MANCHE NORD EST 01 – RÉGION DE BARFLEUR

Les cartes

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Étape A

A1

Grand phare, ancien sémaphore et port, un dépaysement total

Le premier phare, qui existe toujours au pied du grand, fut construit en 1774 car les courants forts au large et les nombreux naufrages rendent indispensable son édification. Il mesure 25 mètres de haut. A l’époque, il éclaire grâce à un feu de bois et de charbon qui brûle continuellement à son sommet. Le charbon était approvisionné à dos d’homme et les gardiens n’avaient que peu de repos. En 1780, il est équipé d’un système de réverbères composé de 16 lampes à huile. L’apparition des lentilles modernes va sceller la fin de son destin de phare, il est trop petit pour les recevoir et trop faible pour être agrandi en hauteur. Il est donc décidé en 1825 d’ériger une nouvelle tour. L’ancien phare devient sémaphore. La pose de la première pierre du nouveau phare a eu lieu le 14 juin 1828, les travaux se poursuivront ainsi jusqu’en 1835, date à laquelle il est allumé pour la première fois, devenant le plus haut phare de l’époque. Non loin repose un petit port tranquille ouvrant directement sur la mer.

Découverte

Les dimensions du nouveau phare sont impressionnantes. D’un diamètre de 9,25 mètres à la base et de 6 mètres à la passerelle, il mesure 74,85 mètres de haut. 11.000 blocs de granit furent nécessaires à sa construction. Autres particularités, le phare compte 365 marches (autant que de jours de l’année), autant de fenêtres que de semaines (52) et autant de niveaux que de mois. Il fut électrifié en 1893. 

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A2

Église, un premier clocher miraculeusement préservé

La première pierre de l’édifice roman est posée au XIIe siècle puis fut ajouté le clocher en bâtière au XIIIe siècle dont la particularité est d’être constitué de galets. Une chapelle sera ajoutée au XVe siècle. La région connait un fort développement de la population au XVIIIe siècle, il est donc décidé d’agrandir l’édifice. Après 1789, l’église a bien failli disparaître, les soldats révolutionnaires voulant massacrer les autels et les statues, elle est alors vendue une bouchée de pain pour être démantelée, mais c’était sans compter sur les marins et cultivateurs de la région qui vont défendre leur belle église, allant jusqu’à cacher croix, reliques et statues. La démolition fut minime. Au XIXe siècle, le chœur et la nef sont reconstruits en style gothique. Lors de la seconde guerre mondiale, les bombes soufflent tous les vitraux qui seront remplacés entre 1948 et 1956. 

Découverte

L’église possède deux clochers. Lors de l’agrandissement de l’édifice au XVIIIe siècle, la construction en galets du premier clocher initial le rend trop petit et trop faible pour supporter une extension et l’ajout de cloches. Il est donc décidé d’en construire un second, mais le petit clocher sera miraculeusement conservé.

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A3

Chapelle : saccagée, vendue, incendiée, la petite église est toujours là et fêtera bientôt son millième anniversaire

L’édifice érigé sur un ancien cimetière mérovingien du VIIe siècle remonte à 1070, époque à laquelle Guillaume le Conquérant vient de conquérir l’Angleterre. Le chœur d’aujourd’hui constituait l’ancienne petite église. L’entrée est encore visible par l’imposante dalle de granit au sol et les traces de verrou. Autre trace de cette époque, sur la pierre un visage peint. Elle subit un agrandissement au XVIIIe mais, la petite église étant devenue trop petite pour accueillir les fidèles, il sera décidé de construire un édifice plus important juste à côté. Elle fut également sauvée des excès de la Révolution grâce aux marins qui vont cacher la statue de pierre et celle en bois polychrome toujours visible. En 1886, c’est le conseil municipal de l’époque qui décide sa démolition pour construire en lieu et place une nouvelle école mais la population défend âprement sa petite chapelle et le projet est abandonné. En 1887, la chapelle est ravagée par un incendie, c’est à nouveau les habitants du village qui vont sauver l’édifice qui subira une dernière restauration en 1968.

Curiosité

L’église abrite une stèle commémorant le naufrage en 1860 d’un trois-mâts Américain. 38 marins sur les 101 noyés furent inhumés dans le cimetière voisin. Une tombe s’y trouve encore.

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Étape B

B1

Église, un prêtre de retour de Rome fait peindre les habitants sur la voûte de l’édifice

Le petit édifice originel est construit au XIIe siècle mais sera presque entièrement reconstruit et agrandi au XVIIIe à l’exception du clocher en bâtière du XIIIe siècle, typique du Cotentin et servant  de guide aux marins, qui fut conservé. L’église abrite un mobilier de qualité.

Découverte

19 remarquables fresques peintes ornent la voûte de l’église. Elle furent réalisées entre 1879 et 1882. A cette époque, le prêtre de la paroisse rentre d’un pèlerinage à Rome. Subjugué par la beauté des sanctuaires Italiens, il demande à un peintre natif du pays de réaliser des fresques sur toute la voûte de son église. Celles-ci représentent la vie du Christ et les évangiles. L’artiste s’inspire des habitants du village pour réaliser les visages des personnages, et notamment, de celui de sa femme pour représenter le tableau de la Samaritaine. Il se représente lui-même en pêcheur.

Curiosité

L’édifice abrite une statue polychrome du XVe siècle représentant Notre Dame de Consolation. C’est une Vierge à l’enfant en position assise, ce qui est assez rare, tenant une colombe vers laquelle se tend la main de l’enfant Jésus pour la caresser.

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Étape C

C1

Église, chercher où se trouve l’énigme « FFPMDFC 1709 » 

L’église date du XIe siècle, mais il ne subsiste que peu d’éléments de cette époque ; le portail méridional ainsi que les modillons. Au milieu du XVIIIe siècle, le vieux chœur roman tombe en ruines. En 1763, tout ce qui n’est pas possible d’être conservé de l’église originelle est abattu, la nef est allongée, la tour et le chœur sont reconstruits. Le sanctuaire comporte une perque de crucifix du XIXe siècle et un maître-autel en marbre blanc du début du XXe siècle. De juin 1940 à juin 1944, la tour a été surmontée d’une guérite en bois et servait de poste de surveillance et de direction de tir Allemand. L’église possède un magnifique ex-voto marin représentant un trois-mâts carré avec brigantine de la fin du XVIIIe siècle.

Curiosité

Une curieuse inscription indique « FFPMDFC 1709 ». Chercher la trace de celui qui a consacré une partie importante de ses revenus dans la construction de la tour et qui laissa par ces lettres une trace… Un indice, c’est à l’extérieur de l’édifice. Elles indiquent : « Fait Faire Par Messire David Fossard Curé » qui dota également le village d’une école pour les pauvres. Il décédera en 1709.

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C2

Vestiges de la batterie Allemande, des dizaines de blockhaus éventrés sur la plage

Éparpillés sur une très longue langue de sable, les blockhaus de béton subissent depuis 1944 les assauts de la mer et des tempêtes hivernales. Démantibulés, ils finiront en sable. En attendant, ils servent de supports éphémères aux artistes.

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