétesse locale Marie Ravenel (1811-1893), qui y a vécu durant sa jeunesse, inspirant ses œuvres par le Val de Saire. Après avoir cessé son activité de meunerie en 1935, le moulin est resté longtemps à l'abandon avant d'être racheté et entièrement rénové à partir de 1999 par la collectivité.


 Découvertes 
Aujourd'hui, il fonctionne comme un écomusée vivant. La visite permet de découvrir le mécanisme de meunerie authentique, la grande roue à eau et la production de farine sur meule de pierre. Le site plonge également les visiteurs dans la vie rurale Normande du XIXe siècle grâce à l'exposition "Intérieur Normand" et à la reconstitution d'une salle de classe des années 1950. Des démonstrations de cuisson de pain au four à bois et des ateliers animent régulièrement ce lieu d'histoire et de savoir-faire traditionnel.

 37-06  Passez les sous-bois jusqu'à la source pour rencontrer l'orfèvre et le ministre d'un roi à la culotte à l'envers devenu Saint   NEW2025 

À voir : promenade en sous-bois, source et sa statue...
La fontaine est un lieu de pèlerinage discret et chargé d'histoire. Elle tire son nom de Saint Éloi de Noyon (VIIe siècle), orfèvre de renom devenu ministre du roi Dagobert puis évêque, qui dédia la fin de sa vie aux plus démunis. C'est avant tout pour ses vertus curatives que cette source est célèbre dans la Manche. La tradition populaire lui attribue en effet le pouvoir de soigner les maladies de peau, notamment l'eczéma et les abcès. Pendant des siècles, les habitants venaient y tremper du linge pour le passer sur le visage des malades. La fontaine est ornée d'une statue du saint que les dévots entourent de rubans en signe d'honneur et de demande de guérison. L'accès à la fontaine se fait par une petite promenade dans les sous-bois, ajoutant au caractère paisible et intemporel de ce lieu de dévotion.

La légende de Saint-Eloi et le miracle du maréchal-ferrant

Éloi, né vers 588, commença sa vie comme un orfèvre si doué que sa réputation parvint à la cour. Le roi Clotaire II lui confia une commande colossale : utiliser une grande quantité d'or pour fabriquer son trône. Éloi travailla avec une telle probité et un tel génie qu'il réussit à réaliser deux trônes avec la matière première destinée à un seul ! 
Stupéfait par son honnêteté et son habileté, le roi l'accueillit à la cour. Éloi devint un conseiller puissant, puis le trésorier de Dagobert Ier (celui-là même dont la chanson raconte qu'il mettait sa culotte à l'envers). Le saint usait de sa fortune et de son influence pour racheter des esclaves et fonder des monastères avant de devenir finalement évêque de Noyon en 641.
Cependant, la légende qui a le plus marqué les esprits est celle qui fait d'Éloi le saint patron des forgerons et des maréchaux-ferrants.
On raconte qu'Éloi, devenu le plus grand artisan de son temps, était rempli d'un orgueil démesuré, allant jusqu'à inscrire sur sa forge : « Éloi. Maître sur tous. »
Un jour, un humble compagnon de passage s'arrêta et demanda de l'embauche. 
Éloi, condescendant, lui confia la tâche impossible de ferrer un cheval si rétif qu'il faisait trembler la forge.
L'inconnu, loin de se laisser démonter, fit le signe de la croix sur la jambe du cheval. Puis, au lieu de lutter, il brandit son couteau et, d'un geste sec, trancha la patte de l'animal. 
L'effroi saisit la foule, qui crut à de la barbarie. Mais le compagnon, avec une sérénité déconcertante, porta le membre coupé sur l'enclume, le ferrant avec une précision surhumaine.
Son ouvrage terminé, il s'approcha du cheval. Il remit alors la patte, parfaitement ferrée, à sa place. Le membre se ressouda instantanément, sans laisser la moindre trace de sang. Le cheval s'éloigna, ferré à neuf et parfaitement calme.
Face à ce miracle, Éloi comprit. Ce n'était pas un simple forgeron qui se tenait devant lui, mais le Christ lui-même, venu lui donner une leçon d'humilité. Cet événement marqua la conversion d'Éloi, qui délaissa l'orgueil pour devenir le Saint Éloi vénéré, protecteur des forgerons et des bêtes.

 37-07  Église, pendant que le diable souffre, une orante prie sur le tombeau de la femme du seigneur

Périodes : XVIIe, XVIIIe siècles.
À voir : Mobilier, statuaire, statue funéraire, remarquable orante...
L’église est construite entre le XVIIe et XVIIIe siècle.

 Curiosités 
L’église abrite une étonnante statue de Saint-Michel tuant le diable (dragon). Le visage de celui-ci semble terrassé par la peur et la douleur. De l’autre côté de l’édifice se trouve une exceptionnelle statue funéraire datant de 1634 représentant une femme agenouillée devant un pupitre et en situation de prière : une orante. Cette sculpture en calcaire mesure 1,25 mètre de long. Le tombeau est celui de l’épouse d’un ancien seigneur du village. À admirer : l’exceptionnelle finesse des sculptures notamment des vêtements et de la chevelure de la femme.

 37-08  Allée couverte, l’un des plus complets monuments mégalithiques de la Manche

Périodes : Néolithique.
À voir : Ancienne sépulture de dimensions impressionnantes...
Ce monument néolithique est plus vraisemblablement une ancienne sépulture qu’une allée couverte, même si aucun ossement n’y a été découvert. Ces dimensions sont impressionnantes : 16 mètres de long pour une hauteur d’un mètre et sa largeur interne inférieure à un mètre. Son sol est dallé. À l’origine, un tumulus pourrait l’avoir recouvert. Les sept pierres qui le recouvrent mesurent entre 1,80 m et 2,80 mètres de long pour une épaisseur de 40 à 60 centimètres. Chacune d’elle pèse plusieurs tonnes et nul ne sait par quels moyens elles ont pu être mises en place.

En Pratique...

Situation...

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