ORNE NORD OUEST 01 – RÉGION DE TRUN
Les cartes
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Étape A
A1
Dans les entrailles d’une des gorges de l’Orne sur le bord d’un affluent de la Dives
C’est un petit sentier à largeur humaine et très escarpé qui mène au bord de cet affluent du fleuve La Dives qui au prix de centaines de milliers d’années d’effort parvint à se creuser un passage dans le grès du massif Armoricain. Longeant le cours d’eau à l’ombre des aulnes et des frênes, ses berges offrent une faune et une flore luxuriante. Des petites passerelles de bois permettent de visiter le fond de la gorge au gré du courant et des haltes reposantes propices à l’évasion et au dépaysement.
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Étape B
B1
Vestiges d’un camp néolithique, une construction datée de -3.500 avant Jésus-Christ
C’est au bout d’un long sentier très pentu que les premières pierres s’offrent à la vue des visiteurs. Il est l’un des sites néolithiques les plus importants dans tout l’ouest de la France. D’une superficie de 8 hectares, il domine les vallées depuis un éperon rocheux. Une muraille de 8 mètres de large et bien plus haute encore entourait tout le camp, avec pour objectif de se protéger mais aussi d’impressionner l’éventuel ennemi. Dans sa partie la mieux conservée, l’enceinte principale mesure encore 32 mètres d’épaisseur à la base pour une hauteur de 7 mètres. L’ensemble fut construit en parements de pierres sèches et sans aucun mortier. Le site possédait une citerne d’une profondeur de 9,50 mètres destinée à recueillir les eaux de pluie.
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Étape C
C1
Panorama de mémoire pour la libération, mémorial et musée, la fin de la Bataille de Normandie en 1944 se vivra ici
Le mémorial est un site et un musée consacrés au dernier épisode de la bataille de Normandie situé très exactement au sommet de la côte où s’est officiellement fermée la poche de Falaise le 21 août 1944. Il se compose d’un monument extérieur au sommet de la colline et du musée mémorial dans le flanc même de la colline.
Bataille de Normandie
Lors du débarquement le 6 juin 1944, les Alliés ont, entre autres, l’objectif de prendre Caen dès le soir même, mais la résistance Allemande dans les plaines Caennaises et de Falaise repousse les Alliés. Au soir du 8 août 1944, le sud de la Basse-Normandie est toujours occupé par les troupes Allemandes. Cette poche se fait encercler de jours en jours par les Alliés, mais les soldats S.S. ont ordre de tenir « jusqu’à la mort ». La situation commence à devenir catastrophique pour les soldats d’Hitler. Si jamais cette poche venait à être fermée, on estime que 40.000 soldats seraient ainsi fait prisonniers. Le 16 août 1944, Hitler lui-même, ordonne d’urgence l’évacuation de la poche, mais il est déjà trop tard, les Alliés font la jonction d’encerclement le 21 août 1944 soutenus par la 1ère division blindée Polonaise qui résistera avec ces 2.000 hommes à la pression Allemande. C’est ici que le mémorial et l’espace muséographique seront construits.
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Étape D
D1
Vestiges du château et donjon
Le donjon date du XIIe siècle. Seul vestige d’un château, qui passa successivement entre les possessions Anglaises et Françaises. Subissant guerres et incendies, il perdra ses constructions jusqu’en 1830 et il sera définitivement démoli à l’exception du donjon. Celui-ci commandait les défenses du château en étant indépendant avec des issues masquées. En temps de paix, il abritait les trésors, les armes et les archives de la famille, mais le seigneur n’y logeait pas. En observant l’intérieur par la grille, on aperçoit les traces d’un vaste appartement qui occupait tout le premier étage du donjon. Une vaste cheminée attire les regards au milieu de la pièce. Les deux autres étages étaient lieux de réception. Dans les tourelles d’angle on trouve un oratoire et un cachot dans lequel on descendait par une trappe. La partie supérieure servait de colombier.
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Étape E
E1
Église, son bénitier bien haut perché et chapelle
Elle est construite entre les XVIe et XVIIIe siècles. La chapelle (propriété privée) peut être aperçue au hasard d’une balade par les petits chemins de la commune.
Curiosité
Un visage sculpté se trouve au dessus d’une petite porte de l’église. Sa forme fait penser à un bénitier, mais cette supposition est peu probable à moins d’avoir « le bras très long ».
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