CALVADOS SUD OUEST 08 – RÉGION DE VIRE
Les cartes
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Étape A
A1
La porte horloge et les vestiges du donjon du château, rares témoins subsistants d’une ville détruite à 95% en juin 44
La porte horloge, vestige de la ville fortifiée et du château, était la principale entrée au Moyen Âge. Elle est construite au XIIIe siècle. Protégée par un large fossé d’environ sept mètres de large et cinq de profondeur, il fallait encore passer le pont-levis à flèches, la herse et une grande porte à deux vantaux pour accéder à la ville. En 1480, celle-ci fut surélevée d’un niveau la transformant en beffroi afin de surveiller les approches de la ville et de prévenir toute attaque. En 1499 furent ajoutés une horloge et une cloche. Deux autres cloches sont ajoutées au XIXe siècle. Bien que la ville fut détruite à 95% lors des bombardements de juin 44, la tour fut relativement épargnée. Ville fortifiée, le donjon reste également un des rares vestiges du château et des remparts à doubles enceintes des XIe et XIIe siècles.
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A2
Église
Jusqu’au XIIe siècle, les paroissiens de la ville disposaient d’une chapelle à proximité du donjon, mais elle se révèle rapidement trop petite face à la croissance de la population. Vers 1150, elle est remplacée par une chapelle romane extérieure à la première enceinte du château. Sur les bases de ce premier édifice sera bâti à partir de 1230, en style gothique primitif, une nouvelle église. Elle sera agrandie en différents styles jusqu’au XVIe siècle. Subissant les bombardements du 6 juin 1944, elle fut restaurée en 1948.
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A3
Vestiges de l’église
Cette église serait la plus ancienne de la ville, datant de la période romane du XIIe siècle. Elle fut agrandie et embellie au XIIIe siècle. Elle est saccagée pendant les guerres de Religion et à la Révolution Française. Son chœur est détruit au XIXe siècle. Touchée par les bombardements de juin 44 comme toute la ville, elle dresse fièrement ses vestiges marqués.
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A4
Chapelle, un site construit pour demander la protection la ville face à la peste
La chapelle initiale fut construite en 1647 afin de protéger la ville de l’épidémie de peste qui sévit du XVIe au XVIIe siècles. L’édifice actuel date de 1843 et fut restauré en 1980 par les habitants.
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Étape B
B1
Ancienne abbatiale, une église séparée de son clocher
L’ancienne église abbatiale date du XIIIe siècle. Elle fut rebâtie sur un édifice roman du XIe siècle dont il ne reste rien. L’église actuelle est la partie qui était réservée aux moines bénédictins, l’ancienne partie paroissiale ayant été détruite au début du XIXe siècle. De ce fait, le clocher de la fin du XVIIe siècle se trouve séparé de l’édifice actuel. Elle abrite de nombreuses œuvres.
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Étape C
C1
Cascades, au bout d’un petit sentier, la Vire offre sa fraîcheur et son agitation
La région est riche en granit. Le « gris-bleu » comme il est appelé ici, a été exploité dans les champs ou au cœur même du fleuve la « Vire » qui a du se frayer un chemin au milieu de ces imposants blocs de pierre. Cette cascade, protégée par un sous-bois est longue d’une centaine de mètre. L’activité de granitier a cessé au début du XXe siècle, mais on retrouve les traces des blocs travaillés dont certains portent encore une inscription ou servent d’abreuvoir aux animaux.
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Étape D
D1
Église
La construction de l’église s’étend du XVe au XVIIe siècle à la place d’un ancien édifice abbatial du XIe siècle. En 1821, un incendie détruit une partie de l’église et du bourg, puis elle subira également des dégradations à la libération en 1944. En 1989, un nouvel incendie, provoqué par un court-circuit, va de nouveau apporter la tristesse chez les habitants de la commune qui tiennent tant à leur église. Une trentaine de sapeurs-pompiers va lutter durant des heures contre le foyer qui ravage l’édifice sous les yeux des riverains. Mobilisés, ceux-ci décident de reconstruire leur église à l’identique. Elle abrite plusieurs objets classés dont une Vierge à l’enfant polychrome du XVe siècle.
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D2
Deux chapelles, mais attention de ne pas toucher aux cailloux posés sur les arbres alentours
Une des chapelles est dédiée au saint Normand Ortaire (482-580). Celui-ci se serait installé au monastère, ayant existé dans le village, à l’âge de 12 ans et deviendra plus tard, abbé des lieux. Il possédait le don de guérir les malades affectés par la goutte, les maux de tête, la paralysie, l’arthrite, les rhumatismes, il sauva même une femme de la lèpre. Cette chapelle, reconstruite en 1895, abrite un sarcophage mérovingien en granit qui aurait contenu le corps de Saint-Ortaire. La seconde chapelle a été construite au début du XXe siècle dans le style roman.
Légende
Les guérisons et les miracles réalisés par Saint-Ortaire portent au loin la renommée et les vertus du Saint à partir du VIe siècle, et ce lieu va rapidement devenir un site de pèlerinage. Très fréquenté naguère le mardi de Pâques, les fidèles qui se rendaient à la chapelle avaient l’habitude de déposer un caillou sur les branches des arbres entourant le sanctuaire, à la hauteur de leur mal ou de la douleur à guérir. Lorsque le caillou tombait d’une façon naturelle, le malade était guéri ; sinon malheur à celui qui le faisait tomber, il héritait du mal.
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Étape E
E1
Église : passer les anciennes pierres tombales pour arriver au pied de la statue du soldat couronné
L’édifice est en grande partie du XVIIIe siècle.
Découvertes
L’allée principale de l’église est toute entière composée de dalles funéraires gravées des XVIIe et XVIIIe siècles. L’édifice abrite également un des monuments aux morts du village orné d’une impressionnante sculpture représentant un soldat agenouillé étant couronné d’une main par un ange tandis que son autre main lui montre la direction du ciel. Les détails et le réalisme de cette œuvre sont saisissants.
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Étape F
F1
Église
Initialement chapelle du château situé dans le bourg, elle devient église paroissiale vers la fin du XIVe siècle. Détruite une première fois en 1840 par un incendie puis reconstruite elle sera à nouveau marquée par les violents bombardements de la bataille de Normandie qui se sont abattus sur la région le 4 août 1944. La tempête du 26 décembre 1999 va donner un dernier « coup de grâce à l’édifice » : son clocher et une partie de sa maçonnerie tombent sur le toit de la nef. Une restauration importante offre à nouveau le bel ensemble visible aujourd’hui.
Curiosité
Dans cette église également, on retrouve dans l’allée principale des dalles funéraires des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle abrite également une Vierge à l’enfant en bois polychrome.
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Étape G
G1
Au bout d’un sentier en sous-bois, une reconstitution du site Marial de Lourdes
Ce lieu est devenu un site de pèlerinage marial annuel et de recueillement lors des cérémonies de mariages et de communions.
Curiosité
Vers 1830, deux ouvriers du pays dont on ne connait que les initiales partent en pèlerinage à Lourdes. À leur retour, ils rapportent une statuette de la Vierge qu’ils placent dans le creux d’un vieux chêne en ce lieu. Dans les années 1920-1930, un prêtre décide de construire une reconstitution de la grotte de Lourdes et de créer un lieu de dévotion à Marie. Après la Seconde Guerre mondiale, une petite chapelle sera ajoutée.
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Étape H
H1
Chapelle, une construction pour une reconnaissance
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