CALVADOS NORD OUEST 07 – RÉGION DE TILLY-SUR-SEULLES
Les cartes
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Étape A
A1
Abbaye, une communauté active au service des retraitants et des pèlerins
Au milieu du XIIe siècle, un prêtre nommé Turstin se retire dans une colline du bocage Normand pour y vivre en ermite, mais il se voit rejoint par des disciples. En 1200 Turstin décède mais la communauté n’est pas abandonnée, les terrains leurs sont cédés pour y vivre. Recevant de généreux dons de riches familles, de petits seigneurs et d’agriculteurs aisés, une église et des bâtiments conventuels sont construits à la fin du XIIIe siècle. En 1343, les dons sont compromis par la guerre de Cent Ans. En 1347, c’est la peste noire qui réduit d’un tiers la population riveraine, les terres de l’abbaye ne sont plus cultivées. Le monastère sera ravagé en 1389. Il redevient à nouveau florissant au XVIe siècle et les frères comptent parmi eux plusieurs docteurs en théologie, mais les guerres de Religion vont stopper cet élan. l’Abbaye est incendiée et dispersée. Au XVIIIe siècle, une reconstruction totale est menée. On refait l’église, le bâtiment conventuel, le pavillon d’entrée et la ferme où une trentaine de personnes travaillent. L’austérité est cependant conservée, les cellules sont petites et les rares cheminées se trouvent chez le prieur, au chauffoir et à l’infirmerie. À la Révolution, l’ordre est dépouillé de ses biens et les dix-sept derniers religieux se dispersent ou sont emprisonnés. L’un d’eux abandonne alors la prêtrise et devient maire de la commune, ce qui lui permettra de sauver l’église abbatiale de la destruction et d’abriter chez lui jusqu’à neuf prêtres réfractaires à la Constitution civile du clergé. La tourmente révolutionnaire passée, les bâtiments abritent un collège avant d’être à nouveau occupés par les frères à partir de 1815. En 1859, la communauté retrouve un essor important et multiplie les actions paroissiales, de prêches et de retraites tout en reprenant la construction des ailes nord et sud des bâtiments. Une nouvelle crise survient quand les autorités de la IIIe république veulent réduire l’influence des religieux sur la société. En 1880, le prieur est expulsé et les chanoines à nouveau dispersés. Ils reviennent à l’abbaye en 1894, mais seront à nouveau expulsés en 1902. En 1921, les religieux sont à nouveau autorisés à regagner l’abbaye. En juin 1944, le débarquement allié fait subir à l’abbaye plusieurs jours de bombardements dont les murs gardent encore les traces. Les chanoines vivent maintenant en communauté tout en se livrant à un ministère extérieur (curés et vicaires, aumôniers d’hôpitaux ou de prisons, aumôniers scouts et de mouvements de jeunesse). Aujourd’hui, une part importante de l’activité de l’abbaye consiste à l’accueil de retraitants et de visiteurs, la communauté disposant d’une grande infrastructure et d’une conséquente capacité d’accueil. L’orgue de tribune est réalisé en 1741 par le facteur lorrain Claude Parizot. Possédant vingt-sept jeux, il est restauré en 1965 et 2004 et accueille régulièrement des organistes pour des concerts.
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A2
Vestiges de l’église, et de une !
Elle était composée d’un chœur roman du XIIe siècle, d’une nef du XIIIe siècle avec deux bas-côtés et d’un clocher en bâtière accolé au chœur. Des travaux de restauration ont eu lieu au XVIIIe siècle avant que l’édifice ne soit abandonné à partir de 1857.
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A3
Vestiges de l’église, et de deux !
La construction de l’édifice débute au XIIIe siècle et se poursuit au XIVe. La découverte de sarcophages mérovingiens en pierre laissent supposer qu’une chapelle primitive fut édifiée à cet emplacement. Désaffectée à la Révolution, l’église tombe dans l’oubli depuis cette période. Deux baies d’ogives supportent un clocher-mur, dépourvu de cloches maintenant. On peut apercevoir les vestiges d’un porche.
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A4
Vestiges de l’église, et de trois !
Sa construction date des XIIe et XIIIe siècles. Elle fût également désaffectée à la Révolution. Au pied de l’église coule une source réputée guérir les maladies des yeux.
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Étape B
B1
Vestiges de l’église, une tour qui a résisté au déluge de bombes en 1944
Elle est construite du XIVe au XVe siècle. Elle sera détruite par les bombardements intensifs subit par la ville en 1944.
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B2
Église
Ses origines remontent au XIIe siècle, mais elle fut profondément remaniée et agrandie aux XIIIe et XIVe siècles.
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Étape C
C1
Église, un édifice de grande ampleur dans cette petite commune
L’église doit sans doute son ampleur exceptionnelle à sa dépendance ancienne avec l’abbaye Saint-Ouen de Rouen. Il reste de l’époque romane la large nef du XIIe siècle ; le transept et le chœur sont gothiques. La façade et le portail sont une restitution dans le style roman réalisée en 1910. Le clocher fut détruit en 1944 et reconstruit.
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C2
Chapelle, un bijou du XIIIe siècle au bout du petit chemin et au milieu d’un champ
À un kilomètre de l’église du village, près du ruisseau qui traverse la commune et au milieu des champs marécageux se trouve cette magnifique petite chapelle construite au XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle.
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Étape D
D1
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Église : depuis le trompe-l’œil, retrouver la tour eucharistique dans la chapelle privée du seigneur
L’édifice fut construit aux XIIIe et XVIIIe siècles.
Découvertes et Curiosités
Cinq siècles après l’édification de l’église, le seigneur du village fait élever, pour lui et sa famille, une chapelle possédant un accès direct par une porte depuis le cimetière. Dans cette pièce isolée du reste de l’édifice et murée, le seigneur fera ouvrir une « fente de vision » lui permettant d’assister à la messe célébrée dans le chœur sans être vu et sans être dérangé. Depuis, cette ouverture a été bouchée et une double porte créée. Une litre funéraire a été peinte en 1734 quand le seigneur a été inhumé. Cette pièce abrite également une surprenante tour eucharistique du XVe siècle qui fut retrouvée, par hasard, dans les fondations. Rarement conservées, les tours eucharistiques sont les ancêtres des tabernacles et servaient à conserver et à exposer le Saint-Sacrement (hosties consacrées). Sur cette sculpture, le donateur s’est fait représenter aux côtés de Saint-Sébastien et du Christ sur la croix. La chapelle abrite également une Vierge à l’enfant du XVe siècle. Dans le chœur, on peut également apercevoir un faux retable en trompe-l’œil, uniquement réalisé à la peinture.
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D2
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Cimetière militaire Britannique
Ce cimetière est le plus petit de France. Il héberge 46 tombes Britanniques et 1 Tchécoslovaque. Ici repose également le corps de l’un des plus jeunes soldats Britanniques tué au combat à l’âge de 16 ans.
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Étape E
E1
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Église, un charmant édifice dans un petit bourg rural
L’église a été construite au XIe siècle et fut profondément remaniée au XIXe siècle mais le petit édifice offre une ambiance apaisante aux promeneurs et à ceux qui souhaitent pousser la porte d’entrée.
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E2
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Chapelle, elle abrite une reconstitution de la grotte de Lourdes et un monument dont la place est inhabituelle pour un tel lieu
La chapelle fut érigée au XIXe siècle et plus précisément après la guerre de 1870. Elle était initialement dédiée aux morts de ce conflit.
Curiosités
Au pied de cette ravissante petite chapelle initialement dédiée aux morts du conflit de 1870 se trouvent une reconstitution de la grotte de Lourdes et le monument aux morts de la commune. Deux escaliers répartis de chaque côté emmènent au calvaire et au petit édifice qui conserve des traces de peintures murales extérieures.
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Étape F
F1
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Église
L’édifice est construit aux XIIe et XIIIe siècles dont il conserve de remarquables traces : archivoltes, modillons… Il possède une tour centrale très élégante du XIVe siècle. L’ensemble fut remanié au XIXe siècle.
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F2
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Monument en hommage aux 45 soldats exécutés par l’armée Allemande en 1944
Ce monument est situé juste à côté de l’église. Après le débarquement, le 8 juin 1944, une soixantaine de soldats dont beaucoup des Royal Winnipeg Rifles (Canada) sont fait prisonniers dans la région proche. Ils sont alors conduits au château non loin de l’église où stationnent des officiers de la 12e division blindée Allemande. 45 d’entre-eux seront exécutés. Ce monument rend hommage à ces hommes. On peut apercevoir à gauche du monument les vestiges d’un pilier. Aucune info trouvée à ce sujet pour l’instant, mais l’enquête continue…
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Étape G
G1
Église
Cette église fût construite au XIIe siècle dans le plus pur style roman. Elle en conserve de nombreux témoignages : modillons, archivolte… On trouve également des traces de graffitis d’église, de poussières sacrées ou peut-être de cadrans canoniaux.
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G2
Cimetière militaire du Commonwealth
Un grand nombre de sépultures datent de juin et juillet 1944. Il abrite 460 tombes du Commonwealth et 59 soldats Allemands principalement de la 12e division panzer SS Hitlerjugend.
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Étape H
H1
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Un château de style néo-gothique où l’on peut trouver des dragons
L’édifice est construit au XIXe siècle en style néo-gothique.
Curiosité
La façade richement décorée comporte notamment deux dragons sur le fronton.
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H2
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Église et sa remarquable abside romane
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Étape I
I1
Église
L’édifice est partiellement du XIe siècle.
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