CALVADOS NORD EST 03 – RÉGION DE DIVES-SUR-MER
Les cartes
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Étape A
A1
Bord de mer, port, estuaire, c’est d’ici que l’une des premières grandes armadas maritimes prendra son départ
La cité maritime avec son embouchure est connue à l’époque Romaine. Dès 858, les Vikings empruntent le fleuve pour aller saccager Chartres. En 1066, Guillaume le Conquérant y rassemble ses troupes pour partir à la conquête de l’Angleterre. Une partie de la flotte sera construite ici sur place et ce sera environ 1.000 navires occupés de 7 à 8.000 hommes dont 2 à 3.000 cavaliers qui quitteront la ville vers le Nord. A son retour, Guillaume sera devenu roi d’Angleterre. L’activité maritime connaîtra par la suite une importante expansion avec la création d’un armement de bateaux destinés à la pêche à la baleine en mer de Manche.
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A2
Village d’art, artistes, artisans, antiquaires, restaurateurs occupent maintenant l’ancien relais de poste du XVe siècle
Un village où l’on peut à loisir rencontrer des artistes, artisans, antiquaires et restaurateurs dans le cadre d’un ancien relais de poste comprenant des galeries extérieures qui permettaient l’accès aux chambres, aux écuries et aux dépendances. A la fin du XIXe siècle, la riche clientèle des bains de mer apporte une splendeur à l’auberge. Les bâtiments sont ornés de colombages, de sculptures sur bois, d’épis de faîtage et de sculptures sur pierres authentiques du XVIIe et XVIIIe siècles quelquefois issues d’anciennes églises ou manoirs de la région.
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A3
Église, un ancien lieu de pèlerinage sous les noms des compagnons de Guillaume le Conquérant
Les parties romanes les plus anciennes datent du XIe siècle grâce aux dons de Guillaume le Conquérant qui permettront de remplacer une ancienne chapelle devenue trop petite notamment pour accueillir les pèlerins (voir ci-dessous). De cette époque sont toujours visibles les quatre piliers du chœur, une arcade et une voûte. Au XIIe siècle fut fondé un prieuré dont on ignore l’emplacement. L’agrandissement de style roman de l’église pourrait dater de cette époque. Un nouvel agrandissement interviendra au XIVe et XVe siècles en style gothique. Au dessus de la porte d’entrée figure une liste de 475 noms des compagnons de Guillaume le Conquérant durant la conquête de l’Angleterre en 1066. Elle comporte également plus de 400 graffitis marins, sculptures de monstres marins et ex-voto.
Découverte
L’église fut pendant des décennies un lieu de pèlerinage important qui aura nécessité la construction de l’édifice actuel, sous la bienveillante générosité de Guillaume le Conquérant, afin de remplacer la première chapelle originelle. En effet, le 6 août 1001, des pêcheurs relèvent dans leur filet une statue d’un christ en position de crucifié mais sans croix. Un mécréant donne alors un coup de hache sur le genou de la sculpture qui se met à saigner. Aucun artisan n’est capable de fabriquer un support pour y déposer ce Christ. Trois ans plus tard, une croix est retrouvée en mer sur laquelle s’adapte parfaitement le Christ miraculeux. La légende du Christ Saint-Sauveur est née et l’endroit va devenir un lieu de pèlerinage important rendant la chapelle originale trop petite. La destruction de la statue du Christ Saint-Sauveur est attribuée aux Huguenots en 1562, le pèlerinage prend alors fin. Celle que l’on voit dans l’église aujourd’hui est une copie du XVIIe siècle.
Curiosité
Depuis l’extérieur, on peut apercevoir un trou dans le mur. Ce trou dit « aux lépreux » permettait aux malades d’assister à l’office depuis l’extérieur sans contaminer les « biens portants ».
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Étape B
B1
Grand Hôtel, casino, digue promenade et bord de mer ; le romantisme a élu domicile ici
Un premier hôtel de luxe est construit en 1861. Particularité : l’ensemble forme le point central à partir duquel partent les rues de la ville. Vers 1908, l’édifice actuel est construit, constituant un des ensembles balnéaires le mieux conservé de la Belle Époque. Entre 1907 et 1914, Marcel Proust fréquente régulièrement les lieux. Le grand hôtel sera réquisitionné par l’armée Allemande durant la seconde guerre mondiale.
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B2
Église
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Étape C
C1
Petit port, réserve naturelle, estuaire ; en suivant le sentier menant à « l’épave »
Sur une surface de 40 ha, c’est un très riche patrimoine naturel accueillant plus de 160 espèces recensées. L’espace est interdit au public, mais le périmètre accessible est un vrai dépaysement au contact d’une nature sauvage et préservée. Quelques vestiges de blockhaus sont encore visibles.
Découverte
Au départ du petit port, un sentier serpentant tout le long de l’estuaire offre une formidable balade pour tous les amoureux de nature préservée, d’arbres déracinés par la force des courants qui deviendront un jour du « bois flotté » jusqu’à la trace squelettique d’un bateau de bois que la mer finira d’emporter dans son dernier voyage.
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C2
Forteresse, surveiller l’embouchure du fleuve
La défense de l’embouchure était d’une importance essentielle, celle-ci permettant à des bateaux de grande capacité d’y faire un mouillage à l’abri et de pouvoir remonter jusqu’à la capitale Bas-Normande. Elle fut édifiée en 1779/1780 dans la représentation des réalisations de Vauban. Construite en forme de fer à cheval, son périmètre est de 148 mètres pour des murs hauts de 5,50 mètres. Elle assurera son rôle défensif jusqu’en 1815 date à laquelle, elle sera abandonnée. En état de délabrement elle sera brièvement restaurée pour accueillir un poste de douane dans les années 1870/1880. La contrebande de marchandises est ici très présente à cette époque, notamment de la part des pêcheurs de la région. Elle sera occupée par l’armée Allemande à partir de 1940 qui en fera un lieu de garnison et d’observation. Elle est actuellement en cours de restauration.
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C3
Église
Elle date des XIe et XIXe siècles.
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C4
Batterie Allemande et avion Douglas C-47
Cette batterie, site aménagé qui se visite, était considérée par le haut commandement allié comme un objectif prioritaire et vital du jour J. Subissant un inimaginable assaut dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, il fallut 150 hommes pour prendre possession des lieux. Cet acte marque l’un des exploits réalisé le jour du débarquement.
Découverte
Sur site se trouve un Douglas C-47 Skytrain américain, un avion emblématique des opérations aériennes du jour J.
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Étape D
D1
Panorama, table d’orientation, bord de mer et plage
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D2
Ancien grand-hôtel, villas, résidences et temple protestant ; des symboles de l’expansion de la commune
En 1858, la commune est en pleine expansion. Différentes personnalités fondent une société civile immobilière pour la station balnéaire et dès 1859, les premières maisons de villégiature et une nouvelle église sortent de terre. C’est le cas également pour le grand hôtel, mais il n’a pas encore sa physionomie actuelle puisque les deux pavillons de part et d’autre du bâtiment datent de 1896 et 1897. Enfin, l’édification de la belle rotonde d’angle surmontée d’un dôme sera ajoutée en 1904. Le bâtiment fut depuis transformé en immeuble d’habitations et site résidentiel.
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D3
Vestiges de l’ancienne église, un édifice victime d’un mode de vie en bord de mer entouré d’un cimetière militaire de 1918 et d’exceptionnels monuments funéraires
La construction de l’édifice date du XIIe siècle, son porche du XVe siècle. Comme beaucoup de villes balnéaires, l’origine des habitations notamment agricoles ainsi que l’église étaient beaucoup plus reculées dans l’intérieur des terres et plus loin des plages, mais les habitants et les estivants veulent des centres-villes en bord de mer. On abandonne donc les constructions en arrière comme l’église qui de plus, est devenue trop petite pour une population grandissante. De cet édifice ne subsiste aujourd’hui que le porche du XVe siècle. Il est entouré d’un cimetière militaire de la première guerre mondiale. La forme des stèles des tombes fait penser aux obus. D’exceptionnels monuments funéraires complètent également le lieu où le soir, le soleil lance ses reflets ardents sur la mer au loin et sur le marbre des pierres tombales.
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Étape E
E1
Falaises et bord de mer
D’une hauteur de 110 mètres, les falaises offrent un point de vue remarquable sur toute la côte Calvadosienne. Le site est classé zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.
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E2
L’église et son clocher-mur
Cette charmante petite église dotée d’un clocher-mur date du XIIIe siècle.
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Étape F
F1
Église, une richesse romane non loin des plages
Elle a été édifiée entre les XIIe et XIIIe siècles dans un style roman, puis modifiée au XVe. Elle abrite un tableau du Christ et Sainte-Véronique ainsi qu’une statue de Saint-Roch. Au pied de l’escalier de l’église coule une fontaine présumée guérir des épidémies et de la coqueluche.
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Étape G
G1
À côté du passage protégé pour canards, l’église abrite une chaire historique
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Étape H
H1
🆕2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣ Église, une croix de cimetière du XIVe siècle à deux faces
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Étape I
I1
Église, un édifice protégé par son impressionnant calvaire
Elle date des XIIIe et XVe siècles et abrite des fonts baptismaux du XVe siècle.
Curiosité
Un imposant calvaire semble veiller sur l’édifice. Le visage du crucifié étant tourné vers l’église.
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Étape J
J1
Église, un joli petit site du XIIe siècle sur le bord du chemin
L’édifice est en partie du XIIe siècle, la porte est juste sur le bord d’un petit chemin agréable et ombragé.
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