CALVADOS SUD EST 03 – RÉGION DE SAINT-PIERRE-SUR-DIVES
Les cartes
Accès aux cartes réservés aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Accès aux cartes réservés aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape A
A1
Château, un édifice privé parfaitement visible depuis la départementale
Depuis la route, deux triples rangées de tilleuls guident le regard dans une perspective grandiose accentuée par la longue pente descendant jusqu’au château. L’allée conduit ainsi jusqu’au pont de pierre franchissant les douves pour accéder à la cour d’honneur. De chaque côté du château datant des XVIe et XVIIIe siècles se trouvent de beaux communs et un ancien colombier.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
A2
Ancienne abbaye et église abbatiale, un édifice visible de très loin
L’abbaye est fondée par la comtesse Lesceline dont la dépouille est enterrée dans l’église abbatiale. La première église est consacrée le 1er mai 1067 en présence de Guillaume le Conquérant devenu nouveau roi d’Angleterre et neveu de la comtesse. Elle est brûlée en 1106 puis reconstruite pour être achevée à la moitié du XIIe siècle. De l’édifice originel ne reste que la tour Saint-Michel. Des travaux sont réalisés au cours du XIIIe siècle car l’abbaye se développe. Les religieux font bâtir une halle afin d’y établir des foires et des marchés. Mais les bâtiments se dégradent et l’église est en très mauvais état. Possédant de nombreuses terres et des moulins, gérant la dîme et recevant des donations, l’église est complètement reconstruite au XVIe siècle pour une courte période puisqu’elle est pillée et à nouveau en partie détruite en 1562 par les protestants. Les bâtiments conventuels ainsi que le carré du cloître sont reconstruits dans le style classique à partir de 1667. Les travaux vont durer jusqu’au XVIIIe siècle. Mais, cette fois, c’est la Révolution qui va mettre à mal les bâtiments qui sont alors morcelés et transformés en habitations. Depuis quelques années, la ville procède au rachat progressif des bâtiments conventuels souvent partagés entre plusieurs propriétaires depuis la révolution afin de procéder à leur rénovation. Ils abritent entre autre la bibliothèque, l’office de tourisme et des expositions.
Découverte
L’abbaye abrite un pavement du XIIIe siècle dans le chœur représentant une rosace coupée en quatre par des bandes en pierre calcaire composées de carreaux représentant des motifs de cerfs, aigles à deux têtes, chimères, lions et fleurs de lys.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape B
B1
Château et son jardin remarquable
L’édifice est construit au XVIIIe siècle. Le parc et les jardins sont de style Franco-Anglais. La grille d’entrée provient de l’ancien château des ternes à Paris.
Découverte
Classé jardins remarquables, le parc, ouvert au public, abrite treize jardins clos de murs appelés chartreuses occupés par des centaines de variétés de fleurs.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape C
C1
Vestiges du château fort, un édifice impressionnant dans un petit village d’une centaine d’habitants
Le château fort est construit aux XIIe et XIIIe siècles, il est caractéristique de l’architecture militaire de l’époque. Il fût probablement bâti sur le site d’un premier fort construit en bois et terre. La structure était divisée en trois enceintes. La première d’une hauteur de 10 mètres et défendue par douze tours, protégeait le village, la seconde la basse cour et la dernière le cœur de la forteresse. L’ensemble était entouré de fossés en eau. Sur ordre de Richelieu, il perdra tout rôle militaire au début du XVIIe siècle et deviendra une exploitation agricole. Il ne reste aujourd’hui que les vestiges des enceintes, de neuf tours et d’une tour carrée ayant probablement servi de donjon ainsi que d’une chapelle Sainte-Catherine, le tout étant peu visible de la route.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
C2
Église
L’édifice a été construit aux XIIe et XVIIIe siècles. Son chœur conserve de belles parties romanes.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape D
D1
Église, une nef rescapée des premiers essais de l’architecture religieuse en Normandie contenant d’exceptionnelles peintures murales
L’édifice est construit sur le plan classique de la croix latine. La nef romane est construite au XIe siècle et compte quatre travées rythmées par des arcades dont les piliers rectangulaires alternent avec des colonnes cylindriques ; un premier exemple de ce type de construction en Normandie. Elle est bordée de bas-côtés. La tour carrée surplombant la croisée des transepts date également du XIe siècle. Le chœur date du XIIIe siècle. Elle possède également un original cadran solaire.
Découverte
Les murs sont ornés de peintures murales, fresques et autres techniques de peintures. Bien que très abîmées, elles sont rarissimes en Normandie car elles datent du XIIe siècle et sont toujours déchiffrables. L’une montre l’entrée du Christ à Jérusalem, l’autre, une adoration des mages. Le chœur et le transept sont aussi décorés de vestiges de décors peints à diverses époques du Moyen-Âge. L’édifice abrite également trois bas-reliefs dont l’un date du XIVe siècle. Fait surprenant, un seul des visages des personnages de ce bas-relief est resté en parfait état.
Deux jours, deux rencontres
L’église est d’ordinaire ouverte, sauf lors de mon premier passage. Un vieux monsieur est dans le cimetière et nous engageons la conversation. Il me raconte que le centre du bourg était occupé par un tabac restaurant où il déjeunait souvent quand il travaillait non loin du village. Il y avait également tout près de l’église des pompes à essence. Tout a disparu. Il lui arrivait également de venir sonner les cloches de l’église lorsque le sacristain ne pouvait pas. Il me dit aussi que cette église fut abbatiale et que quelques moines commencèrent à fonder un monastère, mais que finalement, l’endroit se révéla peu propice à ce projet par l’absence d’importantes forêts et donc de bois pour la construction ainsi que par le manque d’eau en quantité suffisante. Lors de mon second passage, quelques semaines plus tard, c’est un riverain qui m’interpelle : « vous avez apporter votre appareil photos, vous avez bien fait et vous n’allez pas être déçu par l’intérieur de l’église… Mais, savez-vous que l’extérieur était également peint ? » et il ajoute : « Regardez sur la droite de l’église, près du contrefort, il reste une toute petite trace de peinture ». Merci monsieur pour le scoop !!! (photo 4).
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape E
E1
Chapelle, un édifice construit grâce à la guérison miraculeuse du jeune chevalier Guillaume
La chapelle est édifiée par la Comtesse de Lesceline (tante de Guillaume le Conquérant) vers 1050, à la suite d’un vœu formulé à la mère de la Vierge. Le chœur voûté en ogive abrite plusieurs colonnettes sculptées et peintes du XIe siècle.
Légende
Vers 1046, Robert, comte de la région et son fils Guillaume partent à la chasse. Guillaume poursuit un sanglier blessé. Soudain la bête se retourne et frappe le jeune homme qui ne peut l’éviter. Mortellement blessé, le jeune chevalier demande à voir la Comtesse. Elle accourt à son secours et place sur la blessure une médaille de Sainte-Anne qu’elle porte sur elle, en promettant à la mère de la Vierge de lui élever une chapelle si le blessé revient à la vie. Sa demande est entendue car l’hémorragie s’arrête et la plaie se referme. Le jeune Guillaume mourant recouvre miraculeusement la pleine santé. Bientôt s’élèvera la chapelle…
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape F
F1
Chapelle, posée sur sa petite colline, elle contemple la vallée et le château
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape G
G1
Église, un édifice à la nef détruite dont le clocher culmine en bleu, blanc, rouge
Une grande partie de la nef de l’église a disparu. Le clocher du XVIIIe siècle est séparé du reste de l’édifice dont le chœur date du XIIIe siècle. Une statue en haut-relief représentant la Charité de Saint-Martin est placée au dessus du portail du clocher porche.
Curiosité
Le clocher porche est surmonté d’une girouette ornée d’un drapeau tricolore à la place de l’habituel coq.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape H
H1
Église
Reconstruction
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
H2
Église
L’édifice date du XIVe siècle, son petit clocher recouvert d’ardoises de bois est classé.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
H3
Église
L’édifice date du XIIIe siècle.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape I
I1
Église, tout près une pièce de métal se dresse tel une tête d’animal étrange
Elle comporte quelques parties médiévales du XIIIe siècle, mais a été très remaniée au XVIIIe siècle.
Bataille de Normandie
Près de l’église, dans le cimetière, se trouve le fragment d’un avion abattu lors de la libération du village en août 1944. Le pilote, un canadien, a heureusement réussi à sauter en parachute avant que l’avion n’implose au sol.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape J
J1
Église, un des plus anciens édifices de Normandie où les traces de filets côtoient les trous de poussière sacrée non loin des rageurs
Depuis son point de vue sur la vallée et datant sans doute de la fin du Xe ou du début du XIe siècle, l’édifice fait partie d’une des plus anciennes églises de Normandie. La tour, les modillons et des traces de fenêtres confirment cette époque.
Découverte
L’église porte les traces d’une technique de construction plus ancienne encore, appelée « l’opus reticulatum » (appareil en filet). Il s’agit d’une forme de parement antique romain fait de petits moellons d’une quinzaine de centimètres de côté et disposés à 45° de l’horizontale. Cette disposition dessine sur le mur comme un filet. L’intérieur de l’édifice abrite deux statues de la Sainte-Trinité et de Saint-Martin ainsi que des litres funéraires. On trouve également des engoulants appelés aussi des rageurs.
Curiosité et légende
L’église comporte sur ses murs de nombreux graffitis représentant des formes géométriques, des personnages stylisés, des croix, des animaux et… des alignements de nombreux petits trous. Une ancienne légende raconte que ceux-ci étaient réalisés avec une pointe qui permettait de prélever de la poussière de pierre d’église, donc une « poussière sacrée ». Celle-ci pouvait être ajoutée à des concoctions censées guérir les malades. On trouve ces marques sur les murs de nombreuses églises Normandes mais rien n’est démontré à ce jour.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Étape K
K1
Vestiges de l’ancienne église
Construit en 1738, ce petit édifice fut détruit en 1860, le seul vestige reste la tour comportant un petit dôme en pierre surmonté d’une lanterne.
👉 Accès aux noms de la commune et du site avec ses coordonnées GPS : Réservé aux abonnés – Pas encore abonné : M’abonner – Déjà abonné : Me connecter
Inscrivez-vous à la Newsletter et gagnez un abonnement d’un an gratuit au Pixel Normand !!!
Inscrivez-vous à la Newsletter du Pixel Normand pour ne rien manquer de l’actualité et des prochaines découvertes en Normandie et surtout…
Vous pourrez gagner un abonnement d’un an gratuit vous permettant d’accéder aux pages contenant les cartes, les noms des communes, des lieux et les coordonnées GPS de prises de vues des sites présentés.
Bonne chance et à bientôt dans votre boîte mails…