MANCHE NORD EST 08 – RÉGION DE GRAIGNES-MESNIL-ANGOT
Les cartes
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Étape A
A1
Point de vue sur les marais depuis l’église détruite au matin du 6 juin 44 et devenue mémorial
Le 6 Juin 1944, vers deux heures du matin, 170 parachutistes alliés atterrissent dans les marais inondés autour de la commune à une vingtaine de kilomètres de leur objectif initialement prévu. Se regroupant grâce à leurs crickets, ils se dirigent vers le bourg non occupé par les Allemands. Aidés par les habitants, ils se préparent à une inévitable bataille, les Allemands les ayant repérés, encerclent le bourg. Les hostilités sont déclenchées lorsqu’un soldat Américain abat deux soldats Allemands le samedi soir. A 10 heures le dimanche matin, alors que les parachutistes assistent à la messe avec les habitants, les Allemands lancent une première de trois attaques qui leurs permettront de contrôler le village en fin de journée. Manquant de munitions les alliés doivent se replier. Plusieurs d’entre eux sont tués ou capturés, les prisonniers sont exécutés. Subissant cependant de très lourdes pertes, les Allemands saccagent, détruisent ou exécutent les civils. Parmi eux, deux ecclésiastiques. Ce n’est que le 12 Juillet, après avoir subi de nombreux tirs destructeurs d’artillerie que le bourg sera libéré. L’ancienne église détruite est devenue le mémorial à la mémoire des 30 soldats et des civils morts durant cette période. Il est situé sur les hauteurs de la commune et offre un point de vue sur les marais.
Hommage
Les corps des deux ecclésiastiques, tués lors de la sanglante bataille dans le village, reposent au milieu des vestiges de l’église devenue mémorial.
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Étape B
B1
Des bâtiments à l’ancienne gabare, le marais donne toutes ses couleurs à la région
Ici, l’importance des marais façonne le paysage ainsi que la vie, le travail et l’habitat de l’homme. Les constructions traditionnelles sont faites d’un mélange de terre humidifiée et de fibres végétales tels que la paille et le foin ainsi que le jonc, la fougère ou la bruyère que le marais offre copieusement. Ce mélange est déposé sur un soubassement de pierre en débordement de chaque côté. Durant le temps de séchage, la terre est resserrée à coups de trique donnant son aspect si particulier et artisanal aux constructions. La dernière opération consiste à tailler définitivement le mélange séché. Les toits sont couverts de chaume. C’est ce type de construction traditionnelle qui abrite une ancienne gabare retrouvée au fond des marais. Bateaux à fond plat construits en bois de chêne ou d’orme, leurs longueurs peuvent varier de 11 à 17 mètres pour une largeur de 3 à 5 mètres. Essentiellement utilisées au XIXe siècle, ces embarcations permettaient le transport de tous types de marchandises ou denrées offertes par les immenses surfaces aquatiques alternant entre l’eau douce et l’eau salée des grandes marées.
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B2
Église, des habitants aux petits soins
Curiosité
L’église est surprenante par son accueil. Tout est « tiré au cordeau ». Les chaises sont rangées au centimètre près et en épis. Les statues sont toutes documentées par un petit écriteau expliquant la Sainte ou le Saint représenté et l’époque de sa réalisation. Sur des pupitres des petites fiches racontent l’histoire du personnage et éventuellement son lien avec la région. Des fleurs fraîchement coupées et disposées avec soin affinent l’impression de sérénité et expriment la passion des habitants « amoureux » de leur petite église.
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Étape C
C1
Église, une orpheline de son clocher abrite un bas-relief médiéval
L’édifice date du XVe siècle et abrite un bas-relief médiéval en calcaire conservant quelques traces de polychromie. Il représente deux lions encadrant un palmier.
Curiosité
En 1944, le clocher subit les bombardements destructeurs. Il est reconstruit en lieu et place de l’ancien mais s’effondre quelques années plus tard. La décision est prise de ne pas le reconstruire au transept de l’église mais dans un angle du cimetière. Cette petite tour carrée semble bien solitaire loin de son église originelle.
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