CALVADOS NORD OUEST 03 – RÉGION DE ARROMANCHES-LES-BAINS
Les cartes
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Étape A
A1
Cathédrale, une crypte remarquable du XIe siècle et un édifice chargé d’histoire
Elle fut consacrée le 14 juillet 1077 en présence de Guillaume le Conquérant et de Mathilde son épouse. La crypte offre la partie la plus ancienne et la plus représentative de la période romane puisqu’elle est datée de 1050 à 1070 ainsi que ses remarquables chapiteaux historiés datant de la même époque. Les fresques datent du XVe siècle. A la suite d’incendies en 1105 puis en 1160, les travaux donnent toute sa majesté à l’édifice apportant toute la magnificence de la période gothique. Les travaux se prolongeront jusqu’à la fin du XVe siècle par le couronnement de la tour centrale. Pillée, détériorée, délaissée durant les guerres de Religion et à la Révolution, elle devint temple de raison jusqu’à ce que de nouveaux travaux soit entrepris au XIXe siècle pour lui redonner toute sa splendeur originelle.
Découverte
Les grandes orgues de 1861, construites par Aristide Cavaillé-Coll dans un buffet dessiné par Lienard sont inscrites aux monuments historiques.
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Une petite histoire de ce village Normand
Nous sommes un dimanche d’août 1841. C’est la grand’messe à la cathédrale. Le nommé Boullin, ouvrier menuisier, se trouve sous les grandes orgues, près de la porte d’entrée de l’église. L’individu est bien connu dans la ville pour être un personnage un peu simplet, mais aussi pour avoir une grande susceptibilité, une grande irritation morale et une excessive sensibilité nerveuse. Et voilà que le Boullin, pendant la cérémonie, décide, énervé et fâché, de faire le tour de l’église, la casquette vissée sur la tête. Il est bientôt rencontré par le suisse d’église (ancien soldat touchant une retraite, chargé de la surveillance de l’église et du bon ordre des cérémonies, habillé en apparats de gardes suisses). Le garde arrache, peut-être un peu trop brusquement, la casquette de Boullin. Mais cette imprudence est immédiatement suivie d’une lutte violente dans laquelle Boullin, qui est très fort, renverse son adversaire. Sur l’intervention de quelques personnes, il s’éloigne mais après s’être armé d’une chaise avec laquelle il menace les assistants. C’est alors qu’arrive le commissaire de police qui, par des paroles douces et bienveillantes, arrive à faire sortir de l’église le malheureux auteur de ce scandale et à lui ôter des mains la chaise dont il semblait très disposé à faire un mauvais usage. Mais il fallait maintenant expliquer ce comportement : « Ben voilà, Monsieur le commissaire. Je me trouvais sous les orgues près de la porte d’entrée de la cathédrale. C’était le moment de la distribution du pain bénit et je fus offensé que personne ne vienne porter jusqu’à moi cette distribution et que je n’ai donc point ma part de pain. Je voulais juste faire voir que j’étais présent ».
Étape B
B1
Port, septième site de pêche en France
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B2
Tour, un ouvrage du maréchal à la ceinture de fer
Cette tour fut construite en 1694 afin de surveiller les corsaires et prévenir les invasions Anglaises. Elle est située sur la falaise juste à l’entrée du port.
Découverte
Le petit édifice fait partie de la « ceinture de fer » imaginée par Vauban qui voulait faire de la France un « pré carré » selon sa propre expression, c’est à dire protégée par une ceinture de citadelles.
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B3
Église, un édifice dédié aux marins
Elle remplace une ancienne église du XIIe siècle. Devenue trop petite face à l’accroissement de la population et du développement touristique, l’édifice actuel fut construit de 1880 à 1898.
Découverte
L’église abrite de nombreux ex-votos marins et des maquettes de bateaux.
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B4
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Église : assis à l’extérieur de l’édifice, chercher Saint-Pierre entouré de sa chape et coiffé de sa tiare
L’église est construite sur une période allant du XIe au XIIIe siècle. Elle présente encore quelques modillons sous les corniches ainsi qu’une archivolte ornée de têtes plates.
Découverte
À côté de la porte d’entrée de l’église se trouve une rare statue de Saint-Pierre assis sur ce qui pourrait être une chaise curule (il existe un autre exemplaire de ce type dans la Manche) ou sur un fauteuil en X. Il semble être vêtu d’une chape se fermant sur le devant pour napper ses jambes et il est coiffé d’une tiare. Cette statue datée du XIVe ou du XVe siècle, était peut-être destinée à contenir des reliques.
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Étape C
C1
Sur la plage, les vestiges d’un port en béton venu tout droit d’Angleterre
Dès les jours qui suivirent le débarquement, la prise d’un port en état pour accueillir les navires ravitailleurs en hommes, véhicules, matériel et logistique était un point indispensable à la réussite de l’opération. Il fallait un port capable d’accueillir les plus grands bateaux en eau profonde, mais les délais restaient inconnus. L’idée fut donc « d’amener » depuis l’Angleterre un port artificiel constitué d’éléments transportables. Trois structures composent ce port : Les digues artificielles pour créer un plan en eau profonde permettant d’accueillir les navires sans interruptions, les quais de déchargement et les jetées reliant les quais à la côte. Ce fut un gigantesque ballet de caissons en béton qui traversèrent la Manche. Certains avaient des dimensions de 60 x 8 m, les plus imposants atteignant même une longueur de 70 m pour une largeur de 15 m, une hauteur de 20 m pour un poids allant de 1.670 à 6.000 tonnes. Des voies flottantes composées de passerelles métalliques d’une longueur de 24 m reposaient sur des flotteurs en béton. Pas moins de 15 kms de jetées flottantes furent construites avant que d’autres ports utilisables de la côte Normande assurent à nouveau le ravitaillement des troupes alliées. Quelques vestiges émouvants sont encore visibles ici.
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C2
Église, un édifice dû au développement de la station balnéaire
Elle remplace une église du XIIIe siècle devenue trop petite avec le succès et l’affluence engendrés par la station balnéaire. Elle fut construite entre 1857 et 1870 dans le style néo-roman et dédiée à Saint-Pierre, patron des pêcheurs.
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C3
Panorama, site de commémoration et monument : quand un vieux monsieur de pierre se revoit au matin du 6 juin 1944
Ce lieu offre un point de vue unique sur la ville. C’est aussi un site très important de la région concernant le droit de mémoire et de transmission aux générations futures de ce que fût cette période tragique débutant les cents jours de l’effroyable Bataille de Normandie.
Découverte
Outre les anciens ponts du port artificiel, le site accueille depuis peu un monument exceptionnel et particulièrement émouvant. Un vieux monsieur de pierre regarde la plage sur laquelle il débarqua au matin du 6 Juin 1944. Cette statue représente Bill Pendel MM, un vétéran du jour J âgé au moment de la réalisation du monument de 97 ans. Seul avec ses pensées, il regarde avec mélancolie vers la mer et voit face à lui une silhouette fantomatique le représentant à 22 ans, en ce matin du 6 Juin et débarquant sur la plage. A côté, d’autres sculptures toutes réalisées de rondelles de métal, rendent hommage dans un respectueux souvenir à tous ceux qui ont perdu la vie sur le sol de Normandie afin de ne jamais oublier. Sur des blocs de pierre sont gravées des pensées des vétérans telles que « J’étais juste un maçon » ou « le vrai triomphe, c’est d’avoir survécu » ou bien encore « On voyait flotter les corps des soldats ».
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Étape D
D1
Vestiges de l’abbaye, une immersion au XIIe siècle
Cette abbaye a été fondée en 1168. Peu visible depuis la route, il est difficile d’en imaginer son importance et sa grande richesse. On découvre les vestiges de l’église et notamment de son magnifique chœur gothique. Elle compte une exceptionnelle collection de pavés vernissés ainsi que des jardins où il fait bon flâner et prendre le temps. Le réfectoire des moines qui servit probablement plus à l’abbé et à ses hôtes abrite des peintures murales du XIVe siècle.
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D2
Vestiges de l’église, un clocher toujours debout malgré les violents bombardements au matin du 6 juin 1944
L’édifice roman fut construit au XIIe siècle. La commune, cible des bombardements alliés dès les premières heures du débarquement afin d’anéantir l’importante batterie Allemande située sur ses hautes falaises (voir ci-dessous), ne laissera aucune chance à la petite église. Situé à l’arrière dans les terres, seul son clocher résistera à la pluie de feu.
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D3
Vestiges de la batterie Allemande, les canons du jour J toujours visibles
Le site se tient au sommet d’une légère crête d’une hauteur de 65 mètres et à 450 mètres du rivage. La batterie est construite à partir de 1943 et comprend quatre casemates avec mur et plafond en béton armé de deux mètres d’épaisseur. Chacune abrite une pièce de marine de 150mm pouvant avoir une portée de 20.000 mètres. A l’arrière se situe deux chambres à munitions, l’une pour la poudre de tir, l’autre pour les obus. Le poste de direction de tir est situé à 300 mètres en avant des casemates, en bord de la falaise, il est construit sur deux étages, un en hauteur pour l’observation et le calcul de la distance tandis que le niveau inférieur enterré servait au suivi des cibles. Équipé d’un système de commande de tir électrique, c’était l’une des plus modernes parmi les batteries de la côte Normande en fournissant automatiquement les coordonnées de tir aux canons. Le site disposait également d’une protection antiaérienne. Elle comptait une garnison de 180 hommes, un bataillon stationné en arrière pouvait renforcer la défense en cas d’attaque terrestre. Dans la semaine précédent le débarquement du 6 juin 1944, le site subit deux raids de bombardements aériens qui n’arrivent pas à réduire la capacité des canons mais détruisent le câblage électrique souterrain reliant le poste de tir aux casemates ce qui allait obliger les Allemands, le jour J, à utiliser des signaux visuels beaucoup moins efficaces. N’étant pas totalement achevée en juin 1944, la batterie subit le feu au matin du 6 juin. Deux canons sont hors service. 120 soldats Allemands sur 180, dont la volonté de se battre avait probablement été largement entamée par les bombardements et la mise hors de combat des canons, se rendent dès le lendemain en fin de matinée après un dernier bombardement par la RAF aux premières heures du jour.
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Étape E
E1
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Dans l’église, chercher le jugement dernier avant de découvrir l’enfer
Dans un petit village d’environ 600 habitants, l’édifice impressionne par sa taille. La ville fut autrefois siège d’un doyenné, ce qui justifie ce grand volume. Les origines de l’église remontent aux XIe et XIIe siècles. Le chœur est du XIVe siècle mais a été refait au XIXe siècle. Autre fait surprenant en arrivant, ce sont les petites dimensions des ouvertures rondes en vitrail laissant penser que l’intérieur de l’édifice est très sombre. Il est, en fait, très lumineux.
Curiosité
Sur le tympan du porche se trouve une sculpture représentant trois personnages dans une embarcation à un mât mais sans voile, voguant sur une mer agitée. La scène pourrait évoquer la « pêche miraculeuse » ou la « tempête apaisée ».
Découverte
Dans le chœur de l’église, on peut admirer deux bas-reliefs. Le premier du XIVe siècle, représente l’enfer et le second du XVe siècle, le jugement dernier.
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Étape F
F1
Manoir, un des plus beaux ensembles médiévaux de Normandie sauvé par un couple passionné…
À partir du XIVe siècle, le mur d’enceinte et la tour Sud-Est sont édifiés, suivis au XVe siècle du corps de logis, du colombier, des granges et des écuries. Il sera encore modifié vers 1510 par l’ajout du portail et de deux tours. Cette même année un escalier monumental et deux grandes salles superposées sont également commencés. Mais les travaux s’arrêtent en 1530 avant que ces parties puissent être achevées. En 1634, le manoir devient une ferme transformant la salle basse en écuries. Situé dans un site sauvage, entouré de douves en eau, le manoir tombe lentement dans l’abandon et c’est dans les années 80 qu’il est racheté à l’état de ruines. Les nouveaux propriétaires mettront toute leur énergie et leur passion à restaurer le bâtiment et ses dépendances dont la chapelle.
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F2
Église, une richesse néo-romane à découvrir
L’église est fondée au XIIe siècle, mais une réfection quasi complète en style néo-roman avec ajout d’un transept va modifier sérieusement l’édifice. De l’époque romane ne subsistent que le clocher et le chevet plat du chœur.
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Étape G
G1
Lavoir
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G2
Église, un édifice où l’on nous fait des grimaces
La construction de l’édifice débute au XIIe siècle pour la nef. Le chœur est daté du XIIIe siècle, les chapelles et la tour du XIVe et XVe siècles. Les éléments sculptés du porche sont datés de la fin du XIIe ou début du XIIIe siècle.
Curiosité
Certaines sculptures des chapiteaux représentent des têtes grimaçantes ou tirant la langue. L’édifice contient également des graffitis des différents acteurs de la vie religieuse du lieu au cours des siècles. Tailleurs de pierres, sonneurs de cloches, entre autres, ont laissé leurs signatures sur le pilier de la tour nord, non loin des « grimaçants ».
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Une petite histoire de ce village Normand
Il est, dans certains villages de campagne, des coutumes qui ont perduré pendant bien longtemps. C’est le cas de la messe de « relevailles ». Celle-ci concernait les mères venant d’accoucher. A cette époque, le regard que porte l’église sur les femmes lors de leur grossesse était particulier : c’était un devoir pour elles de donner des enfants à leurs époux, mais cette période était souvent vue comme une souillure en référence au péché originel. De même, après la naissance, elles ne devaient pas sortir de chez elles, ni s’occuper du ménage et devaient attendre la messe de « relevailles » pour pouvoir reprendre leurs travaux quotidiens. Cette cérémonie avait lieu à l’église du village lorsque l’état de la mère s’était amélioré après ses couches : le prêtre la bénissait, s’appuyant sur une prescription de l’ancien testament. Cette messe de « relevailles » permettait donc de purifier la mère de son péché et était attendue par certaines femmes, avec hâte… Et justement, en ce mois d’octobre 1874, la mère Jeanne, une riche fermière du village se prépare à sa messe de « relevailles ». Mais le curé du bourg a instauré sa propre règle à l’office. L’obligation est la suivante : que lui soit offerte en cadeau, une brioche fraîchement sortie du four, moelleuse à cœur, entourée d’une propre serviette toute blanche. L’ecclésiastique sait bien que la mère Jeanne possède tous les ingrédients dans sa ferme pour réussir ce met : des champs de blé doré à souhait produisant une farine souple et légère, des poules pondeuses offrant un jaune d’œuf bien riche, des vaches dont le lait bien frais deviendra un beurre onctueux après un passage en baratte ; de quoi combler ses papilles… Mais voilà que la mère Jeanne, oublie intentionnellement le présent traditionnel demandé par le curé. Une fois la cérémonie terminée, le prêtre lui en fait l’observation. La fermière répond : « J’le sais ben m’sieur l’curé… Mais si vous voulez attendre ma prochaine messe de rel’vailles, j’vous en f’rai deux ». Le pasteur préférant « tenir que de courir » lui répondit : « Notre Bon Dieu vous a accordé la purification et le pardon de vos péchés charnels, voulez-vous qu’il vous tienne rigueurs maintenant de ne pas remercier son serviteur que je suis, et qui a bien voulu intercéder pour vous auprès de lui ? Apportez donc cette brioche dès que cela vous sera possible ». Inquiète pour son âme, la mère Jeanne s’exécuta l’après-midi même et il est à espérer que le prêtre se régala de la brioche fraîche, car notre riche fermière n’eut jamais d’autres enfants…
Étape H
H1
Église et son tympan roman
Situé sur un ancien site antique, le grand intérêt de cet édifice est sa tour-clocher romane du XIIe siècle étant jugée comme une des plus remarquables de cette époque dans le département.
Curiosité
Outre son aménagement intérieur de grande qualité avec notamment un splendide et curieux confessionnal circulaire ainsi que quelques traces de peintures murales, son tympan au pied du clocher représente Saint-Loup (troisième évêque de Bayeux) tenant le bâton pastoral et terrassant un loup à ses pieds. Elle possède également un remarquable portail d’entrée près de très anciennes pierres tombales ainsi que les traces d’un cadran solaire.
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Étape I
I1
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Au bord d’une petite rivière ombragée et au bout d’une voie sans issue, l’église veille sur la tombe du dernier seigneur du village
L’édifice fut à l’origine la chapelle seigneuriale du château voisin, transformé de nos jours en hôtel de luxe. Devenue église paroissiale au XIVe siècle, sa construction remonte à la période romane, sans doute au XIIe siècle et elle fut entièrement restaurée à la fin du XIXe siècle, période à laquelle fut ajouté le clocher en style néo-roman. Ne reste du Moyen Âge qu’un élégant clocher-mur gothique flamboyant du XVe siècle ainsi que quelques modillons romans réemployés.
Curiosité
Près du chœur de l’église se trouve le tombeau du dernier seigneur du village. Celui-ci fut dans sa jeunesse page à la cour du roi Louis XV. Officier sous Louis XVI, il rejoignit, à la Révolution, l’armée des émigrés (armée contre-révolutionnaire). Lieutenant-colonel, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, il revint au pays où il meurt en 1824. Il repose à tout jamais sur la terre de ses ancêtres.
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Étape J
J1
Dans le petit bourg, deux monuments aux morts près de l’église
L’église date du XIIIe siècle pour ses parties les plus anciennes dont le clocher à trois étages. Elle est également entourée de pierres tombales très anciennes.
Curiosité
Le monument aux morts de la commune se trouve devant l’église. Durant la première guerre mondiale, le jeune soldat Louis Marie est mortellement blessé, mais les parents pensent que le monument aux morts de la commune est trop modeste. Ils feront ériger sur le tombeau de leur fils un second monument représentant un soldat au drapeau.
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Étape K
K1
Bord de mer et panorama depuis les falaises
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K2
Église
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