MANCHE NORD OUEST 06 – RÉGION DE PORTBAIL
Les cartes
Accès aux cartes réservés aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Accès aux cartes réservés aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape A
A1
Port et vieux bateaux, les squelettes de bois attendent leur dernier départ vers la mer
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
A2
Chapelle
Un premier édifice existait déjà au XIIe siècle, mais la chapelle actuelle remonte au XIVe siècle. Lieu de pèlerinage au XIXe siècle, elle accueillait les marins les dimanches et lundis de pentecôte, tradition toujours respectée. Elle abrite trois statues : une en bois de Saint-Siméon du XVe ou XVIe siècle, une de Saint-Pierre en pierre calcaire du XVe siècle et une magnifique Piéta également en pierre calcaire du XVe siècle. Elle contient également une maquette de bateau en ex-voto.
Légende
Le calvaire en pierre aux abords de la chapelle date du XVIIe siècle. On raconte qu’un révolutionnaire voulut le renverser et le coucher à terre. Prenant appui sur un arbre voisin avec une corde, il ne réussi qu’à mutiler la pièce de pierre. Brutalement l’homme fût atteint d’une maladie nerveuse se manifestant par un tremblement continuel de la tête et ceci, jusqu’à la fin de ses jours.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape B
B1
Massif dunaire, panorama, phare et vestiges de l’église
Le massif dunaire d’une superficie de 400 hectares culmine en son plus haut point à 80 mètres d’altitude. Il s’agit d’un site naturel considéré comme un massif de « dunes perchées ». Le phare fut édifié en 1837. En 1870 sont ajoutées deux maisons pour les gardiens. Électrifié en 1937, il sera en partie détruit par les Allemands en 1944 et reconstruit à l’identique. Automatisé en 1976, il est encore gardienné aujourd’hui. L’ancienne église est construite au début du XIIe siècle. Perchée sur le bord des hautes dunes, menacée par la mer, elle sera abandonnée entre 1686 et 1689 et partiellement démolie. Ces pierres serviront à l’agrandissement de l’église qui prend sa suite en 1684 dans la commune.
Légende
Une légende raconte que la petite église maintenant en ruine aurait été construite en l’honneur de Germain à la Rouelle, un saint Irlandais venu sur la côte par la mer sur une simple roue de char en guise de radeau depuis l’Irlande. Elle raconte aussi qu’il terrassa un gigantesque serpent mangeur d’enfants qui vivait dans une grotte située aux creux des falaises, tout près du petit édifice.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
B2
Église
L’édifice est à l’origine une ancienne chapelle seigneuriale située dans l’ancien enclos de la propriété. Son existence est connue depuis 1332. En 1683, elle sera donnée aux paroissiens et au curé et deviendra église paroissiale jusqu’en 1908. La nef sera détruite en 1923 et 1924 et il ne reste plus aujourd’hui que le chœur et le clocher.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape C
C1
Église, dans l’édifice, les peintures des quatre évangélistes entourent une légende
La première pierre est posée au XVe siècle et l’édifice sera restauré entre 1992 et 1995. Les fonts baptismaux datent du XVIIe siècle. La chapelle seigneuriale fut probablement un lieu de sépulture des seigneurs de la paroisse. Elle abrite des peintures murales d’une richesse exceptionnelle. Longtemps oubliées derrière un badigeon, elles furent mises à jour en 1952 et entièrement révélées en 1983. Réalisées entre 1520 et 1540, elles représentent les quatre évangélistes, le soleil, la lune et le jugement dernier et racontent une histoire bien étrange, celle d’une légende…
Légende
Avec les évangélistes représentés sur les fresques murales, une autre partie nous raconte une ancienne légende du pendu dépendu. Elle met en scène un jeune pèlerin et ses parents sur les chemins vers Compostelle. La nuit tombe, ils décident de s’arrêter dans une auberge. La servante tente de séduire le fils qui, indifférent, repousse ses avances. Elle décide alors de se venger et, glisse dans les bagages du jeune homme une coupe d’argent de l’auberge. Accusé de vol par la servante, la pièce d’argent est retrouvée dans la besace du jeune pèlerin. Le juge accourt et la sentence tombe : la pendaison immédiate. Résignés, tristes, mais résolus, les parents décident de continuer leur voyage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Un mois plus tard, les parents repassent devant la potence et s’aperçoivent avec stupeur que leur fils est toujours vivant car Saint-Jacques lui a soutenu les pieds. Les parents vont alors chez le juge pour lui annoncer la nouvelle, mais le juge est prêt à passer à table avec ses invités. Sur la broche rôtissent un coq et une poule. Incrédule, le juge leurs répond que leur fils est aussi vivant que les bêtes qui cuisent. A cet instant, le coq et la poule sortent de la broche, se recouvrent de leurs plumes et se mettent à chanter. Le juge ordonne la dépendaison du pendu. La servante avouera sa supercherie et sera brûlée sur le bûcher. On peut apercevoir dans la chapelle les fresques qui racontent cette histoire. C’est la seule église en France à présenter de façon intégrale et en peintures cette légende qui accompagne depuis des siècles les chemins de Compostelle.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape D
D1
Vestiges de l’église, quarante ans de construction pour être saccagée un an plus tard
La première église fut construite ici au XIIe siècle. Il s’agissait alors d’un simple bâtiment occupant aussi bien le rôle de nef que de chœur, mais elle devient rapidement trop petite pour accueillir tous les habitants du petit bourg. Elle est rasée en 1759, à l’exception d’une chapelle Nord qui sera restaurée. La construction d’un nouvel édifice commence l’année suivante en 1760, puis en 1761 sera ajoutée la chapelle sud. Le presbytère sera achevé un an plus tard en 1762. Les travaux et le transport furent assurés par les habitants qui durant quatre ans, charrièrent sur les 36 kilomètres séparant le site à la carrière et au travers de petits chemins étroits et boueux, la pierre nécessaire à l’édification de la bâtisse. L’église est terminée en 1788 par la construction de la sacristie dont il ne reste plus rien aujourd’hui. Elle gardera sa sublime seulement un an puisque la Révolution de 1789 va marquer l’édifice. Le gouvernement s’empare du presbytère et deux des trois cloches de l’église sont fondues pour en faire des canons. Le dernier curé quitte la commune en 1811, entraînant une lente dégradation de l’édifice ainsi que du cimetière qui accueillera une dernière inhumation en 1840.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape E
E1
Moulin à vent, une tour qui a définitivement failli perdre la tête
C’est l’un des rares moulins à vent en France encore en activité malgré une histoire mouvementée. Il est construit en 1744 sur les hauteurs du bourg culminant à 120 mètres au dessus du niveau de la mer. Sa tour mesure 7 mètres de haut et la toiture à son sommet pivote totalement afin d’utiliser en permanence la force du vent. A partir du XVIIIe siècle, il fait partie d’un parc de 80 moulins présents dans cette partie du département et sert avant tout à produire la farine pour le pain mais aussi au broyage des céréales pour les animaux. La révolution industrielle aura raison du moulin qui sera, faute de rendement, abandonné en 1848. Les années passent et l’ouvrage perd ses ailes, son toit, son mécanisme, bientôt il ne sera plus qu’une tour de pierre continuant à se dresser fièrement contre les éléments. En 1944, les soldats Allemands, comprenant l’intérêt de son point culminant, en font un poste d’observation après avoir coulé une dalle de béton à son sommet. A partir de 1993 est entrepris une importante restauration engagée par des passionnés qui veulent redonner une seconde vie à l’édifice. Depuis 1997 il écrase, tamise et ensache à nouveau une quinzaine de tonnes de céréales par an, la farine étant utilisée par les boulangers à proximité.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape F
F1
Église, un propriétaire de manoir en constructeur d’édifice religieux
La chapelle initiale est construite aux XIIIe et XIVe siècles par le propriétaire du manoir tout proche. Elle sera agrandie en église au XVe siècle.
Curiosité
L’église possède des fonts baptismaux et un bénitier de toute beauté.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter