48  Manche Sud Ouest - Autour de AVRANCHES

Le donjon est probablement construit au commencement du XI^e siècle sur les traces d’un ancien édifice romain. Subsistent du château la tour (le donjon s’est effondré en 1848), quelques murs que l’on retrouve également dans les petites ruelles de la ville ainsi que le grand doyenné construit entre les XII^e, XV^e et XVIII^e siècles. Le château abrite un musée particulièrement émouvant en plaçant les manuscrits médiévaux dans leur contexte historique. Découverte de la calligraphie, de l’enluminure et de 1.000 ans de travail de copistes de moines. Puis vous pénétrerez dans une pièce où le contrôle de l’humidité et de la température surprennent pour admirer une sélection d’œuvres empruntées à la bibliothèque regroupant plus de 14.000 ouvrages. L’ancien palais épiscopal date lui des XIV^e et XV^e siècles.

Vestiges du château XI^e, XII^e, XV^e, XVIII^e s.

Elle remplace une autre église du même nom mais devenue trop petite, nécessitant d’importants travaux et située en dehors de la ville. La construction de l’édifice actuel dans un style néo-gothique fut décidée vers 1855, mais la première pierre fut posée en 1863. D’un financement difficile au vu de la taille de l’édifice, les travaux prennent du temps. Émaillés d’événements parfois tragiques, comme la chute d’un maçon de 27 ans depuis la rosace, et la Première Guerre mondiale, qui va mobiliser toute la main d’oeuvre. Elle est terminée en 1937 par l’achèvement de la seconde tour mais un incendie dû aux bombardements de la ville en 1944 endommage très sérieusement l’édifice. Des travaux sont à nouveau nécessaires et l’église sera à nouveau ouverte au culte en 1962.

L’édifice actuel est reconstruit en 1688. Les années passant, des réparations deviennent indispensables dans les années 1825-1834, couverture et clocher étant dans un piteux état. Entre 1843 et 1852 on reconstruit les murs de la nef, du chœur et du transept. Ce sont des travaux longs et onéreux et la construction de l’autre église accapare une grande partie des fonds disponibles engendrant des retards importants. Les travaux ne recommenceront qu’en 1892 pour se terminer en 1898. Elle attire chaque année de nombreux visiteurs grâce à "son trésor" et à la relique de Saint-Aubert (malheureusement fermée lors de mon passage).

Ce cap offre un point de vue remarquable sur la baie du Mont-Saint-Michel abritant une faune et une flore exceptionnelles. Un incontournable reste le phénomène du mascaret lors des marées dont le coefficient est supérieur à 90. Sa vague peut atteindre 20 à 70cm de haut.

La dîme était un impôt consistant à donner un dixième de toutes récoltes à l’église. L’évêque avait en charge la répartition des biens entre lui-même, les prêtres, l’entretien des lieux de cultes et les pauvres. Elle est maintenant la salle des fêtes du village. D’origine romane, l’église est en partie refaite au XVIII^e et XIX^e siècles.

Tout commence avec Guillaume le Conquérant qui, peu de temps avant sa mort en 1087, confie ce fief à l’abbaye Saint-Etienne de Caen. Au XII^e siècle, les religieux établissent ici un prieuré composé d’une chapelle et d’un manoir. Fin du XIV^e siècle, les frères repartent à Caen et laissent à un fermier le soin de recevoir les revenus. Les bâtiments sont négligés et tombent en ruine et ceci jusqu’à la Révolution où l’ensemble est vendu comme bien national à un particulier qui le transforme en ferme agricole. Aujourd’hui bien privé d’habitation, les propriétaires laissent la visite possible de la chapelle à laquelle ils ont su conserver son émouvante simplicité et son caractère.

Le château, tel qu’il se présente aujourd’hui a été construit entre 1608 et 1635. En 1922, le parc du château est occupé par une distillerie qui sera rasée en 1987, après l’achat de l’édifice par la commune, qui à partir de 1996 aménage le site, ouvre le parc. L’édifice abrite un escalier monumental, deux imposantes cheminées richement décorées, un plafond à la française et un plafond à l’Italienne typique de l’art Renaissance.

L’édifice est composé de deux parties. Le clocher est un vestige d’une première église du XVIII^e siècle. La nef et le chœur sont mis en chantier en 1860.

Consacrée en 1157, elle remplace un sanctuaire primitif. En 1356, lors de la guerre de Cent Ans, les Anglais brûlent l’église, puis elle est pillée par les Huguenots pendant les guerres de Religion en 1562. La flèche de pierre est détruite par la foudre au XVI^e siècle. A la fin du XVII^e, l’édifice est en très mauvais état. Il sera restauré au XVIII^e.