67 Orne Sud Ouest - Autour de SÉES

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A1
Église et fontaine du premier évêque du diocèse
Périodes : XVIIe siècle.
À voir : Édifice, graffiti rares, source...
À voir : Édifice, graffiti rares, source...

L’édifice actuel date du XVIIe siècle.
Tradition
C’est sûrement, au IVe siècle, le premier évêque du diocèse voisin qui fut à l’origine du site. La tradition raconte qu’à son arrivée dans la ville, il se réfugia chez une personne veuve dont la fille était aveugle de naissance et il la guérit. Sa réputation de guérisseur va aller en s’amplifiant. Les hostilités des milieux religieux et la jalousie haineuse de la femme du gouverneur de la commune va pousser l’évêque à quitter la ville. Il se retire dans la forêt et s’arrête au bord d’une fontaine où il édifie une cellule et un oratoire lui permettant de poursuivre sa mission d’évangélisation. Il aurait été inhumé sur place et la chapelle occupe aujourd’hui l’emplacement présumé de sa tombe. La fontaine aurait des vertus thérapeutiques contre les maladies de peau.
Curiosités
Le mur extérieur du chœur de l’église s’orne de graffiti représentant des mains sacrées, un nœud, des croix… Aujourd’hui, nul n’a pu déterminer la date et le sens de ces représentations. L’église possède également les traces d’un cadran solaire.
Rencontres
Le jour de mon passage, il y a plusieurs personnes autour de la petite source. Après avoir passé un curieux portillon métallique tournant (sa hauteur ne doit pas faire plus de 1 mètre 50), des gens remplissent des bidons ; un homme après avoir enlevé ses vêtements principaux, descend dans le petit bassin bétonné de la source et s’asperge le corps dans un profond recueillement. Nombreux sont ceux qui accrochent un linge humide sur les grilles après l’avoir trempé dans l’eau et s’être mouillé le corps.
Tradition
C’est sûrement, au IVe siècle, le premier évêque du diocèse voisin qui fut à l’origine du site. La tradition raconte qu’à son arrivée dans la ville, il se réfugia chez une personne veuve dont la fille était aveugle de naissance et il la guérit. Sa réputation de guérisseur va aller en s’amplifiant. Les hostilités des milieux religieux et la jalousie haineuse de la femme du gouverneur de la commune va pousser l’évêque à quitter la ville. Il se retire dans la forêt et s’arrête au bord d’une fontaine où il édifie une cellule et un oratoire lui permettant de poursuivre sa mission d’évangélisation. Il aurait été inhumé sur place et la chapelle occupe aujourd’hui l’emplacement présumé de sa tombe. La fontaine aurait des vertus thérapeutiques contre les maladies de peau.
Curiosités
Le mur extérieur du chœur de l’église s’orne de graffiti représentant des mains sacrées, un nœud, des croix… Aujourd’hui, nul n’a pu déterminer la date et le sens de ces représentations. L’église possède également les traces d’un cadran solaire.
Rencontres
Le jour de mon passage, il y a plusieurs personnes autour de la petite source. Après avoir passé un curieux portillon métallique tournant (sa hauteur ne doit pas faire plus de 1 mètre 50), des gens remplissent des bidons ; un homme après avoir enlevé ses vêtements principaux, descend dans le petit bassin bétonné de la source et s’asperge le corps dans un profond recueillement. Nombreux sont ceux qui accrochent un linge humide sur les grilles après l’avoir trempé dans l’eau et s’être mouillé le corps.

Église XVIIe s.




Symboles non déchiffrés à ce jour

Graffiti et cadrans cannoniaux

Portique d'accès à la source

Source


Bassin de la source
A2
Panorama depuis la toute petite chapelle, peut-être trouverez-vous des œufs devant la porte
Périodes : XIXe siècle.
À voir : Panorama depuis la petite chapelle...
À voir : Panorama depuis la petite chapelle...

En 1568, une église est bâtie dans le village, elle était encore visible au milieu du XIXe siècle mais elle finira en ruine. Les habitants décident alors de construire cette petite chapelle en 1866 afin de commémorer l’ancien édifice détruit. Au loin, depuis le panorama, elle domine modestement le diocèse et les deux flèches de sa cathédrale.
La légende des oeufs...
La chapelle est un lieu de recueillement et de vœux pour les futurs mariés et les futures mamans. Le petit édifice est réputé donner du beau temps lors des mariages ainsi que la fécondité aux femmes désireuses d’avoir des enfants qui déposent, en offrandes, des œufs devant la porte.

Panorama depuis la petite chapelle

La chapelle "aux oeufs"



B1
Point de vue depuis la chapelle et l’ancien cimetière solitaire dont quelques rares éléments bravent encore le temps qui passe
Périodes : XIIe, remaniée XVIIIe siècles.
À voir : Point de vue depuis la chapelle et ancien cimetière...
À voir : Point de vue depuis la chapelle et ancien cimetière...

L’édifice est construit au XIIe siècle et sera remanié au XVIIIe siècle. Au carrefour des quatre routes, et faisant comme office de rond-point, se trouve un très ancien cimetière. Une croix de fer et une pierre tombale bravent encore les éléments.

Point de vue sur la campagne Ornaise


Chapelle XIIe s, remaniée XVIIIe s.


Ancien cimetière

Quelques vestiges bravent encore le temps
C1
Char Sherman "Keren"
À voir : Hommage aux soldats morts dans le char, bataille de Normandie...

Le 12 août 1944, les "gars du Général Leclerc" et sa 2ème D.B. traversent la forêt à l’encontre des blindés Allemands pour les empêcher de remonter vers la Seine. Ce char ne quittera jamais ce lieu et sera le triste acteur d’une fin tragique pour trois soldats…
Bataille de Normandie
Un petit panneau de bois supporte une feuille de papier sur laquelle on peut lire : "NE PAS GRIMPER SUR MON DOS, JE N’APPARTIENS QU’AUX HÉROS…" Suivi de ces quelques mots : "Ce char est un monument. Des hommes sont morts dedans, ils se sont sacrifiés pour notre liberté. Dans ce tank, enfermés, leur vie s’est terminée. Ayez le respect qui s’impose pour qu’en paix ils reposent".
Bataille de Normandie
Un petit panneau de bois supporte une feuille de papier sur laquelle on peut lire : "NE PAS GRIMPER SUR MON DOS, JE N’APPARTIENS QU’AUX HÉROS…" Suivi de ces quelques mots : "Ce char est un monument. Des hommes sont morts dedans, ils se sont sacrifiés pour notre liberté. Dans ce tank, enfermés, leur vie s’est terminée. Ayez le respect qui s’impose pour qu’en paix ils reposent".

Char : un piège mortel pour trois héros


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