MANCHE NORD OUEST 01 – RÉGION DE BEAUMONT-HAGUE
Les cartes
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Étape A
A1
Panorama depuis une des plus hautes falaises maritimes d’Europe, un spectacle unique que chacun vit à sa manière
Les falaises culminent à 128 mètres au dessus du niveau de la mer, elles sont parmi les plus hautes d’Europe et accueillent par leur faune et leur flore abondante une réserve ornithologique.
Un jour, une photo
Malgré la météo ensoleillée d’un mois d’Août, en cette fin de journée, le vent souffle très fort au bord de la falaise, le soleil descend lentement vers la mer qu’il va rejoindre pour laisser place à la nuit. Ce site, d’ordinaire si plébiscité par les touristes (deuxième lieu de fréquentation dans la Manche après le Mont Saint-Michel) est ce soir là…. vide ! Je ne compte que trois personnes avec moi. Le sentier qui borde la falaise est abrupte, pentu, le sol raviné par le passage perpétuel des visiteurs est devenu instable, les cailloux roulent sous les chaussures. En plus du vent, le sac photo sur le dos avec ses 10 kg de matériel me fait parfois perdre l’équilibre. Soudain, une des trois personnes, un homme, passe devant moi et court en direction du bord de la falaise. S’arrêtant juste à temps, face au soleil couchant, il lève les deux bras au ciel. Seul cet homme sait ce qu’il a ressenti au fond de lui à ce moment. Puis, lève un bras au ciel comme pour adresser un dernier salut à l’horizon lointain.
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Étape B
B1
Panorama sur la baie
Encore un des sites remarquables de la Manche, la baie offre une plage de galets et de sable abritée par les falaises la surplombant.
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B2
Phare, port, station de sauvetage, des témoins de nombreux naufrages sur une des côtes les plus dangereuses d’Europe
Situé à 800 mètres du rivage, le phare signale le raz Blanchard, l’un des plus forts courants marins d’Europe et qui fut la cause de multiples naufrages de navires sur cette côte. Il a été construit à partir de 1834 et mis en service en 1837. D’abord électrifié en 1971, il sera automatisé en 1989, les derniers gardiens le quittent en mai 1990. La décision d’installer une station de sauvetage fut prise en 1868. L’endroit est particulièrement bien choisi au vue des multiples naufrages survenus sur cette côte. Le premier canot sera affecté en 1870. En 1878 sera décidé la construction d’un abri. Deux cales de lancement seront également construites, l’une du côté du port permettant les départs à marées hautes dans de bonnes conditions, l’autre, orientée vers la mer pour les sorties à marées basses. Le bâtiment est doté d’une plaque tournante permettant d’utiliser l’un ou l’autre des deux rails de descente à la mer.
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Étape C
C1
Port et bord de mer, un petit havre pour abriter un lougre
Ce magnifique et reposant petit port est considéré comme l’un des plus petits de France. Il fut construit pour abriter « l’Embuscade », le lougre du capitaine corsaire François-Médard Racine. Il accueille maintenant quelques petites embarcations amarrées par des aussières.
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Étape D
D1
Château, les cascades serpentent jusqu’à l’escalier tournant de la porterie dans un parc qui servira à la construction du mur de l’Atlantique
L’édifice construit à partir de 1510 comportait à l’origine un mur d’enceintes à but défensif qui sera détruit en 1685 à l’exception de la poterne toujours visible aujourd’hui et seul vestige de cette défense. Le site devient alors une belle demeure de charme. En 1830, un paysagiste Anglais dessine les parcs et les jardins. Création d’un étang, de cascades et de fontaines, plantations d’arbres d’ornements et créations d’allées forestières. Le château est occupé par l’armée Allemande de 1943 à 1944 qui se servira somptueusement des arbres du parc en abattant 2.000 pièces pour la construction du mur de l’Atlantique. A partir de 1945, l’armée Américaine reprend les lieux pour y installer des baraquements et les parkings d’un important état-major. Depuis 1880, l’édifice se transmet de génération en génération à la même famille qui travaille, avec beaucoup de réussite, à l’entretien et la mise en valeur du site.
Découverte
Depuis le parc bordé de séquoias, de gunneras aux dimensions exceptionnelles, de cèdres bleus, d’arums et de rhododendrons, le regard est attiré depuis les cascades du jardin vers le bleu de la mer au loin.
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D2
Manoir, un joyau jusque dans son nom et riche de son écu
Ce manoir est reconstruit au XVIe siècle sur des fondations plus anciennes. Composé de dix bâtiments, il dispose de trois moulins et d’un pigeonnier de 2.000 boulins. L’édifice subit des bombardements Anglais au cours de la seconde guerre mondiale et notamment en juin 1944, qui l’endommage gravement. Une restauration importante va rendre son aspect actuel à l’édifice afin d’y accueillir des hôtes et des visiteurs.
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D3
Vestiges de l’ancienne église
Construite au XIIIe siècle, l’église va subir elle aussi les bombardements alliés en 1944. Il ne subsiste plus que le clocher.
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D4
Nouvelle église
Elle est construite à partir de 1958 en remplacement des anciens édifices détruits lors des combats de 1944.
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Étape E
E1
Port de pêche et de plaisance, d’un ciel menaçant au brouillard soudain d’une fin d’été
L’origine du port remonte à l’époque Gallo-Romaine, cette partie du littoral étant riche en crustacés et poissons. Des dauphins, marsouins et baleines fréquentent parfois les parages.
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E2
Église, un ancien trône royal devenu bande dessinée pour admirer un ex-voto
L’édifice est construit entre 1250 et 1270 dans le style gothique. Sur le côté nord, une chapelle sera ajoutée entre 1662 et 1667. Elle témoigne du caractère maritime du village par son ex-voto. Les fonts baptismaux datent du XVIIe siècle.
Curiosité
Le trône du célébrant est particulièrement surprenant et suscite un grand intérêt. Était-il à l’origine le fauteuil d’un Seigneur comme semble l’indiquer le blason d’une famille noble ou celui des armes de Bretagne présents sur le meuble ? Certainement, mais les différentes sculptures religieuses ont transformé à tout jamais son rôle. Dans le bois finement travaillé, peint et doré, on trouve quatorze tableaux du rosaire de la première moitié du XVIIe siècle, un panneau représentant l’arbre de vie et la crucifixion datant de la même époque. Les pilastres sont de la fin du XVIIIe siècle et le baldaquin et ses deux consoles du XIXe siècle. Cette réalisation permettait un acte de foi de la part des artisans, mais surtout, enseignait la catéchèse à une population modeste n’utilisant que très peu le livre et pour la plupart ne sachant pas lire.
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Étape F
F1
Depuis l’une des plus anciennes chapelles de Normandie, un magnifique panorama sur la rade de Cherbourg
Sa construction semble dater du IXe siècle en remplacement d’une chapelle en bois sur un lieu de culte du VIe siècle. Construction type dite « en arête-de-poisson« , elle est réalisée sur un plan trèflé très rare. Le clocher a été construit en 1655. De 1975 à 1977, des fouilles ont mis à jour plusieurs sépultures et 24 squelettes d’enfants en bas âge ainsi qu’un four et deux moules à cloches.
C’est dur la photo !!!
Certain de contempler un magnifique panorama et d’admirer une des plus anciennes chapelles de Normandie, je déchante rapidement en arrivant sur place. Un échafaudage de chantier ceinture toute la partie basse de la chapelle qui, bien sûr, est fermée, réduisant la prise de vues à son stricte minimum. Des fois, il faut faire avec…
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Étape G
G1
Panorama depuis une ancienne forteresse militaire
Située sur les hauteur d’un massif rocheux, elle fut un terrain militaire jusqu’en 2009. Des traces d’un poste d’observation Allemand de la seconde guerre mondiale sont encore bien visibles notamment pour la surveillance de Cherbourg au loin.
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Étape H
H1
Panorama et réserve naturelle nationale, un total dépaysement entre dunes et richesses de la flore et de la faune
Le point de vue permet d’admirer la côte mais également la réserve naturelle constituée d’une importante mare. C’est à la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 10.000 ans, que les dunes se sont créées et ont progressivement isolé la mare de la mer. La riche flore est typique des dunes de la région. Elle attire également de nombreux oiseaux et environ 500 espèces d’insectes. Des sentiers et un observatoire ornithologique permettent de parcourir et d’observer la réserve naturelle sans perturber son équilibre.
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Étape I
I1
Plage, dunes et massifs dunaires, un exceptionnel espace naturel sauvage à parcourir par les sentiers balisés
Sur une superficie de 707 hectares et une longueur de 8 kilomètres, le point culminant du massif dunaire atteint 114 mètres. Il a été formé par l’action conjointe de la mer et du vent entre -20.000 et -5.000 ans. Une végétation typique s’y est implantée. Le paysage est très changeant et à découvrir à tous moments de la journée et de l’année. Classée réserve naturelle, elle fut préservée par la présence de terrains d’entraînements militaires qui a évité toute construction ou activité. Elle possède une biodiversité, une flore et une faune particulièrement riche et est un lieu de nidification important pour de nombreuses espèces.
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