104  Seine-Maritime Nord Est
Région de DIEPPE

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 104-01  Depuis l'exceptionnel panorama marin, passez l'arbre de Braque et les visages sculptés des marins pour vous rendre au fantôme du crucifix   NEW2025 

Périodes : XIIe, XIIIe, XVIe siècles.
À voir : Exceptionnel panorama sur les falaises maritimes, sculptures, vitraux, statuaire, dalles funéraires, gisant...
La construction de l'église semble remonter aux XIIe et XIIIe siècles pour sa partie nord. Le porche d'entrée a été reconstruit au XVIe siècle. L'édifice est menacé par l'érosion de la falaise de 80 mètres de hauteur, qui recule de 40 centimètres par an. Désormais posée en équilibre sur les falaises de craie de la Côte d'Albâtre, l'église menace de s’effondrer dans la Manche. Il suffit de regarder la plage en contrebas pour apercevoir les gros blocs de pierres échoués ici et là. Divers projets existent pour empêcher la disparition de l'église, comme la démonter et la rebâtir plus loin, voire la déplacer, mais ils nécessitent beaucoup d'argent.

 Découvertes 
L'édifice abrite deux vitraux modernes notamment l'arbre de Jessé de Georges Braque qui est d'ailleurs enterré dans le cimetière voisin. 

 Curiosités 
À l'intérieur de l'édifice on note la présence d'un étrange pilier. Celui-ci est décoré de sculptures représentant une coquille Saint-Jacques bien que l'édifice n'est aucun rapport avec le pèlerinage de Compostelle. Des têtes de personnages coiffés, des rosaces, des blasons, des visages de marins, de chef indien ou de sirènes ornent la colonne en témoignages des nombreux voyages des Dieppois vers des terres lointaines. En empruntant le petit passage étroit menant vers la sacristie, on peut apercevoir un petit crucifix de bronze. Face à lui, un vitrail le représente dans un travail du verre laissant apparaître comme une ombre fantomatique du crucifix.

 104-02  Église, un très rare jubé accueille un orgue exceptionnel

Périodes : XVIe, XVIIe siècles.
À voir : Ensemble de l'édifice, rare jubé, orgue, statuaire...
La construction de l'édifice s'étend du XVIe au XVIIe siècle. Il succède à des bâtiments plus anciens, avec un chœur et un transept élevés au XVIe siècle et une tour ajoutée au XVIIe

 Découvertes 
L'église, principalement de style gothique flamboyant, se distingue par son rare jubé Renaissance, l'un des rares en France à avoir été épargné après le Concile de Trente. Cet élément architectural, d'une grande finesse, est aujourd'hui surmonté d'un orgue moderne installé en 1997, qui fait la renommée de l'église comme lieu de concerts pour l'Académie Bach. Le patrimoine artistique est complété par de magnifiques vitraux des XIXe et XXe siècles, illustrant des scènes bibliques et commémoratives, ainsi qu'une Vierge de Pitié sculptée.

 104-03  Église : Même si le clocher vous fait tourner la tête, c'est surtout à l'intérieur que vous risquez de la perdre   NEW2025 

Périodes : XVIe siècle.
À voir : Clocher tors, statuaire, mobilier, orgue...
L'église actuelle fut construite de 1517 à 1582 et couverte d'un rare clocher tors. Celui-ci est du à un défaut de construction puisqu'il a subi un vrillage de 1/8e. La raison n'a été découverte que lors d'une rénovation en 1961 : Un défaut de construction de la charpente et une partie des éléments de rigidification ayant été oubliés.

 Curiosités 
Elle possède une poutre de gloire (perque de crucifix) en bois polychrome du XVIIe siècle ornée d'un grand Christ agonisant encadré de la Vierge et de Saint-Jean. L'aigle lutrin est signé de 1785. On peut également y admirer un céphalophore de Saint-Ouen. L'orgue est un Merklin de 1860 initialement destiné à un lycée parisien. Déplacé ensuite au temple de la rue Milton à Paris, puis en l'église Saint-Thomas-de-Cantorbéry de Mont-Saint-Aignan, il est installé dans cette église en 2002.

 104-04  Vestiges du château : Crapahuter par les frais et pentus chemins forestiers avant de "plonger" dans les douves pour arriver aux ruines   NEW2025 

Périodes : XIe ou XIIe siècle.
À voir : Vestiges du château par les chemins de balades forestiers...
Le château est édifié à partir du XIe ou du XIIe siècle, mais son histoire est méconnue. Il est assiégé pendant la guerre de Cent Ans et la forteresse n'est déjà plus qu'une ruine au XVIe siècle. Après la Révolution, les habitants des environs continuent de récupérer des matériaux pour permettre d'autres constructions, particulièrement dans le hameau voisin. Des arbres sont plantés au XIXe siècle afin de transformer l'endroit en lieu de promenade romantique, suivant la mode de l'époque. Des fouilles menées entre 1992 et 1994 permettent de mettre au jour les fondations de l'édifice ainsi que des céramiques et des carreaux de pavage. Le château couvre une superficie de 14 000 m2. Il est constitué d'un ensemble de bâtiments entouré d'un double mur d'enceinte qui a presque entièrement disparu et de deux fossés toujours visibles. L'ancienne entrée est marquée par les vestiges d'un châtelet toujours visible également.

 104-05  Cimetière militaire Canadien : De lourdes pertes lors d'une tentative de débarquement Allié en 1942   NEW2025 

À voir : 907 sépultures de soldats Alliés dont 192 non identifiés. Bataille de Normandie.
 Bataille de Normandie 
Au matin du 19 août 1942 est lancé le raid de Dieppe ou "Opération Jubilee" sur les côtes Normandes. Il s'agit d'un débarquement depuis la mer qui a pour but de détruire des défenses côtières Allemandes. Près de 6.000 soldats sont déployés dont 4.963 Canadiens, 1.125 Britanniques, 15 commandos des forces Françaises libres et 50 rangers Américains. L'opération est un fiasco. L'effet de surprise escompté n'est pas au rendez-vous et les forces Allemandes défendent fermement leurs positions. Ce raid fait de nombreuses victimes, le quart des troupes Canadiennes engagées y périt, faisant de cette opération la plus meurtrière de la guerre pour ce pays. Ce cimetière est le premier implanté lors de la Seconde Guerre mondiale, mais aussi le seul à avoir été créé par les soldats Allemands ; les Alliés ayant dû se replier en laissant les corps de leurs soldats. Les pierres tombales ont été placées dos-à-dos en longues et doubles rangées, ce qui est typique des cimetières Allemands mais assez inhabituel dans les cimetières du Commonwealth. Quand Dieppe a été repris en 1944, les Alliés ne modifièrent pas l’emplacement des tombes. Le site accueille majoritairement des soldats Canadiens et Britanniques tombés durant l’Opération Jubilee, d’autres hommes ainsi qu’une femme y sont enterrés. 

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