La construction de l'église semble remonter aux XIIe et XIIIe siècles pour sa partie nord. Le porche d'entrée a été reconstruit au XVIe siècle. L'édifice est menacé par l'érosion de la falaise de 80 mètres de hauteur, qui recule de 40 centimètres par an. Désormais posée en équilibre sur les falaises de craie de la Côte d'Albâtre, l'église menace de s’effondrer dans la Manche. Il suffit de regarder la plage en contrebas pour apercevoir les gros blocs de pierres échoués ici et là. Divers projets existent pour empêcher la disparition de l'église, comme la démonter et la rebâtir plus loin, voire la déplacer, mais ils nécessitent beaucoup d'argent.
Découvertes
L'édifice abrite deux vitraux modernes notamment l'arbre de Jessé de Georges Braque qui est d'ailleurs enterré dans le cimetière voisin.
Curiosités
À l'intérieur de l'édifice on note la présence d'un étrange pilier. Celui-ci est décoré de sculptures représentant une coquille Saint-Jacques bien que l'édifice n'est aucun rapport avec le pèlerinage de Compostelle. Des têtes de personnages coiffés, des rosaces, des blasons, des visages de marins, de chef indien ou de sirènes ornent la colonne en témoignages des nombreux voyages des Dieppois vers des terres lointaines. En empruntant le petit passage étroit menant vers la sacristie, on peut apercevoir un petit crucifix de bronze. Face à lui, un vitrail le représente dans un travail du verre laissant apparaître comme une ombre fantomatique du crucifix.