MANCHE SUD OUEST 05 – RÉGION DE CÉRENCES

Les cartes

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Étape A

A1

🆕2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣ Église : non loin de l’if au tronc creux, retrouver les médisantes faire leurs commérages au diable avant de découvrir la vie de Sainte-Ursule

L’édifice est construit au XIIIe siècle et il sera remanié plusieurs fois aux XIVe, XVIe et XIXe siècles. L’if dont le tronc est creux mesure 7,56 mètres de circonférence.

Découverte

En 1984, des fresques murales sont mises à jour sur les murs intérieurs de l’église. Elles ont été réalisées entre le XIIIe et le XVIe siècle. Les  plus anciennes représentent la vie et la passion du Christ (à droite en entrant), les peintures les plus récentes retracent des épisodes de la vie de Sainte-Ursule. La fresque la plus surprenante est celle, datée du XVe siècle. Il s’agit du diable attablé, entouré de deux femmes de petite vertu. Ceci est une illustration très rare de la médisance. Le diable écoute les commérages de deux femmes pendant qu’un autre les transcrit dans un grand livre. 

Légende

Les peintures retraçant la vie de Sainte-Ursule racontent une histoire difficile à vérifier en raison du manque de témoignages écrits fiables : celle de la Sainte et des onze mille Vierges. On sait qu’une jeune fille nommée Ursule, fille d’un roi chrétien Breton, vécut à la toute fin du IIIe et au début du IVe siècles. On sait également que cette jeune fille, ainsi que plusieurs autres, aurait été demandée en mariage par un prince païen d’origine germanique. Mais Ursule voulait demeurer vierge et chrétienne. Craignant que son refus puisse attirer de graves représailles pour son père, Ursule et ses amies, dix autres vierges, décidèrent de s’enfuir et de partir à l’aventure. Les jeunes filles se seraient rendues en pèlerinage à Rome, puis se seraient embarquées à bord d’un navire sur le Rhin à destination de Cologne en Allemagne. Une tempête les aurait jetées sur les rives du fleuve où elles auraient été capturées par les Huns, puis martyrisées et mises à mort parce qu’elles ne voulaient pas trahir leur foi. La légende d’Ursule et de ses compagnes ne débuta qu’en 1155 lorsqu’on découvrit dans une église de Cologne une petite inscription latine gravée sur une pierre datant du début du Ve siècle. Cette inscription référait au massacre de plusieurs vierges martyres. Les fouilles permirent de découvrirent des ossements de jeunes femmes décédées quelques siècles plus tôt et la croyance populaire les attribua aussitôt à Ursule et à ses compagnes. Mais les gens de l’époque interprètent mal la pierre faisant passer de dix à onze mille le nombre de compagnes. Il n’existe aucun fait vérifiable, mais c’est ainsi que serait née la légende de Sainte-Ursule et des onze mille vierges…

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Étape B

B1

Vestiges de l’église, c’est grâce à un évêque que l’on peut encore admirer les restes de l’édifice du XIe siècle

L’église remonte très probablement au XIe siècle puisque l’on peut apercevoir les éléments de construction en arête-de-poisson. Elle subit des remaniements au XVIe siècle et sera utilisée jusqu’à la disparition de la paroisse lors de la Révolution Française. À partir de cette période, elle servit d’arsenal et tout son mobilier est vendu. Rendue au culte en 1801, elle n’est plus utilisée dès 1804 menaçant de s’effondrer. Dans les années 1840, le maire de la commune propose même de la détruire et d’en construire une nouvelle en remployant les matériaux, mais heureusement l’évêque rejette le projet nous laissant admirer ces anciens vestiges. De 1985 à 1987, des fouilles archéologiques mettent à jour une dizaine de sépultures de l’époque carolingienne.

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Étape C

C1

🆕2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣ Croix de pierre : une commémoration pour des morts ou un hommage à la vie

L’époque de l’élévation de ces deux croix est estimée à la guerre de Cent Ans. Plusieurs hypothèses existent à leur sujet. Certains racontent qu’elles furent érigées sur leur piédestal pour commémorer la mort d’un gradé et d’un soldat (les croix n’étant pas de la même hauteur). D’autres affirment qu’elles s’élèvent en mémoire de deux frères, l’un blessé qui vint mourir ici, l’autre tué un peu plus loin, il est même raconté que deux Anglais ont été à l’origine de cette mémoire de pierre, ce qui est peu probable en pleine période de la guerre de Cent Ans. La troisième version est beaucoup plus romantique. Il s’agirait de deux croix symbolisant un mariage, un scellement d’alliance entre deux familles de la région, à l’image d’un ex-voto de la part des deux jeunes mariés. 

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C2

🆕2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣ De la source à l’église : un pèlerinage dans la campagne Manchoise sur les traces d’un Saint

Avant de se rendre à l’église du village, la coutume veut que l’on s’arrête tout d’abord à la source. Située au pied d’un coteau et au bout d’un long chemin de terre, la fontaine, abritée par une niche maçonnée, renferme une statue du Saint guérisseur. L’eau y est très limpide. Le saint et la source sont invoqués pour des affections de la peau des adultes mais surtout des enfants et il n’est pas rare que les gens emportent avec eux un peu de cette eau pour poursuivre les soins à domicile. Cette dévotion et ce rite remontent loin dans le temps. On raconte qu’après la mort du prélat, plusieurs enfants malades recouvrèrent la santé près de son tombeau. Un fois arrivés à l’église construite au XIXe siècle, les gens se recueillent devant la statue du saint pour réciter une prière afin de mettre les enfants sous la protection du guérisseur. 

Curiosité

L’église abrite également une Vierge à l’enfant du XIVe siècle.

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Étape D

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🆕2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣ Église : depuis les pierres tombales en piliers, il faut aller jusqu’au gisant de la noble inconnue en marchant sur les têtes de mort

L’édifice date du XIIIe siècle. À l’origine, le bâtiment était d’une grande simplicité, constitué d’une salle rectangulaire, sans sacristie, sans clocher, un simple campanile permettait de « battre le rappel » pour l’office. Trois siècles plus tard furent entrepris des travaux qui donne l’aspect actuel de la petite église à laquelle on ajouta une sacristie que la dénivellation du terrain obligea de construire sur une crypte pour la soutenir. L’accès à cette crypte est dissimulé derrière l’autel, ne permettant pas sa visite.

Découverte

En 1889, des lambris fixés sur les bas-côtés du chœur nécessitent d’être changé. À l’occasion de ces travaux, les ouvriers découvrent une niche où repose un gisant représentant une défunte, inconnue mais sans doute d’origine noble pour bénéficier d’une telle sépulture. À remarquer également les deux pierres tombales qui ont été utilisées comme jambage autour de la porte d’entrée au moment de l’édification de la tour. Celles-ci sont décorées de croix cerclées d’influence Irlandaise. On trouve également d’anciennes pierres tombales dans l’allée principale et « cabossée » de l’église.

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Étape E

E1

🆕2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣ Église : des fonts baptismaux exceptionnels

L’église romane date du XIe siècle. La tour et le clocher en bâtière ont été construit au XIIe siècle. Devant la porte d’entrée se trouve un if millénaire classé au patrimoine végétal de la Manche. Il mesure 12 mètres de haut pour une circonférence de 3,90 mètres.

Découverte

L’édifice abrite de remarquables fonts baptismaux du XIIe siècle dont la cuve en granit est sculptée de la « Grande Messe aux Épées » qui s’est tenue juste avant la Bataille de Hastings menée par Guillaume le Conquérant le 14 octobre 1066 contre le dernier roi d’Angleterre Harold Godwinson. Guillaume remporte, ce jour-là, une victoire décisive.

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Étape F

F1

🆕2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣ Dans l’église, chercher le prêtre qui a fait peindre la fresque du Christ bénissant les fidèles

L’édifice néo-gothique a été construit de 1876 à 1878. Sa flèche fut terminée en 1889.

Découverte

L’édifice abrite une fresque monumentale de 65m2 réalisée sur une toile marouflée, représentant au centre le Christ bénissant la foule venue saluer les miracles. C’est le prêtre de la paroisse qui fut à l’origine de la construction de l’église et il est représenté sur cette fresque.

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Étape G

G1

🆕2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣ Chapelle

Peu d’informations sur cette très jolie petite chapelle (malheureusement fermée lors de mon passage).

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Étape H

H1

🆕2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣ Vestiges de l’église

Le clocher constitue le dernier vestige de l’édifice. Il fut édifié au début du  XVIe siècle. L’église d’origine romane, mais dont il ne reste plus rien, datait des XIe et XIIe siècles.  Elle fut détruite après 1853. Des fragments de sarcophages mérovingiens en tuf furent employés dans la maçonnerie.

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