CALVADOS SUD EST 01 – RÉGION DE CAMBREMER

Les cartes

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Étape A

A1

Vestiges du château, vivre pleinement une immersion dans la vie d’un Seigneur Normand du moyen-âge

Entouré de douves en eau, il est l’exemple parfait d’une propriété Seigneuriale constituée d’une basse-cour et d’une haute cour où le caractère agricole est toujours très présent. Originellement protégé par un talus et une palissade de bois, le lieu était alors le refuge des villageois en cas d’attaque. La chapelle et la muraille sont les parties les plus anciennes datant du XIIe siècle. La ferme, le colombier et la grange composaient la basse-cour. Ces éléments ont été reconstruits dans le plus pur et le plus représentatif style de constructions à pan de bois au cours des XVe et XVIe siècles ainsi que le logis Seigneurial situé en cour haute. Objets et documents contribuent à créer l’atmosphère de cette typique propriété Normande riche de près de dix siècles d’histoire.

Découverte

De nombreuses manifestations médiévales permettent, chaque année, de replonger pleinement au cœur du Moyen-Âge et au temps des chevaliers.

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Étape B

B1

Panorama et chapelle, au bout du petit chemin bordé d’une hêtraie plusieurs fois centenaire

Le chemin bordé emmène au panorama offrant un point de vue sur la vallée de la Dives jusqu’aux massifs forestiers de l’Orne. La chapelle veille du haut de son point culminant. Sa construction remonte au XIIe siècle, le porche est du XVe siècle. Des travaux de restauration récents ont redonné à l’édifice son ambiance du XVIIe siècle. Elle abrite une statue de Saint-Jean-Baptiste en pierre peinte polychrome du XVe siècle, une statue de Saint-Michel, et une Vierge à l’enfant en posture « déhanchée » toutes deux du XVe siècle. 

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Étape C

C1

Église (chapelle), un rare édifice Normand du XIIe siècle dans son état d’origine et qui abrite d’exceptionnelles peintures murales au dessus des gisants

Aucun document ne donne la date précise d’édification de la chapelle mais les analyses de la construction romane permettent de dater la nef vers 1145 et le chœur vers 1220. Le clocher est daté entre 1411 et 1455. Elle fut initialement construite à usage de sépulture familiale. La chapelle devient église paroissiale au XVIIe et XVIIIe siècles, mais excentrée de tout et située loin d’un grand axe et à la fin d’un chemin, les paroissiens demandent en 1836 à être rattachés à d’autres églises plus facilement accessibles. L’édifice tombe alors dans l’oubli dans le fond de sa campagne Augeronne et menace de s’écrouler. Redevenue chapelle, elle est inscrite au titre des monuments historiques en 1850, mais la mairie de l’époque s’oppose au classement qui obtient l’annulation et envisage de la détruire comme « ruine ». Elle est sauvée par le châtelain local qui obtient à nouveau son inscription aux monuments historiques en 1910, neutralisant ainsi la démolition. Une importante restauration à l’identique s’est achevée en 2018 et de nouveaux projets de travaux concernant les peintures et sculptures sont prévus en 2021. Éloignée, isolée dans la campagne et oubliée de tous, elle fut épargnée pendant la guerre de Cent Ans, les guerres de Religions et la Révolution. L’édifice n’ayant pas subi de dommages est exactement dans l’état de sa construction voulue par son maître d’oeuvre aux XIIe et XIIIe siècles. 

Découvertes

La chapelle est remarquable par ses peintures murales datant du XIIIe siècle. Le chœur montre un cycle marial sur ses voûtains, les murs représentent la vie du christ : la Nativité, l’Adoration des Mages, la Cène… La nef comprend différentes scènes civiles mais en rapport avec la vie religieuse de l’époque : meurtre de saint Thomas Becket, scène d’attaque de château-fort inspirée des croisades, décapitation de saint Jean-Baptiste lors du festin d’Hérode etc… Cet ensemble est surement la plus grande surface peinte (près de 100m²) de cette période encore visible en Normandie. A l’époque, toutes les personnes qui ne savaient pas lire apprenaient ainsi l’histoire sainte par l’image. Sous deux arcades situées sous la représentation de la Cène se trouvent deux gisants ne semblant pas remonter au-delà du XIIIe siècle. Il s’agit sans doute de seigneurs locaux dont un est représenté en guerrier vêtu de sa cotte de mailles et de sa cotte d’arme avec les jambes également maillées et les pieds éperonnés. Au dessus de son glaive à deux tranchants, ses mains sont croisées sur sa poitrine. L’autre statue serait celle d’une femme, probablement l’épouse du guerrier, mais un monsieur membre de l’association de la chapelle que j’ai rencontré lors de ma visite ajoute que ceci ne serait pas une certitude puisqu’elle n’a ni la morphologie, ni la poitrine d’une femme… Des traces de litres funéraires sont également visibles.

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C2

Chapelle, un joli point de vue et un charmant petit édifice

Le chœur de l’édifice datant de la fin du XIe, début du XIIe siècles est du plus pure style roman Normand. Il abrite un très joli retable en bois.

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Étape D

D1

Église : des peintures exceptionnelles, un gisant et un chœur au maître-autel remarquable sont à contempler

Le chœur tout entier remonte à l’époque romane et au XIIe siècle. Le mur sud est percé d’une porte dont l’archivolte est ornée de zigzags et de sculptures de têtes grimaçantes d’animaux fantastiques. Le reste de l’édifice date du XVIe siècle. La chapelle de la Vierge, bâtie vers 1600 abrite des peintures au plafond représentant des anges. Le maître-autel est orné d’un beau retable et d’une magnifique sculpture du Christ. L’église présente également quelques graffitis extérieurs et des « poinçons de pierre sacrée« .

Découvertes

En 1853 sont réalisés des travaux pour repaver l’édifice. En enlevant les anciennes dalles, fut découverte une pierre tombale remontant au XVe ou XVIe siècle surmontée d’une statue d’un prêtre revêtu d’une chasuble antique. Au pied du personnage est couché un chien qui ronge un os. Lors de ma visite, je suis accompagné par l’ancien Maire du village. Il m’explique que ce gisant correspond à une des têtes de mort peinte sur le mur inférieur. Celui-ci compte trois représentations mortuaires, ce qui pourrait signifier qu’il y aurait probablement encore deux pierres tombales existantes sous l’église. L’arc triomphal est décoré d’une représentation de la mort du Christ sur la croix. Après de nombreuses années de restauration et la persévérance de l’ancien Maire de la commune, l’édifice a retrouvé ses peintures murales telles qu’elles étaient à l’origine. On retrouve également des traces de litres funéraires. La sacristie abrite encore de beaux linges liturgiques. L’if dans le cimetière est classé « arbre remarquable de France ».

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Étape E

E1

🆕2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣ Église : en passant près du tiroir solitaire et non loin des statues polychromes, il faut tourner la tête et lever les yeux pour trouver les seins de la Sainte et le petit ange musicien

L’origine de l’édifice remonte au XIe siècle, mais il ne reste que deux fenêtres de cette époque. Il fut profondément remanié au XVIIe et XVIIIe siècle.

Découvertes

L’église abrite une statue de Saint-Pierre et d’une Vierge à l’enfant en pierre polychrome datées toutes les deux du XIVe siècle. On peut également encore apercevoir une litre funéraire, un curieux petit ange jouant d’un instrument de musique au pied d’une fenêtre ainsi que quelques traces de peintures murales. Durant ma visite, je suis accompagné de la maire du village qui me montre un autre curiosité : un petit tiroir est situé à l’extrémité de l’un des bancs de la nef (non loin du chœur). C’est le seul dans l’église. À quoi pouvait servir ce seul et unique tiroir ? Était-ce la place d’un privilégié afin d’y ranger son missel ? Pour l’instant le mystère demeure.

Curiosité et légende

En entrant dans le chœur, on découvre un magnifique haut relief daté des XIVe et XVe siècles. Il s’agit du martyr de Sainte-Agathe dont voici la légende. Agathe est née à Catana en Sicile au IIIe siècle. Issue d’une famille noble et riche, elle était également d’une très grande beauté mais avait choisi de conserver sa virginité et de consacrer sa vie à Dieu. Quintien, le proconsul de Sicile, avait lui bien d’autres projets concernant la magnifique Agathe. Il tenta de la séduire et souhaitait par-dessus tout l’épouser, pensant qu’il pourrait ainsi gagner en respect mais surtout jouir de la beauté et de la fortune d’une telle épouse. Agathe ayant refusé ses avances, Quintien la séquestre dans une maison de prostitution où elle réussira à conserver malgré tout sa virginité. Il charge également la tenancière de la maison close, une certaine Aphrodisie, de faire changer Agathe d’opinion, d’accepter ce mariage, de se donner à lui et de renoncer à son Dieu. Mais Aphrodisie ne parvient pas à faire changer d’avis Agathe. Quintien fait alors jeter Agathe en prison pour la faire torturer. Elle est livrée à un bourreau qui va lui arracher les seins avec une tenaille. Remise en cellule, elle est visitée la nuit suivante pas Saint-Pierre qui la guérie de ses blessures. Agathe sera ensuite trainée sur des charbons ardents où elle finira par perdre la vie. Au même moment, un tremblement de terre ébranla toute la région. Un an après sa mort, l’Etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de la ville de Catana. Selon la légende, les habitants s’emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d’Agathe et le placèrent devant le feu qui s’arrêta aussitôt, épargnant ainsi la ville. Depuis, son nom est invoqué pour se protéger des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou de incendies. Autrefois, ce haut-relief situé dans l’église était l’objet de pèlerinages pour prier la Sainte.

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Étape F

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🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Sur le site d’une ancienne abbaye

C’est un ancien monastère cistercien d’hommes fondé vers 1146. Il fut saccagé à deux reprises pendant les guerres de Religion. Au XVIIe siècle, les bâtiments furent reconstruits dans le style classique comme en témoignent les deux éléments encore visibles aujourd’hui. Au XVIIIe siècle, les vocations religieuses se raréfient et les abbés commendataires exigent de plus en plus de revenus et de bénéfices, l’effectif général des monastères diminue. Cette situation ne fera qu’empirer lorsque les moines sont chassés de l’abbaye après la Révolution Française. Devenu bien national le cloître et l’église abbatiale sont complètement détruits et finissent en carrière de pierres, il ne reste que de très rares petits éléments à l’intérieur de la construction actuelle. En 1836, dans un état d’abandon avancé, les bâtiments encore existants sont rachetés et restaurés. En lieu et place du cloître et de l’ancienne et imposante église abbatiale dont il ne reste rien, se trouve maintenant un parc remarquable.

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Étape G

G1

Un village typique du Pays d’Auge regroupé autour de son église

L’église trône au milieu des maisons typiques du Pays d’Auge dans une région où produits du terroir, pommes et cidres occupent une place de choix dans les activités locales. L’édifice date de la fin du XIIe siècle, mais seule la tour carrée romane subsiste de cette époque. Remaniée au fil du temps, l’église est à nouveau restaurée en 1947.

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Étape H

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Église, un édifice de campagne coiffé de sa casquette

Elle est construite au XIIIe siècle et abrite retables, autels et tableaux.

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Étape I

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Église, du haut de son promontoir, elle veille sur la vallée Augeronne

Bâtie sur un monticule, au pied d’une colline élevée, l’édifice date du XIIIe siècle et domine un panorama sur la vallée. Des travaux de restauration commencés en 2019 ont redonné à l’église toute sa beauté.

Découvertes

On peut encore découvrir quelques traces de peintures murales dans la sacristie ainsi que des graffiti de poussières de pierres sacrées.

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Une petite histoire de ce village Normand

Nous sommes en 1871. A peu de distance du village habite un honorable boulanger nommé Crouton. Contre la volonté de sa femme, le brave homme s’est mis en tête d’acheter une vache. Aussitôt dit, aussitôt fait, notre brave père Crouton rentre, pas peu fier, à la maison avec sa bête. Mais depuis, le bonhomme est un peu nerveux et aux aguets ; il a perdu le sommeil et le manger, seules quelques gorgées de cidre ou de calva arrivent encore à passer. Un soir, notre boulanger entend une bête à cornes braire. Convaincu qu’il s’agit de sa vache, il descend au galop, prends l’animal par les cornes pour la reconduire jusqu’à son herbage. Alors qu’il chemine, une voix crie soudain « au voleu » et notre boulanger se fait attraper par le col. C’est un paysan du coin qui, ayant reconnu notre homme lui dit : » Qui qu’tu fais père Crouton à m’voler mon toré ? ». « Ben non c’est ma vac’ que j’tiens » rétorque notre boulanger. « Ah oui… Ben r’gardes-y donc ou qui faut » lui répond le paysan agacé. Crouton regardant sous le ventre de l’animal fut bien obligé d’admettre que la bête avait tous les attributs d’un taureau. Notre brave boulanger reprit son chemin sous la moquerie du paysan : « Ah ! dame ! quand on est pas du métier… »

Étape J

J1

Anciennes grottes

Cette ancienne carrière a été creusée pour l’extraction de la pierre de construction et de la marne pour l’amendement des parcelles agricoles. Entre 1950 et 1979, les galeries servirent à la production de champignons de Paris (10 tonnes par an).

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J2

Église

Elle est construite au XIIIe siècle, et remaniée au XIXe siècle.

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J3

Église, un édifice débordant

L’édifice date des XIIe, XIVe, XVIe et XVIIe siècles.

Curiosité

Ce petit édifice possède une particularité. Au dessus du porche en bois, est visible une ferme, assemblage de charpentes soutenant les versants du toit dépassant du mur. C’est ce que l’on appelle une ferme débordante.

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Étape K

K1

Église

L’église date du Xe siècle même s’il reste peu de traces visibles de cette période. Elle fut remaniée au XIIIe siècle et à la fin du XIVe siècle. Elle abrite des tableaux provenant de l’église Abbatiale du Val Richer ainsi qu’un remarquable maître-autel et un retable.

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Une petite histoire de ce village Normand… ou presque

Nous sommes en octobre 1909. L’histoire se déroule dans un bourg voisin. Quittant régulièrement le village à la nuit tombée, un homme, que sa position pouvait mettre au dessus de tous soupçons, poursuivait les jeunes soldats de quelques honteuses sollicitations dans certains quartiers de Lisieux. Suite à plusieurs plaintes, émanant de militaires, déposées contre cet individu, une souricière fut tendue par les gendarmes. Pris et confronté à l’un des soldats auquel il avait montré ses attributs masculins et tenu des propositions douteuses, l’homme essaya de nier avant d’avouer. Arrêté et jugé en correctionnelle sous l’inculpation d’attentat à la pudeur, il fut immédiatement mené en prison. Pourtant, le nom de cet individu aurait du l’avertir. L’homme s’appelait CACHELEUX et était ni plus ni moins que le curé du village.


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