74 Orne Sud Est - Autour de BELLÊME

A1
Sous les tours fortifiées, ne "ramenez pas votre grain de sel" ou gare à Mortegriffe
À voir : Ville close et fortifiée, maisons traditionnelles du perche, tours et portes d'entrée des fortifications, légende...

Curiosités
La Porte Saint-Sauveur est la porte d'entrée ouest de l'ancienne ville, datant du XVe siècle. Elle abritait autrefois une herse et une salle des gardes, transformée par la suite en grenier à sel. Le sel a malheureusement rongé la pierre au fil du temps, la rendant aujourd'hui un monument menacé.





La légende de la sorcière Mortegriffe...
Dans la forêt toute proche du village fortifié, là où les vieux chênes murmurent des histoires oubliées et où la brume danse sur les étangs, une légende sombre et fascinante persiste : celle de Mortegriffe.
On dit que jadis, cette sorcière maléfique jetait son ombre sinistre sur les paisibles hameaux et les fermes isolées. Son nom seul, évocateur de ténèbres et de griffes acérées, suffisait à figer le sang dans les veines des paysans.
Mortegriffe maniait des pouvoirs terrifiants. Ses sorts pouvaient faire pourrir les récoltes, condamnant les familles à la famine, ou frapper le bétail d'une étrange maladie qui le consumait. Les mères veillaient anxieusement sur leurs enfants, craignant qu'un sortilège sournois ne transforme leur joie en une tristesse incurable.
La sorcière aimait aussi se jouer des esprits, créant des illusions trompeuses pour égarer ceux qui s'aventuraient trop près de son repaire mystérieux, dissimulé au plus profond de la forêt. Sa simple présence promettait la désolation, une ombre funeste planant sur le destin des gens du village.
Mais, comme toute noirceur, celle de Mortegriffe devait prendre fin. Les villageois, poussés par un désespoir teinté de courage, parvinrent à la démasquer et à la capturer. La légende raconte qu'elle fut brûlée sur un bûcher, ses pouvoirs maléfiques consumés par les flammes purificatrices. Pour s'assurer que son ombre ne revienne jamais hanter la région, ses cendres furent dispersées ou enterrées en un lieu secret de la forêt, à jamais scellé aux regards des hommes.
A2
Église, depuis les peintures murales, rendez-vous au majestueux retable
À voir : Ensemble du remarquable site, peintures murales, maître-autel, retable, statuaire...






B1
Ancien prieuré, marchez dans les pas des moines pour vivre une immersion dans la vie rurale et locale
À voir : Ensemble du remarquable site, église, logis des moines et du prieur, salles voûtées, écomusée, légendes...

Le logis du prieur du XVIe siècle abrite des cheminées dont le décor est tout à fait unique. Ces cheminées sont dites historiées, ce qui signifie qu'elles ne sont pas seulement décoratives, mais qu'elles racontent des histoires ou représentent des scènes. On y trouve notamment des sculptures d'animaux fantastiques, de personnages mythologiques ou même de scènes de la vie quotidienne.
La légende de Sainte-Gauburge...
En ce temps lointain du VIIIe siècle, une princesse Anglo-saxonne nommée Gauburge, au cœur aussi pur que l'or, fuyait les tumultes de sa patrie. Guidée par le destin, elle arriva dans ces contrées verdoyantes du Perche, mais y découvrit un peuple accablé par une peur ancestrale.
Un serpent gigantesque, dont les écailles scintillaient comme des milliers de rubis et dont le souffle portait la terreur, ravageait les fermes et les vies. Nul chevalier, nul guerrier, n'avait pu vaincre cette bête maléfique qui semait la désolation.
Mais Gauburge, armée de sa seule foi, ne craignit point. S'agenouillant sur la terre humide, elle éleva ses prières vers les cieux, des mots d'une telle pureté qu'ils traversèrent les feuillages les plus denses. Le monstre, attiré par cette lumière inattendue, s'approcha, ses yeux cruels fixant la princesse. Pourtant, la force de la foi de Gauburge était si grande que le serpent, paralysé, s'immobilisa. Ses écailles perdirent leur éclat sinistre, et sa fureur s'éteignit comme une flamme au vent. La bête, vaincue non par le fer, mais par la grâce, se retira à jamais, libérant le Perche de son emprise.
On raconte que le prieuré aurait été érigé sur ce lieu, en souvenir de ce miracle.
La légende du trésor des moines et des âmes damnées...
Au cœur du Perche, le Prieuré se dresse, sentinelle figée d’un passé lointain. Jadis, des moines y vivaient, non seulement reclus et pieux, mais gardiens d’un trésor inestimable, si éblouissant qu'il aurait pu racheter des royaumes. Une fortune amassée siècle après siècle, reflet d'une dévotion sans borne.
Mais les ombres de la guerre, le fracas des épées et les flammes dévorantes des pillages s'abattirent sur la région. Les moines, le cœur déchiré, ne purent se résoudre à abandonner leur richesse au sacrilège. Dans un acte désespéré, ils l'ensevelirent, non sans y apposer une malédiction terrible, un serment de protection éternelle.
Depuis ce jour funeste, les nuits sans lune voient surgir des spectres diaphanes. Les âmes damnées des moines gardiens errent encore, prisonnières de leur vœu, leurs gémissements portés par le vent glacial. Quiconque ose s’approcher de l'endroit où repose le trésor maudit sent une poigne glacée lui étreindre le cœur, un avertissement spectral. Le secret est scellé, le trésor maudit, et les moines, pour l'éternité, veillent sur leur linceul de pierre.
















B2
Église, tentez votre chance pour accéder au tombeau
À voir : Portail roman et groupe sculpté...

L'édifice comporte des éléments de construction datant principalement du XIIe, XVe et XVIIe siècles. Un de ses attraits majeurs est son portail, qui présente des archivoltes sculptées.
Découvertes
L'église abrite une Mise au Tombeau du Christ, une sculpture en terre cuite polychrome (Malheureusement fermée lors de mon passage).

C1
Église, descendez au XVIe siècle
À voir : Ensemble de l'édifice, statuaire, vitraux, chapelle et ses peintures murales...

Découvertes
En 1976, des travaux importants ont révélé des trésors cachés. Le sol du clocher a été déblayé, mettant au jour une chapelle et six statues en pierre et terre cuite du XVIe siècle, ainsi que des peintures murales datant de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, cependant très endommagées. Elles représenteraient Saint-Christophe et des scènes figuratives.
Curiosités
Un élément unique est la présence de portraits de "poilus" de la Première Guerre mondiale intégrés aux vitraux du XXe siècle.












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