62  Orne Nord Est - Autour de LA FERTÉ-FRÊNEL

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Église, découvrir les nombreuses peintures murales dont celle des trois gentilshommes interpellés par trois morts non loin d’une cariatide et d’un céphalophore, un saint qui a perdu la tête

Périodes : XIe, XIIe, XVe, XVIIIe siècles.
À voir : Exceptionnelles peintures murales, statuaire, mobilier, autels, retable, fonts baptismaux...
Cette église d’origine romane date des XIe et XIIe siècles, dont certaines traces sont encore bien présentes et fut remaniée au XVe siècle. Le porche d’entrée est ajouté au XVIIIe siècle. Le magnifique retable est accessible après avoir franchi les trois marches dites "de la Sainte-Trinité". Il date du XVIe siècle ainsi que les fonts baptismaux. Les riches bancs sculptés de la nef portent la date de 1734. L’édifice est richement décoré de statues, pour la plupart en chêne. 

 Découvertes 
Le maire de la commune demanda un jour au cantonnier de faire "un peu de ménage" dans l’église. Celui-ci s’affaira fortement à la tâche, suffisamment en tout cas pour découvrir des traces de peintures murales sous le badigeon. L’ensemble de l’édifice doit en être entièrement recouvert, mais seulement quelques parties sont actuellement visibles dont une représentant la messe (au dessus de Sainte-Thérèse) laissant apparaître un officiant et trois notables assistant à l’office. Une troisième peinture raconte la légende dite des trois morts et des trois vifs, ceux-ci sont des jeunes hommes plein d’orgueil issus de puissantes familles royales, ducales et comtales. Ils rentrent de la chasse. Dieu, voulant les avertir, fait brusquement surgirent trois morts décharnés devant eux. Les trois vivants sont pétrifiés. Les morts s’adressent alors aux trois seigneurs en les exhortant à se repentir: "Tel je fus comme tu es, et tel que je suis tu seras. Richesse, honneur et pouvoir seront dépourvus de valeur au moment de votre trépas". Puis les morts laissent les vivants pâles et apeurés.

 Curiosités 
Les deux autels de chaque côté de l’église sont réalisés de pierres de taille, probablement d’origine druidique puisque taillées et polies sur une face et non sur l’autre. De plus l’église possède une cariatide, ainsi qu’un céphalophore.

Église XIe, XIIe, XVe s.

Nef et peintures murales
Choeur et retable
Peintures murales : la messe
Peintures murales : les trois morts et les trois vifs
Autel probablement d'origine druidique
Retable XVIe s.
Céphalophore
Cariatide
Fonts baptismaux 1734

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Chapelle, et de une !

À voir : Vestiges de la chapelle et de l'ancienne église...

Cette chapelle fut autrefois une église à part entière d’un petit village, depuis rattaché à une autre commune. Vers 1932, la nef, longue de 14 mètres et le clocher sont supprimés afin de ne conserver que le chœur. Les vestiges des murs de la nef et de très anciennes pierres tombales sont encore visibles.

Chapelle, vestiges de l'ancienne église

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Chapelle, et de deux !

Périodes : XIXe siècle.
À voir : Chapelle et ses aménagements, légende...
Logée le long d’un petit chemin, cette seconde chapelle fut construite au XIXe siècle à l’emplacement d’une ancienne chapelle du XVIe siècle détruite pendant la Révolution

La légende de la chapelle...

Voici ce que raconte une très ancienne légende : Sans comprendre d’où elle pouvait venir, une statue fut un jour trouvée dans l’herbage, mais personne ne réussit à la bouger et encore moins à la déplacer. 
Afin de ne pas laisser la sculpture livrée aux caprices parfois rudes de la campagne et des hivers Normands, il fût décidé d’édifier une chapelle autour pour la protéger. Depuis, une célébration religieuse s’y tient chaque lundi de Pentecôte.

Chapelle XIXe s.

En Pratique...

Situation...

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