09  Calvados Nord Est - Région de HONFLEUR

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A1

Port, lieutenance, quais et ruelles, une étape touristique, maritime, historique et patrimoniale incontournable

Périodes : XVIIe, XVIIIe siècles.
À voir : Vieux bassin, lieutenance, maisons en encorbellement et ardoises le long des quais, ruelles anciennes...
Le bassin actuel a été construit sur les ordres de Colbert en 1681. Il remplace un ancien havre d’échouage trop petit. Une quarantaine de maisons datées des XVIIe et XVIIIe siècles et classées aux monuments historiques, bordent les quais. Beaucoup de façades sont bâties en encorbellement et recouvertes d’ardoises. La lieutenance fait partie des derniers vestiges des fortifications de la ville. Le bâtiment était le logement du lieutenant du roi. Vieux-gréements et bateaux de pêche traditionnels animent régulièrement la vie des bassins et du port.

 Découvertes 
Les petites ruelles partant du bassin méritent le détour pour découvrir d’autres trésors cachés. Le port accueille régulièrement des répliques de voiliers anciens.

 Curiosités 
Un buste à la mémoire de Samuel de Champlain a été apposé en 1983 sur un mur de la lieutenance afin de célébrer le 400ème anniversaire du départ de celui-ci sur son bateau "Le Don de Dieu" depuis le port pour fonder Québec. Il s’agit en fait d’un bronze créé pour le salon d’honneur du paquebot transatlantique "Champlain" lancé en 1932 et qui sera coulé au large de la Rochelle en 1940. Ce buste sera récupéré par des plongeurs dans les années 70 et offert à la ville.

Vieux quais et bassins 1681

Vieux gréement à quai
Lieutenance
À la mémoire de Samuel de Champlain
Maisons des bords de quais XVIIe, XVIIIe s.
Ruelles de la vieille ville un soir d'hiver

A2

Pont de Normandie, à découvrir, à observer, à admirer, à franchir

Périodes : XXe siècle.
Ce pont est intimement lié au développement des activités de l’estuaire de la Seine, notamment grâce aux transports fluviaux actifs sur les bords du fleuve jusqu’à Rouen. Dans les années 1980, se multiplie également le transport routier, et la liaison vers Le Havre impose un détour par le pont de Tancarville. Il est donc nécessaire de construire un ouvrage permettant de rejoindre la ville océane plus rapidement. Il permet ainsi de relier les deux rives en 10 minutes au lieu de 40 minutes précédemment. Les premières études sont réalisées en 1987 et le chantier démarre le 11 mai 1990. Il est mis en service au cours de l’hiver 1995. Sa longueur totale est de 2.141 mètres, supporté par 184 haubans. Les deux pylônes en Y inversé mesurent 214,77 mètres de haut et pèsent 20.000 tonnes chacun. Le tablier est situé à une soixantaine de mètres au dessus du fleuve permettant le passage de navires de grandes tailles et les grands voiliers.

 Curiosités 
Du fait de la rotondité de la terre les pylônes sont espacés de deux à trois centimètres de plus à leur sommet qu’à leur base.
Pont de Normandie depuis les marais

A3

Jardin des personnalités

À voir : Contient les bustes des personnalités du patrimoine historique et culturel de la ville...
Situé à l’écart du centre ville en bord de Seine et sur une ancienne vasière de l’estuaire, ce jardin propose une promenade-découverte parmi les bustes des acteurs et des personnalités du patrimoine historique et culturel de la ville. A travers les allées qui sillonnent le jardin, vous pourrez croiser Eugène Boudin, Claude Monet, Erik Satie, Alphonse Allais, Charles Baudelaire, Samuel de Champlain, Françoise Sagan, Michel Serrault et bien d’autres parmi les peintres, les artistes, les navigateurs, les personnages historiques qui ont façonné la riche histoire de la ville.
Vue depuis les hauteurs de la ville

A4

Église, un des rares édifices en France construit essentiellement en bois et dont la voûte ressemble à une coque de bateau retournée

Périodes : XVe, XVIe siècles.
À voir : Édifice presque intégralement construit en bois, statuaire, ex-voto marins...
L'édifice a la particularité, très rare en France, d'être construit essentiellement en bois. La première nef, à gauche, est la partie la plus ancienne, datant de la seconde moitié du XVe siècle, construite aussitôt après la Guerre de Cent Ans. Elle a été bâtie sur le modèle d'une halle de marché. Le clocher a ensuite été érigé à bonne distance de la nef pour éviter que les paroissiens présents dans l'édifice ne soient la proie des flammes. En effet, le clocher attire la foudre en raison de son élévation et de sa haute position à flanc de colline. La seconde nef est ajoutée au XVIe siècle. Elle est de forme plus arrondie que la première. Les deux nefs sont encadrées par des bas-côtés également voûtés en bois.

 Curiosités 
Réalisée par les fameux "maîtres de hache" des chantiers navals de la ville, la première nef du XVe siècle offre une voûte en bois ressemblant à la coque retournée d'un bateau. Toutes les pièces de bois réalisées par ces artisans de la mer ont été travaillées sans avoir recours à la scie comme dans les constructions traditionnelles des bateaux de l'époque. Les poutres utilisées pour la réalisation des piliers de la nef et des bas-côté sont de longueurs inégales car on ne disposait pas de suffisamment de tronc de chêne de bonne longueur. Ainsi, certains des ces piliers ont une assise en pierre, plus ou moins haute et d'autres, aucune. L'édifice abrite quelques remarquables statues et des ex-voto de bateaux.
Nef droite XVIe s.
Nef gauche XVe s. construite par les artisans...
...des chantiers navals (en forme de bateau)
Ex-voto de bateau
Un des bas-côtés

B1

Depuis les panoramas sur les boucles et l’estuaire de la Seine, la chapelle abrite de nombreux ex-voto marins et des plaques de reconnaissance

Périodes : XVIIe siècles.
À voir : Panoramas, architecture, carillon, plaques, ex-voto et maquettes de bateaux...
Deux panoramas offrent un point de vue sur l’estuaire de la Seine et la ville. La chapelle primitive fût fondée avant 1023 par Richard II duc de Normandie pour accomplir un vœu fait lors d’une tempête dans laquelle il faillit périr, mais un éboulement de la falaise emporta l’édifice. L’église actuelle est érigée entre 1600 et 1615 par les bourgeois et les marins du port. Ses murs sont recouverts de plaques, d’ex-voto et de maquettes de bateaux.

 Curiosités 

À l’extérieur se trouve un carillon de 24 cloches construit entre 1992 et 1999. Sur chaque cloche est gravé un petit extrait de la bible.

Panorama sur l'estuaire de la Seine
Carillon 24 cloches 1992-1999
Chapelle des marins 1600-1615
Plaques et ex-voto
Maquettes de bateaux

C1

Dans le petit bourg, l’église abrite un saint qui se fait piquer

Périodes : Quelques traces du XIe, XIIIe, XIVe siècles.
À voir : Architecture, statuaire et légende du Saint piqué...
L’église comporte quelques rares traces du XIe siècle, mais l’ensemble de l’édifice dont la tour carrée datent du XIIIe et XIVe siècle.

 Curiosités 

L’église possède une chapelle latérale dans la base de la tour du clocher, abritant un autel et une statue d’un saint que l’on invoquait pour guérir les maladies de peau tel que le zona et les brûlures. La coutume voulait que l’on pique des épingles sur la statue à l’endroit correspondant à la douleur. Ces épingles sont toujours visibles aujourd’hui. De plus la fontaine, située non loin de l’église aurait, elle aussi, des vertus apaisantes pour la peau. Les gens y descendaient ensuite pour tremper un linge et mouiller la zone malade.

Église XIIIe, XIVe s.
Chaire à prêcher
La légende du Saint piqué
Choeur
Jeanne d'Arc

D1

Manoir : une tour de guet pour un riche armateur

Périodes : XVe siècle.
À voir : Architecture, histoire du lieu...
Ce manoir date du XVe siècle. Ses murs sont composés de pierres calcaire et de silex. Dominant l'estuaire de la Seine, il a été construit par une famille d'armateurs qui tiraient une partie importante de leur richesse du négoce maritime. À cette époque, on trouvait autour de celui-ci une ferme avec four à pain, pommeraie, pressoir, écuries, greniers à foin… La tour qui surplombe l'édifice était un guettoir permettant à la famille de voir l'estuaire et le retour des bateaux. De cette tour, on pouvait accéder à toutes les pièces du manoir ; elle est un symbole de puissance du maître des lieux. 
Manoir XVe s.

D2

Dans l’église du village, comme dans d’autres édifices Normands, les morts décharnés surgissent devant les seigneurs pour les mettre en garde

Périodes : XIIIe siècle.
À voir : Fresques et peintures murales...
L’édifice date du XIIIe siècle.

 Curiosités 
Les traces d’une fresque peinte ont été retrouvées en 1957 sous une couche de badigeon. Elles sont datées entre 1450 et 1480. Elles racontent la légende dit des trois morts et des trois vifs, ceux-ci sont des jeunes hommes plein d’orgueil issus de puissantes familles royales, ducales et comtales. Ils rentrent de la chasse. Dieu, voulant les avertir, fait brusquement surgir trois morts décharnés devant eux. Les trois vivants sont pétrifiés. Les morts s’adressent alors aux trois seigneurs en les exhortant à se repentir : "Tel je fus comme tu es, et tel que je suis tu seras. Richesse, honneur et pouvoir seront dépourvus de valeur au moment de votre trépas". Puis les morts laissent les vivants pâles et apeurés.
Église XIIIe s.
Au bout de la nef
Choeur
Peintures murales 1450/1480...
...Légende des trois morts et des trois Vifs
Saint-Martin

E1

En bords de Seine, une ravissante chapelle sous le lierre

Périodes : XIIe siècle.
À voir : L'ensemble du site et son clocher en bâtière...
Elle est construite au XIIe siècle avec un clocher en bâtière.
Chapelle XIIe s.
Nef

F1

Les torchères dans l’église sont à fuir pour ne pas attraper la peste

Périodes : XIIIe, XIVe et XVIe siècles.
À voir : Torchères des confréries de charité en Normandie...
La fondation de l’édifice date des XIIIe et XIVe siècles. Le transept est du XVIe.

 Curiosités 
Comme dans de nombreuses églises rurales de Normandie, le chœur abrite les torchères des frères de la confrérie de charité. Rattachées à une paroisse, leur création remonte au XIe et XIIe siècles. A cette époque, les règles minimales d’hygiène sont inconnues et les grandes épidémies très meurtrières, telle que la peste, déciment la population. Les cadavres restent dans les maisons et jonchent les rues. Bravant les risques d’être contaminés et de succomber eux-mêmes aux terribles maladies, des groupes d’hommes s’unissent afin d’enterrer les morts et de venir en aide aux familles touchées. Les torchères présentes dans le chœur de l’église sont un des symboles des frères de charité. A l’époque, les inhumations ont lieu généralement la nuit et la torchère, destinée à recevoir une lumière permettait de voir et d’être vu, avertissant les habitants, en plus du tintement de petites cloches, de s’éloigner du convoi mortuaire et d’éviter la contagion. Elles sont souvent accompagnées dans les églises de la bannière de la confrérie.
Église XIIIe, XIVe et XVIe s.
Nef
Transept
Torchères des confréries de charité
Sainte-Anne

G1

Depuis l’église, un petit oratoire et un lavoir à la forme étrange

Périodes : Église : XIIe siècle, lavoir XVIIIe siècle...
À voir : Édifice, oratoire à la Vierge et lavoir en forme de bateau...
La période de construction de l’édifice remonte à la fin du XIIe siècle, mais il a subi quelques modifications au cours du temps dont les plus récentes sont heureusement sur le pignon le moins visible.

 Curiosités 
La porte principale n’est pas en panneaux pleins, mais en petits barreaux de bois laissant, même si l’église est fermée, apparaître la nef et le chœur.

 Découvertes 
Juste à côté de l’église se trouve un très joli petit oratoire en haut de quelques marches. Il faut ensuite descendre au pied de l’église pour se retrouver au lavoir du XVIIIe siècle, dont la particularité est qu’il soit creusé et muré en forme de bateau.

Église origines XIIe s.
Petit oratoire
Lavoir en forme de bateau XVIIIe s.

H1

Au cœur de la campagne Augeronne, une tour quadrangulaire du XIIe siècle

Périodes : XIIe siècle.
À voir : Tour quadrangulaire de l'église...
Nichée au cœur d’un charmant petit village Normand, l’église offre une magnifique tour quadrangulaire classée du XIIe siècle. Celle-ci contenait cinq cloches, mais la Révolution de 1789 ne va laisser qu’une seule "survivante" qui sera refondue à la fin du XIXe siècle.
Église XIIe s.

I1

Dans l’église, de belles stalles et boiseries de chœur

Périodes : XIVe siècle, remanié XVIe siècle.
À voir : Boiseries et stalles du choeur...
L’origine de l’édifice remonte au XIVe siècle et fut remanié au XVIe siècle.

 Curiosités 
L'édifice abrite de riches boiseries de choeur avec ses stalles ainsi que des fonts baptismaux dans l'entrée de la nef.

Église XIVe, XVIe s.
Boiseries du choeur et stalles
Fonts baptismaux

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