01  Calvados Nord Ouest
Région de DOUVRES-LA-DÉLIVRANDE

Toutes les Communes et Coordonnées GPS des sites présentés sont à retrouver dans nos books de Voyages

A1

Plage, port de pêche et de plaisance, écluses, une activité maritime importante avant un embarquement vers l'Angleterre

À voir : Bord de mer, plage, estuaire, espaces naturels, port de pêche et de plaisance, écluses et sas du canal de Caen à la mer... 

C’est depuis une très grande plage de sable que vous verrez les ferries emporter vers le Royaume-Uni plus d’un million de passagers par an. Également important port de plaisance avec plus de 650 anneaux, vous pourrez longer, depuis le phare, le canal reliant la capitale bas-Normande.

Ciel d'hiver au bout de la jetée

Entrée du port de plaisance
Ciel menaçant d'hiver

A2

Phare, le gardien  de l'estuaire qui prévient les habitants lors de la marée montante

Périodes : XXe siècle.
À voir : Hauteur 38 mètres...
Construit en granit en 1905, il mesure 38 mètres de haut. Il vous faudra parcourir les 171 marches pour accéder à l’optique visible à 16 miles à la ronde.

 Découvertes 
Depuis 2005, le phare informe les habitants de l’évolution de la marée par un éclairage. Il est éclairé en bleu à marée montante et en blanc à marée descendante.
Entrée des écluses
Phare 1905 - 38 mètres de haut
Portée 16 miles nautiques

A3

Panorama de la pointe ; au bout de la dune fossile, une haute tour d’observation permet d’admirer la vie dans l’estuaire

À voir : Panorama sur l'estuaire et le petit port, dune et espaces naturels, faune et flore...
C’est une dune fossile, c’est à dire qu’elle ne se déplace plus et ne reçoit plus de sable. Les vases de l’estuaire proposant une faune abondante, de nombreuses espèces d’oiseaux sont ainsi observables. 

 Curiosités 
Au bout de la pointe une haute tour d’observation en bois permet de découvrir le panorama sur l’estuaire.
Tour d'observation depuis la dune

A4

Grange aux dîmes et église ; la gardienne romane des âmes et des êtres abrite un remarquable statuaire sous ses ex-voto

Périodes : Grange aux dîmes Xe, XIe siècles. Église XIIe, XIVe, restaurée XIXe siècles.
À voir : Construction romane, archivolte, abside, modillons, statuaire, ex-voto marins...
Les bâtiments de l’ancienne grange aux dîmes datent des Xe et XIe siècles. Jusqu’à la Révolution, la population était redevable de la dîme, un impôt représentant environ un dixième des récoltes et des troupeaux qui étaient entreposés dans ce bâtiment. Placée au cœur du bourg, l’église romane fut construite avant 1150 mais l’ensemble a subi des restaurations importantes à la fin du XIXe siècle. Elle conserve de nombreuses traces de la période de construction romane, telle que ses modillons et son archivolte. Elle joua aussi bien un rôle d’édifice religieux que défensif et de protection de la population. Fortifiée au XIVe, le clocher servit de phare et de point stratégique de surveillance de la mer grâce à une petite lucarne aménagée au dessus de l’abside.

 Découvertes 
Elle abrite un remarquable statuaire et de nombreux ex-voto marins.
Grange aux dîmes Xe et XIe., église XIIe, XIVe s.
Modillons romans
Archivolte romane
Nef
Abside
Marques du temps sur le pavage
On nous observe !!!
Ex-voto marins

A5

Monument du 6 juin 1944, un hommage au commando Kieffer et aux soldats Français du débarquement

À voir : Hommage au commando Kieffer et aux 177 Français intégrés au bataillon...
Sur la plage se situe le monument commémorant le débarquement allié en Normandie. 

 Bataille de Normandie 
Le commando Kieffer débarqua le 6 juin 1944 sur ces plages Normandes. 177 Français intégraient ce bataillon et furent les seuls représentants de la France à débarquer sur les plages, puis dans les combats qui ont suivi en Normandie. 10 d'entre-eux furent tués le jour même puis 10 autres lors des jours suivants. Seuls 24 hommes terminèrent la campagne de Normandie sans avoir été blessés, après 78 jour de déploiement alors qu'ils ne devaient initialement combattre que 3 ou 4 jours. Oubliés pour des raisons politiques, le général de Gaulle pensant que le débarquement était un événement allié et pas Français, les survivants ne recevront la Légion d'honneur que soixante ans plus tard.
Monument commémoratif du 6 juin 1944

B1

Jetée et plage, un endroit idéal pour jouer entre ombre et lumière

Périodes : Reconstruite sur la plage au XXe siècle.
À voir : Bord de mer, plage et jetée...
Provenant d’une autre cité de bord de mer, elle fut remontée ici en 1971. Un endroit atypique et plein de charme pour tous les romantiques et les amoureux.
Jetée en bois sur la plage

Une petite histoire de ce village Normand...

Nous sommes en septembre 1899 et, dans la ville, le maire de l’époque est bien connu pour être près de ses sous et vigilant aux bons comptes de la commune.
Depuis longtemps les partisans des bains de mer et les habitants lui demandent une pompe à eau douce et des lieux d’aisances comme on les appelaient alors (on dirait aujourd’hui des toilettes publiques).
Mais le maire s’entête en répondant :
- "pour l’eau, vous trouvez qu’y en a pas assez dans la mer, et pour l’second cas, eh ben ma porte s’ra toujours ouverte et chacun peut y v’nir librement déposer son petit colis. Mon potager vous en remerciera bien, c’est un moyen économique pour n’avoir point d’engrais à acheter".

C1

Château, un lieu chargé de douloureux secrets et de petites histoires pour la victoire de la bataille de Normandie

Périodes : XVIIIe siècle.
À voir : Châteaux, chapelle et parc, bataille de Normandie...
Il fut construit entre 1765 et 1785. De problèmes financiers en reventes, il devient en 1927 la propriété du conseil départemental du Calvados. Il y installe le 27 octobre de cette même année une maternité et une pouponnière tenues par des religieuses qui y accueillent des jeunes femmes en difficulté ou des filles mères avant et après l’accouchement qui peuvent même y abandonner leur enfant. il accueillera des enfants de l’assistance publique jusqu’à la fin des années 1970.

 Bataille de Normandie 
Dès l’été 1940 la directrice de la maternité participe activement à la résistance. Elle fournit aux alliés des renseignements sur les troupes Allemandes. La maternité est une couverture idéale pour couvrir les allers et venues des résistants dans le château protégé par sa grande croix rouge et blanche peinte sur le toit. Aviateurs alliés et jeunes réfractaires au service du travail obligatoire y trouveront refuge. La discrétion du lieu permet également d’y cacher un poste émetteur radio pour le maquis et d’y faire transiter les fugitifs mais également les armes pour la résistance.
Château 1765-1785
Chapelle
Le grand escalier

C2

Église, un mélange de styles et d'époques

Périodes : XIIe,  XVIe siècles
Elle date de la seconde moitié du XIIe siècle notamment pour son chœur et du XVIe  pour la nef.
Église XIIe s, XVIe s.

C3

Canal et pont, un site stratégique parmi les premiers libérés de France dans la nuit du 5 au 6 juin 1944

Périodes : Canal : XIXe siècle. Pont : XXe siècle (toujours visible au musée), remplacé à l'identique...
À voir : Site stratégique durant les premières heures du débarquement, bataille de Normandie...
Le canal ouvert à la navigation est inauguré en 1857 par Napoléon III et permet de rejoindre la capitale Bas-Normande. Passant au pied du château, il est enjambé par un grand pont métallique qui a marqué les premières heures des combats de la bataille de Normandie. Initialement construit en 1935, il fut remplacé à l’identique en 1994. Régulièrement, des navires et vieux gréements passent ici pour remonter vers la capitale Bas-Normande. Lors des commémorations du débarquement du 6 juin 1944, il est fréquent que la patrouille de France rende hommage aux alliés en volant au dessus de l’ouvrage avec leur célèbre panache de fumée bleu, blanc, rouge.

 Bataille de Normandie 
Le pont représentait un objectif stratégique : détruit il aurait privé les ravitaillements des divisions alliées parachutées sur les côtes à l’est ; resté aux mains des Allemands, il aurait permit une contre-attaque des chars d’assaut vers les plages. Afin d’être le plus silencieux possible, ce sont trois planeurs dont un embarque le major Howard (stèle près du site) qui se dirigent vers le pont. A 00h16 dans la nuit du 5 au 6 juin le premier planeur se pose à seulement 47 mètres du pont sans éveiller la garde des soldats Allemands suivi des deux autres planeurs. Emportant chacun une trentaine d’hommes, l’opération est une réussite non sans faire la première victime de cette terrible et longue bataille qui s’annonçait. Pendant cette opération, Herbert Denham Brotheridge fut le premier soldat allié mort au combat sur le sol de Normandie. Il est enterré à quelques kilomètres d’ici.
Pont du canal : un objectif stratégique en 1944
Monument aux planeurs du débarquement
Hommage de la patrouille de France...
...Au dessus du pont

D1

Château

Périodes : XVIIe, XVIIIe siècles...
Au cœur du village, les chemins mènent à travers l’activité agricole avec la mer en toile de fond. Deux châteaux se trouvent sur la commune. Le premier a été construit en 1685, les ailes rajoutées au début du XVIIIe siècle offrent une symétrie rigoureuse de l’ensemble. A travers la grille forgée on aperçoit le corps de logis, les communs ainsi que les latrines curieusement adossées à la chapelle du XVIIIe siècle.
Château 1685, XVIIIe s.

D2

Château et son colombier, une kommandantur Allemande durant la guerre

Périodes : XVIIe, XVIIIe siècles...
La construction du second château date du XVIIe siècle et les communs remontent au XVIIIe siècle. Les troupes Allemandes en avaient fait leur kommandantur. Il fut une cible pour le débarquement qui n’épargna que les parties communes. Il fut reconstruit après la guerre. On peut encore y apercevoir, au milieu des arbres, un colombier cylindrique composé de 800 trous de boulins.
Château XVIIe, XVIIIe s.
Ancien colombier (800 trous de boulins)

D3

Église : attention, d'après la légende, une sorcière ou un esprit maléfique a contaminé l’eau du puits dans le cimetière

Périodes : XIIe, XVIIIe siècles.
À voir : Clocher roman et ensemble de l'édfice, légende du puît...
L’édifice est construit au XIIe siècle ainsi que son magnifique clocher roman même si la flèche est une reconstruction de 1725. L’église a été reconstruite en grande partie au XIXe siècle.

La légende du puits empoisonné...

Une légende raconte que le puits se trouvant dans le cimetière aurait été empoisonné par une sorcière ou un esprit maléfique. Il est plus probable que la pollution de l’eau soit due aux tombes voisines. Il est aujourd’hui condamné mais toujours visible (dernière photo).

Église XIIe, reconstruction XIXe s.
Nef et fonts baptismaux
Choeur
Le puits "empoisonné" par une sorcière

E1

Église, malgré une pluie de feu en 1944, elle dresse toujours fièrement sa magnifique tour lanterne

Périodes : (XIIe), XIIIe siècle.
À voir : Nef, transept, choeur, tour lanterne...
L’époque de début de construction pourrait dater du XIIe siècle, même si les éléments manquent pour le déterminer avec précision mais certainement du XIIIe siècle. À la croisée du transept, la tour lanterne est un élément remarquable de l’édifice. A l’image de nombreux autres édifices de la région, elle fut endommagée par les opérations du 6 juin 1944, et restaurée en 1968.
Église XIIe, XIIIe s.
Nef
Tour lanterne à la croisée des transepts
Bas-côté ou collatéral
Chaire

F1

Les confessionnaux de la plage, un lieu discret témoin d’amours secrètes

À voir : Bord de mer, plage et excavations des falaises, légende...
Âgée de 163 millions d’années, la falaise mangée par la mer, le vent et le sable abrite de curieuses cavités. Les vagues frappent, percent, fendent la roche fragile, en creusant et en sculptant ces étranges petites grottes. La falaise longue de 2 kilomètres et haute de 8 mètres menace, des blocs de roches fragilisés s’en détachent régulièrement. Il est également prudent de connaître les horaires et les coefficients de la marée haute.

Les confessionnaux secrets...

On raconte qu’autrefois, les confessionnaux étaient des lieux si discrets (d’ou leur nom), que les rendez-vous galants qui devaient être gardés secrets, se prenaient ici, à l’abri des roches silencieuses.

Les "confessionnaux" sur la plage

F2

Église, un édifice qui affiche clairement ses différentes époques de construction

Périodes : XIe, XIVe, XVe siècles, remaniée XIXe siècle.
À voir : Architecture, époques de construction, statuaire...
Les premières pierres de l’édifice sont posées au XIe siècle sur un ancien sanctuaire du IVe siècle. L’architecture est aussi diverse que les époques de construction. Le clocher date également du XIe siècle. Le chœur est érigé au XIVe et XVe siècles puis remanié au XIXe. La nef primitive est détruite durant les guerres de Religion, une nouvelle sera édifiée en 1703, puis une autre ajoutée entre 1903 et 1906, l’initiale devenant trop petite pour accueillir une population estivale croissante.

 Curiosités 
Durant la guerre de Cent Ans, le clocher se verra habillé d’une plate-forme de guet.
Église XIe, XIVe, XVe, remaniée XIXe s.
Nef

G1

Église, les modillons intriguent par leurs représentations d’animaux, d’hommes en étranges situations, voir en positions obscènes. Quel est le plus surprenant ?

Périodes : XIIe siècle.
À voir : Architecture et construction romane, archivolte, modillons, maître-autel et retable XVIIIe siècle...
L’édifice roman est construit au XIIe siècle. En 1364, il est transformé en forteresse jusqu’à la guerre de Cent Ans. Il abrite un ensemble maître-autel et retable du XVIIIe siècle.

 Curiosités 
Datant de la période de construction romane, un certain nombre de modillons, parfois intrigants, représentent des animaux, des personnages dans des situations et des positions surprenantes, voir obscènes.
Église XIIe s.
Archivolte romane
Modillons étranges...
...ou grotesques
Nef
Chaire à prêcher
Chapiteau
Vierge à l'enfant
Dalle funéraire

G2

Église, des traces d’appareil en "arête-de-poisson"

Périodes : XIe, XVIIe, XIXe siècles.
À voir : Traces de construction romane en "arête-de-poisson", statuaire...
L’église est construite au XIe siècle, un clocher-mur a été ajouté au XVIIe siècle, puis remplacé au XIXe siècle par l’actuel clocher-porche réalisé en style néo-roman. Les boiseries datent du XVIIIe siècle. On peut apercevoir depuis l’intérieur de l’édifice les murs construits en appareil dit "d'arête de poisson".
Église XIe, XVIIe, XIXe s.
Nef
Choeur
Appareillage en "arête de poisson"
Vierge à l'enfant

H1

Église, depuis le panneau d’énigmes proposées par la ville, chercher les réponses jusqu’aux modillons grotesques et obscènes

Périodes : XIe, XIIe, XIIIe et XIVe siècles.
À voir : Construction romane, archivolte, modillons, tympan, Vierge à l'enfant, fonts baptismaux...
L’édifice roman est construit aux XIe et XIVe siècles. Le clocher a été construit au XIIe siècle et la nef à la fin du XIIIe siècle. 

 Découvertes et curiosités 
Il abrite une statue de la Vierge à l’enfant du XVIIe siècle, les fonts baptismaux sont des XVIIe et XVIIIe siècles. Cet édifice présente également de surprenants modillons (têtes d’animaux, êtres bizarres, en positions surprenantes ou obscènes…). Il offre également une magnifique porte romane très élégamment ornée dont le tympan porte l’agneau symbole du Christ. Celui-ci, avec notamment le clocher, fait l’objet de l’une des énigmes proposées par la ville sur un petit panneau à l’entrée du cimetière… A chacun de se laisser prendre par son esprit d’enquêteur.
Église XIe, XIIe, XIIIe, XIVe s.
Modillons romans grotesques...
...ou obscènes
Archivolte romane et tympan (agneau)
Nef
Choeur
Fonts baptismaux XVIIe, XVIIIe s.
Tympan
Vierge à l'enfant XVIIe s.

I1

Vestiges de la batterie Allemande, un important site autonome et un poste de commandement en relation permanente avec le Général basé à Caen

À voir : Le remarquable ensemble du site...
Comportant 18 emplacements souterrains et construit dès 1942, ce site était un poste de commandement des défenses côtières. Une soixantaine de soldats Allemands vivaient dans des blockhaus enterrés et recouverts de 2 mètres de béton. Certains possédaient des coupoles blindées et des tobrouks équipés de mitrailleuses pour la défense (voir photos). Tous ces postes étaient reliés par un très important réseau de  tranchées enterrées reliant les différentes salles (pc de commandement, transmission, radio ainsi que la salle des repas et de repos…). Le site pouvait fonctionner en totale autonomie : groupe électrogène, système de ventilation, chauffage central, réserve importante en eau, cuisines et stock de nourriture conséquent. L’importance de la batterie fut sous-estimée par les alliés pour le jour du débarquement. Elle ne fut difficilement prise que le 7 juin au matin.

 Bataille de Normandie 
Au matin du 6 juin 1944, le Général de brigade ordonna à son "Piper" personnel de sonner de la cornemuse alors que les commandos débarquaient sur les plages. Une stèle commémore ce moment. Depuis peu, les vestiges de la batterie accueillent, autour des commémorations du débarquement du 6 juin, des véhicules militaires dans le cadre d’un campement reconstitué. Tout est fait pour créer une réelle immersion en 1944 ; matériel, tentes, costumes, musiques… Il faut absolument se rendre sur place pour vivre cet instant : le bruit des puissants moteurs, les grincements des mécaniques, l’odeur de l’huile chaude, du « parfum » des sièges en cuir des véhicules… Les propriétaires de Jeeps, camions, voitures anciennes, prennent volontiers le temps de raconter l’histoire du véhicule et leurs petits instants de vie sur le campement avec une passion communicative.

Note : En raison de la présence de personnes, les photos du campement reconstitué ne sont pas datées.
Vestiges d'une batterie Allemande
Camp 1944 reconstitué

J1

Église, un édifice qui abrite un très joli retable

Périodes : XIe, XIIe, XIIIe siècles.
À voir : Ensemble maître-autel et retable XVIIe siècle...
Elle date du XIe siècle. Le clocher est du XIIe siècle et le chœur du XIIIe siècle.

 Découvertes  
L’église abrite un ensemble maître-autelretable et des statues du XVIIe siècle.
Église XIe, XIIe, XIIIe s.
Choeur
Maître-autel, retable et statues XVIIe s.

K1

Église et ses peintures murales, chercher l’arbre de Jessé

Périodes : XIIe, XVe siècles.
À voir : Remarquables peintures murales, engoulants ou rageurs...
L’édifice date du XIIe siècle. Le chœur a été allongé au XVe siècle.

 Découvertes  
Entre 1886 et 1889 seront entrepris la réalisation de peintures murales et au plafond du chœur afin de décorer l’intérieur de l’édifice. On peut y voir  un motif de l’arbre de Jessé et le baptême du Christ ainsi que d’impressionnants engoulants ou rageurs.
Église XIIe, XVe s.
Nef
Peintures murales 1886-1889
Engoulants ou rageurs

L1

Vestiges de l’église en "arête-de-poisson" au pied de la fresque de Saint-Ouen

Périodes : XIIe, XVe siècles.
À voir : Construction dite en "arête-de-poisson", fresques, ancien cimetière...
L’édifice date du XIIe siècle. Le chœur a été allongé au XVe siècle.

 Découvertes  
L’origine de l’édifice remonte au VIIIe alors construit avec la technique dite "en arête-de-poisson", mais il fut détruit au IXe siècle lors de grands raids Normands. Reconstruit au XIe siècle après la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant en 1066, c’est au XIIIe siècle que l’église subit de nouvelles modifications dans le style gothique. Des fresques représentant Saint-Ouen (ancien évêque de Rouen de 640 à 680 et auquel on accorde la réalisation de miracles après sa mort), sont peintes dans le chœur au XIVe siècle. Le lieu se transforme en temple de 1557 à 1577, il sera à nouveau alloué au culte Catholique mais les pratiquants, trop peu nombreux obligent à abandonner l’utilisation de l’édifice. Des fouilles réalisées en 1929 et 1970 permirent de découvrir des vestiges mérovingiens auprès du site.
Vestiges de l'église XIe, XIIe, XIIIe, XVe s.
Construction en "arête-de-poisson"

M1

Dolmen et tumulus, sur les traces de l’enfant à la canine en pendentif depuis les chambres sépulcrales

Périodes : 3900-3700 avant Jésus-Christ.
À voir : Vestiges du tumulus et chambres funéraires...
Daté des années 3900-3700 avant notre ère, ce tumulus d’un diamètre de 24 mètres renfermait deux chambres sépulcrales. La plus grande, de forme rectangulaire de 5 mètres par 3 mètres, est constituée de murets en plaquette et était entièrement recouverte de très grandes pierres appelées tables de couverture. Elle est précédée d’un long couloir d’une dizaine de mètres de longueur. On y a retrouvé les restes d’au moins huit individus. La seconde chambre, plus petite, en forme de poire et mesurant 5 mètres par 5 mètres, est uniquement délimitée par des murets en plaquettes de pierre. Elle pourrait avoir été construite indépendamment du cairn principal ou postérieurement à celui-ci en recreusant dans le tumulus qui, à l’origine, mesurait également plusieurs mètres de hauteur. Cette petite chambre abritait le corps d’un enfant portant une canine perforée en pendentif. Sous le cairn et le monument funéraire, des fouilles ont révélé les traces d’un habitat préexistant d’une maison de 15 mètres de longueur sur 7 mètres de largeur et qui était elle-même entourée par plusieurs constructions domestiques. L’ensemble a été daté de 4400 avant Jésus-Christ.
Tumulus -3900/3700 avant notre ère
Chambre sépulcrale

M2

Depuis la source et le lavoir, suivre le cours d’eau jusqu’aux pieds de la Vierge

Périodes : XIXe siècle.
À voir : Source, espaces naturels, cours d'eau, rocher à la Vierge, légende...
Le petit cours d’eau, à l’eau si limpide, si fraîche et si claire prend sa source ici. Passant sous des petites passerelles de bois invitant à la promenade, il serpente jusqu’aux pieds de Notre-Dame. Cette statue de la Vierge fut élevée au XIXe siècle au milieu de l’ancien marais de la commune.

La légende de la Vierge des marais...

Sur les bords du petit cours d’eau, d’ordinaire si calme, on raconte qu'un vacher s’occupait de son troupeau lorsqu’un orage d’une rare violence éclata brutalement. Alimenté par des pluies torrentielles, la rivière devenait menaçante pour lui et ses animaux et allait bientôt les engloutir lorsque la Vierge Marie serait apparue et les aurait sauvés.
Le rocher à la Vierge sera élevé peu de temps après.

Cours d'eau et Vierge des Marais
Vierge des Marais XIXe s.

M3

Église, un site excentré du village conservant d’anciennes pierres tombales

Périodes : Origines XIIe siècle.
À voir : Ancien cimetière, art roman, modillons...
L’édifice roman fortifié date du début du XIIe siècle. Il conserve de beaux modillons ainsi que des fenêtres à colonnettes. La partie supérieure de la tour surmontée d’un toit pyramidal à quatre pans est beaucoup plus moderne. Située sur une hauteur, l’église fut un point stratégique durant la guerre de Cent Ans

 Curiosités 
L’édifice est excentré de la commune. A l’origine, le village entourait l’église, mais la peste dissémine la population. Les habitants fuient le cœur du bourg pour se déplacer dans un vallon plus loin. 
Église XIIe s.

O1

Ancien colombier

Périodes : XVIe siècle.
À voir : En pierre de Caen...
Construit au XVIe siècle en pierre de Caen, il était dressé dans l’enceinte de l’ancien château. Les colombiers, parachevant la construction des manoirs et des châteaux et exprimant la richesse des propriétaires, furent la cible d’importantes destructions en Normandie. En effet, les révolutionnaires de 1789 se sont attaqués à ces symboles seigneuriaux, la construction de ces édifices relevant du privilège.
Ancien colombier XVIe s.

O2

Église, quelques traces de construction en "arête-de-poisson"

Périodes : XIe et XIVe siècles.
À voir : Traces de construction en "arête-de-poisson" et modillons de l'époque romane...
L’édifice date des XIe et XIVe siècles. Elle conserve quelques modillons de cette période ainsi qu'une partie de la maçonnerie en "arête-de-poisson".
Église XIe, XIVe s.
Modillons romans
Quelques traces d'appareil en "arête-de-poisson"

P1

Église, un remarquable porche et clocher roman et une magnifique abside

Périodes : XIe, XIIe siècles.
À voir : Porche roman, abside...
Elle fut édifiée au XIe siècle, en particulier le porche roman, et au XIIe siècle. Comme beaucoup d’église de la région, elle subit le feu en ces jours de juin 44 et le clocher a été détruit mais reconstruit à l’identique.
Église XIe, XIIe s.
Modillons de l'abside

En Pratique...

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