EURE NORD OUEST 01 – RÉGION DE PONT-AUDEMER
Les cartes
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Étape A
A1
Panoramas sur le marais
Issue d’un ancien méandre de la Seine sur une surface de 4.500 hectares, cette région regroupe marais, prairies humides, roselières, canaux, mares, étangs, tourbières et bocages. C’est un site écologique exceptionnel et unique dans les plaines Nord-Ouest de l’Europe. Il abrite un patrimoine naturel remarquable avec sa flore et sa faune composées de nombreuses espèces protégées vivant au milieu d’un réseau hydraulique riche. C’est également la plus grande tourbière de France.
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A2
Panorama depuis l’église, un édifice au cœur des marais et des chaumières traditionnelles
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Étape B
B1
Bords de Seine
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B2
Église et dalle percée, un trou du néolithique
La tour de l’édifice qui est un remarquable exemple de construction romane étagée et l’abside en cul-de-four, bâtis en pierre de Caen, datent du XIIe siècle ainsi qu’une grande partie du mur nord. La façade est réalisée en gros moellons de pierre calcaire locale. Le mur Sud est d’époque gothique. L’édifice abrite des statues polychromes.
Découverte
La dalle percée date du néolithique et fut découverte au XIXe siècle lorsque l’on entreprit des travaux de construction d’une route. Trouvée à deux mètres de profondeur avec un ensemble d’autres pierres massives dont les plus lourdes furent brisées, seule la dalle percée fut préservée et composait l’allée couverte d’une sépulture mégalithique. Vers 1878, en creusant les fondations d’une maison à proximité de l’endroit on trouva des crânes sous des grosses pierres. Nul ne sait si ces squelettes venaient de la tombe où du cimetière voisin. Cette dalle trouée, qui devait servir de paroi de séparation dans le couloir de la sépulture, mesure 1,80 mètre de large pour une hauteur de 1,50 mètre. Elle est percée d’un trou fait de main d’homme et avec soin.
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B3
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Vestiges de la chapelle de l’ancienne léproserie, un retour en l’an 1200 sous le symbole des branches nouées
C’est une modeste maladrerie et léproserie, fondée au XIIe siècle par les moines de l’abbaye de Fécamp. Seuls trois à quatre malades résident en permanence sur le site. Environ 250 personnes furent cependant enterrés ici, essentiellement des adultes, hommes ou femmes, et quelques rares enfants. Les activités quotidiennes sont peu nombreuses : offices religieux, prières, soins, activités domestiques. La chapelle est édifiée autour de 1180, car les lépreux, considérés comme impurs, ont besoin d’un lieu de prières qui leurs soit propre, puisqu’ils ne peuvent rentrer dans les lieux publics. Le cimetière se trouvait tout autour de la chapelle. Outre le petit édifice religieux sont encore visibles certaines fondations et la mare qui servait de point d’eau aux occupants. Le site accueillera les malades jusqu’au XVIe siècle. Il deviendra ensuite un prieuré, mais celui-ci n’est que très peu, voir pas du tout occupé. Au XVIIIe siècle, la chapelle est à l’état de délabrement, néanmoins elle reste un lieu de dévotion et de pèlerinage très important. À la Révolution, l’édifice ainsi que l’ensemble de ses terres sont vendus comme bien national. Le site est alors complètement abandonné et peu à peu recouvert par la végétation. C’est à partir de 1980 que celui-ci va renaître grâce à une importante campagne de fouilles archéologiques qui permettront une remise en situation des lieux tel qu’ils étaient 300 ans plus tôt, ce qui est rare pour ce type de vestiges. Aujourd’hui, la maladrerie est la propriété d’une personne privée mais reste ouverte à la visite. Une promenade expliquée a même été élaborée afin de guider les visiteurs ainsi qu’un parcours permettant d’appréhender l’histoire autrement et de comprendre l’importance historique des vestiges mis au jour.
Légende
Cette chapelle demeure toujours un lieu de pèlerinage mais pour des raisons biens différentes. À l’origine, les gens venaient autour de la chapelle nouer les branches de houx ou de noisetiers pour guérir du rachitisme, une maladie touchant les os. Si le nœud était toujours existant un an après, cela signait l’accomplissement de la demande. Depuis, les arbres de la chapelle font toujours l’objet de pèlerinage mais pour les amoureux qui y viennent toujours nouer les petites branches. Si le nœud tient, leur amour durera toujours.
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Étape C
C1
Bords de Seine, en suivant les anciens chemins de halage
Jusqu’en 1950, le charmant petit village était un lieu de traversées de la Seine notamment pour le trafic local. Des petits bateaux à voiles et à rames emportaient voitures et bestiaux. C’était également un point d’escale pour le bateau à vapeur reliant à l’époque le Havre à Rouen et qui fit de ce lieu un endroit de villégiature pour les artistes. Les bords de Seine et ses chemins de halage offrent une balade particulièrement agréable au milieu des petits cours d’eau qui rejoignent ici le fleuve, animé par le passage des navires marchands ou de croisières.
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C2
Un village où les typiques chaumières Normandes entourent l’église
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Étape D
D1
Manoir, une remarquable poterne sur la route des grenouilles
Situé sur deux communes limitrophes, le manoir date du XXe siècle et fut construit dans le style néo-Normand. Il remplace un précédent édifice détruit en 1912. La poterne de briques qui subsiste date du XVIIe siècle.
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D2
Ancien phare, il veille maintenant sur vos nuits
La construction du phare commença en 1839 pour se terminer en 1850. Situé en pleine campagne, sur les hauteurs des falaises de bords de Seine, il servait à guider les bateaux sur le fleuve. Haut de 33 mètres, son feu portait à plus de 44 kilomètres avant qu’il ne soit éteint en 1907 à la suite des travaux d’endiguement de l’estuaire du fleuve. Aujourd’hui désaffecté, il a été réaménagé en habitation et propose des chambres d’hôtes.
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D3
Église
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D4
Chapelle
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Une petite histoire de ce village Normand
Avant même que s’élève aujourd’hui le grand phare, on raconte qu’un sapin dont les branches étaient disposées de telle manière que, vu de la Seine, il semblait d’un côté appeler le marin à lui ; et de l’autre, lui indiquer la route à suivre sur le fleuve. Le feuillage figurait un chapeau de marin couronnant une forte tête. On l’appelait dans le pays l’homme de bois. Pour les pilotes de la Seine c’était un amer, un point de repère et l’état accordait même une somme spéciale pour son entretien. À cet arbre s’attache une histoire touchante liée au récit d’une vie de dévouement et d’abnégation. Il y a bien longtemps, le lit de la Seine vacillait d’un bord à l’autre, les navigateurs ne savaient plus quelle route suivre pour se tenir au milieu du chenal et éviter les bancs de sable souvent acteurs de plusieurs sinistres, dans lesquels les bateaux s’engageaient et périssaient corps et biens. Un jour, à l’heure de la marée, un homme, au teint bronzé, au front sillonné de rides, à la chevelure grisonnante et vêtu du costume de marin, se tenait sur le point le plus avancé de la falaise, suivant d’un regard anxieux les mouvements d’un bateau qui, voiles déployées, semblait vouloir, mais en vain, luttait contre un obstacle invisible du marin. Lui même ancien pilote de Seine, il pensait à ce jour où le fleuve avait faillit emporter son fils, lui aussi marin. « Mon Dieu » s’écria-t-il. « Mon Dieu, en reconnaissance de votre divine protection, en échange de la vie de mon fils que votre inépuisable bonté a bien voulu protéger des flots, je veux désormais être le guide du marin sur ce fleuve perfide, lui indiquer les écueils à éviter, la route à suivre. Je vous promets de consacrer le reste de mes jours à ce saint labeur ». Le vieux pilote tint parole, il allait au devant des navires et leur indiquait la route à suivre, souvent même il prenait le commandement et dirigeait les matelots. Lorsque, affaibli par l’âge, il ne put continuer à exercer sa pieuse mission, il ne voulut pas manquer à la promesse faite à Dieu. Il continua chaque jour à se rendre dès l’aube sur un monticule des bords de Seine, et de ce poste élevé, joignant la parole au geste, il continuait à remplir le saint engagement qu’il avait contracté. Avec le temps, la vieillesse devenait de plus en plus lourde pour le digne pilote ; ses capacités qui diminuaient chaque jour, le faisaient songer à sa fin prochaine. Mais il ne craignait pas la mort, il avait toujours craint et honoré Dieu, c’était pour lui l’heure. Il songea à ces hommes pour lesquels son existence était si précieuse, à ces âmes qu’il guidait au milieu des obstacles et du danger. Il se prit à regretter le bien qui lui restait à faire. Il pria Dieu de lui venir en aide ; et Dieu, ne fut pas sourd à sa voix. Tout à coup, le vieux bâton desséché sur lequel le vieillard s’appuyait d’ordinaire, s’attache au sol, grandit subitement, se couvre de feuillage ; et l’arbre, peu à peu, prend la forme du vieux marin ; sa taille légèrement voûtée, sa grosse tête disparaissant sous son chapeau à larges bords. Une des branches principales semble s’étendre comme un long bras pour indiquer un point éloigné ; une autre est presque attachée au tronc et semble engager à se rapprocher ; c’est dans cette posture que se tenait le vieux pilote lorsqu’il donnait des signaux aux navires. Avant de mourir, il a pu être témoin de ce prodige. Immobile, palpitant d’émotion, il murmura une dernière prière de remerciement au Seigneur. Peu à peu, les mots qu’il prononçait devinrent moins distincts, ses yeux se fermaient ; puis le dernier souffle s’exhala de ses lèvres. Les marins reconnaissants ont donné à l’arbre le nom sous lequel il désignait leur ancien camarade, il se rappelle du bonhomme des bords de Seine, et bien des fois en apercevant le nouvel amer, leurs poitrines se sont oppressées, et des larmes sont venues mouiller leurs paupières. Plus tard, on construisit un magnifique phare, mais le souvenir du vieux pilote restera longtemps gravé dans l’esprit des habitants du pays et des marins de Seine.
Étape E
E1
🆕2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣ Un menhir christianisé
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E2
🆕2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣ De l’église de l’ancien petit village ne reste qu’un mur et une croix de cimetière
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E3
🆕2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣ Devant l’église chercher la clef de la croix
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Étape F
F1
Bords de Seine, une esplanade offrant une vue sur le pont de Normandie et de Tancarville
Ce petit bourg revendique ses couleurs maritimes même s’il n’est pas situé directement en bord de mer. Il offre un point de vue exceptionnel sur les bords de Seine et conserve les traces d’une activité de pêche importante. Ancien petit port dans l’estuaire jusqu’en 1960, des chaloupes partaient à l’époque pour la pêche en mer tandis que d’autres pratiquaient la pêche à la crevette dans l’estuaire. Un ancien bateau témoigne de cette période.
Curiosité
À partir de 1932, un bac permettait la traversée du fleuve aux voyageurs et aux véhicules. Sur la rive nord de la Seine, on aperçoit encore aujourd’hui, les traces de l’ancien embarcadère, qui fut arrêté en 1959, date de construction du Pont de Tancarville situé à quelques kilomètres de là.
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